SANTE

LA TUTELLE TEMPERE LES RECRIMINATIONS

L’Association nationale des cliniques privées du Sénégal a tenu, samedi dernier, son congrès annuel. Un cadre qui a permis de soulever des contraintes dans l’exercice de leur fonction tout en demandant une implication du secteur privé dans les concertations avec le ministère de la Santé et de l’action sociale. 

Pour l’Association nationale des cliniques du Sénégal, le manque de considération est de l’Etat à leur endroit est patent. Selon docteur Fallou Samb, porte-parole du jour : «  Pour nous, on suppose que nous ne jouons pas notre rôle au niveau de l’échiquier sanitaire du pays ». Pour la blouse blanche, le secteur privé doit être plus considéré. «  Nous sommes des privés et tout le monde sait que la pratique médicale est occupée à 50% le jour par le secteur et la nuit on est à 90% car toutes les urgences se dirigent vers le privé. Au niveau équipement, prise en charge, je pense qu’on est plus élaboré que le secteur public » a-t-il fait comprendre.

Dr Samb est revenu sur les visites du ministère du Commerce sur la tarification. «Les visites du ministère du Commerce sont une catastrophe. Je pense les dirigeants de cette institution sont en train de dérégler un système. Nous ne sommes pas des commerçants, on est régi par la loi sur l’exercice de la médecine et le code de déontologie médicale qui est supérieure à la loi générale qu’ils veulent nous imposer. Nous n’allons pas nous laisser faire, nous avons pris toutes les dispositions pour régler le problème soit de manière juridique ou consensuelle ».

Du côté du ministère de la Santé et de l’action sociale, la Directrice générale des établissements de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla, par ailleurs présidente des cliniques privées, venue présider la cérémonie d’ouverture a laissé entendre  : «  le système de santé a deux jambes : le privé et le public. Nous avons l’obligation de les accompagner. Les cliniques privées ont parlé de contraintes dans leur train quotidien. Elles ont parlé de frustration dans l’accompagnement par rapport au ministère de la Santé, par rapport à ce qui s’est passé pendant la Covid et aux textes réglementaires  ». Et de poursuivre : « tout cela, nous le comprenons et c’est pourquoi, nous avons érigé la direction générale de la santé privée pour apporter des réponses objectives concrètes à toutes les préoccupations ».

Pour Dr Sylla, un travail a été démarré même s’il n’a pas encore abouti. « Pour aller plus vite, ils vont élaborer une feuille de route, la présenter au ministre de tutelle, nous nous allons y travailler pour le mettre en place. Un travail est déclenché concernant le texte réglementaire de la tarification dans les cliniques, une commission d’homologation des tarifs a été mise en place et nous y travaillerons ainsi que sur la nomenclature. »

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