L’affaire Abdoulaye Baldé : ou la justice du double standard. Par Ahmadou Diop.
Macky Sall, bénit, réhabilite étrangement Abdoulaye Baldé, qui est sous contrôle judiciaire. L’édile de Ziguinchor, qui a été arrosé de grenades lacrymogènes, trouvera, sûrement, une belle planque parmi les leurs. Belle pagaille en perspective comme toujours- incha Allah dans la cour des détrousseurs abrutis, adulés, selon la vision étriquée de la sacro-sainte loi des détraqués de la tyrannie suffocante, débridée, labellisée, comme système de gouvernance absolutiste, pandémique.
La justice aux ordres des pantalonnades, fait marche arrière, s’exécute et s’efface honteusement sur l’affaire Abdoulaye Baldé. L’ancien flic, préfère hypothéquer sa casquette contre les raccourcis politiques, pour s’enrichir gloutonnement, et s’assurer une promotion sociale, rapide, comme tout le monde. L’ex commissaire n’est pas anodin, tant s’en faut.
La longue liste, incommensurable, infinie se perle. Nous a en avons pour preuves Aminata Niane, Awa Coudou Ndiaye et Cie, tous des transfuges, se transvasent dans la loge tyrannique, maçonnique, baptisée l’état- APR, le parti intégriste, jusqu’à l’abîme.
Derniers réglages ou l’accord réciproque combinards unis, pour l’entrée fracassante d’Abdoulaye Baladé dans le gouvernement arbitraire Tan SA BOULA NEX, trié au volet, et par-delà, les législatives de pacotille en bande organisée, ne laissent aucun doute pour donner une large majorité présidentielle : c’est ça la cachée et l’habileté gagnant-gagnant pour l’un et pour l’autre, sauf le peuple en perd pour son grade.
Bailla Wane ne nous démentira jamais, a bénéficié d’un non lieu complaisant. Voilà l’exercice auquel excellent la plupart des politicards mercenaires.
Dans un état de droit, tous les citoyens naissent libres et égaux en droit comme en devoir. Car la justice dans un état régalien, est impartiale, libre, indépendante par rapport au pouvoir de l’exécutif, doit rendre son verdict en toute conscience et au nom du peuple par le peuple et pour le peuple. Apparemment, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012, elle est modulée, selon la volonté du chef de l’exécutif, qui est juge et partie.
Une première dans les décombres des poubelles judicaires au Sénégal. Abdoulaye Baldé, mis en examen et sous contrôle judiciaire, voyage librement à tout vent sur toute l’échelle planétaire internationale, dépense sans compter, laisse présager un vaste complot grotesque et sur fond d’un tissuthèques de mensonges et par entente directe entre les deux hommes. Comment peut-on mettre en examen Abdoulaye Baldé, quand l’homme bénéficie d’une liberté exceptionnelle, se promène à travers le monde entier, comme si les autres ne sont pas nés sous la bonne étoile. La mauvaise marmite se sent par son odeur.
La fausse traque des biens mal acquis à géométrie variable ne visait qu’à tromper, rouler dans la farine les sénégalais, présumés amnésiques, n’avait d’autres fins qu’à épargner par la ruse Abdoulaye Baldé, le fonctionnaire politique « Goro de Macky Sall » : ou les ratonnades du maire de Ziguinchor miraculeusement si riche par les raccourcis politiques empochent la victoire contre les pantalonnades massives du monstre, moelleux, pâteux et aux pieds d’argile.
C’est le voleur qui crie au voleur. Il convient de le marteler tout haut. La justice de carpette, instrumentalisée et manipulée s’est dégonflée, fait perler d’elle, se ridiculise par sa singularité exceptionnelle une fois de plus, montre son véritable visage hideux par sa platitude qui lui colle à la peau.
Les arrangements arbitraires, scandaleux de piètre qualité d’un régime moribond, capitulard continuent sur fond de Coumba am ndey Coumba amoul ndey, pour amuser la galerie.
Toussaint Manga accuse, et charge, pour une broutille, je le cite : « Le préfet n’est pas sérieux dans son travail ». L’homme pour une broutille croupit dans les geôles du tyran, traitre jusqu’à l’abîme. L’ex flic, converti dans les affaires politiques, mis en examen, gravira des échelons.
Et les cavalcades et les saillies démentielles du tonitruant Baldé, démontrent sa culpabilité avérée, ne soufflent d’aucune discussion possible, face à une justice inféodée, dévouée pour la cause et les faits du pouvoir totalitaire, obéit et au doigt servilement , machinalement et promptement en Afrique, les mêmes voleurs s’arrogent victimaires, tandis que les populations lassées et laissées pour compte, s’oublient elles-mêmes, votent massivement contre leurs propres intérêts par leur ignorance dans la cour des brigands coalisés .
Lorsque deux voleurs se disputent le butin, le plus fort gagne. C’est bien le cas de l’ex commissaire de police, apparaît beaucoup plus coriace et plus incisif, plus déterminé par son uppercut, assomme et renvoie dans la corde le maître présumé de l’arène, qui n’est en définitive qu’un tigre de papier. Tous les deux se valent par leur pédigree.
En vérité, le misérabilisme des fripouilles en bande organisée s’engraisse bassement, pendant que le peuple s’amincit de façon chronique, perd, trinque et trépasse inexorablement. Et jusqu’à quand la comédie permanente va-t-elle donc durer ?
Le 11 juillet 2014, Abdoulaye Baldé a bien reçu une mise en demeure, pour justifier sa richesse étalée.
Aminata Gassama s’en presse de prétendre prouver l’origine de tous ses biens : l’accusation estime à plus 1 milliard de francs Cfa dans son compte. Et pourtant, non seulement ils sont mariés sous le régime de la séparation des biens, mais Amy Gassama dispose d’une pharmacie, d’une maison et de plusieurs autres biens bien avant leur mariage. Par quelle baguette magique, Aminata Gassama s’est elle donc enrichie ?
Où a-t-elle travaillé pour avoir un tel patrimoine en un temps record ? « kor » Aminata Gassama a bien emprunté les mêmes paramètres peu orthodoxes que le premier corrupteur, corrompu de la république ethnique. Marième Faye possède aussi des biens immobiliers, a bien signé la séparation des biens avec son mari, Macky Sall.Abdoulaye Baldé donc a le même ADN que l’arroseur arrosé.
Abdoulaye Baldé, paniqué et pris la main dans le sac, tient à assurer son impunité et échapper ainsi à la justice, a eu l’outrecuidance d’utiliser astucieusement des légèretés par des pirouettes peu convaincantes, comme système de défense, qui lui servaient de paratonnerre imparable contre le rouleau compresseur de la tyrannie, avertit publiquement et solennellement le Procureur spécial Alioune N’dao par presse interposée de servitude : « S’il veut la guerre, il l’aura! ».
Les menaces de l’ex flic ne sont pas tombées sur les oreilles d’un sourd, reçoit 5 \.5 les messages torrentiels à haut débit et par presse interposée.
Le filou s’offre une tribune ne compte pas rater le coche, en tant que fin politicard, averti et pour cause.
Pour cela, il choisit en toute connaissance le verbiage adapté, pour atteindre sa cible désignée, sans langue de bois, ni parure. C’est un policier, qui est expérimenté.
Le premier magistrat de Ziguinchor sait qu’il a en face de lui, un voyou, qui ne respecte que le rapport de force par l’amplitude des invectives à couper le souffle. C’est efficace, rassurant et payant.
il n’a que deux choix possibles : soit, il baisse la garde à ses périls, soit, il se bat tel un lion. alors, le personnage opte son tempérament, c’est-à-dire la riposte sans faiblesse.
Ce faisant, l’édile de Ziguinchor met les bouchées doubles, frappe fort et maintenant contre le rouleau compresseur. Il sait que c’est le moment ou jamais, battre le fer tant qu’il est chaud. Point d’état d’âme sur ce plan, car il n’a rien à perdre et tout à gagner.
Macky Sall évite les missiles et les déballages massifs à la place publique.
En Afrique, comme toujours, rien n’y fait, les pickpockets pathologiques, à dessein de trouver une bouée de sauvetage, balaient d’un revers de main, ce dont ils ont accusé, se réfugient systématiquement sur le statut de la victimisation imaginaire.
Ainsi, l’ex policier, futé, n’en démord pas, profite et s’arc-boute des dérives exponentielles de la force publique, s’arroge victimaire des grenades lacrymogènes à flot de la police de Stasi brutale de macky Sall . Le personnage s’engouffre sur la brèche, et y trouve une décharge nécessaire, prétend donc se donner une posture de martyr aux yeux de l’opinion scandalisée, émotive, par définition, crée le buzz et la stupéfaction généralisée.
Le renard pour arriver à ses fins, en mettait des couches épaisses : ‘’Ils ont voulu attenter à ma vie’’, accusait-il sèchement.
Il finit par obtenir l’effet escompté auprès du public. C’est payant. Pis encore, pour susciter l’indignation, il corse ses litanies, en rognant habilement sur le cas de l’ex super ministre des infrastructures du Ciel et de la Terre : ‘’Karim Wade s’est laissé ligoter, moi j’ai décidé de me battre’’. L’homme enfonce le clou et déclare qu’il a échappé belle à un ‘’assassinat’’. La stratégie de l’habillage de la communication hautement pensée est relayée par toute la presse.
Rappel : Abdoulaye baldé était le directeur exécutif de l’OCI.
Pour Alioune Ndao, le procureur spécial, les 5 milliards F CFA qui sont dans le compte de sa femme, Aminata Gassama, appartiennent indiscutablement en réalité à l’ex commissaire de police. Son épouse n’est qu’ »un prête-nom, selon l’entendement procureur de la Crei.
Mais Amy Gassama prétend disposer d’une pharmacie, d’une maison et de plusieurs autres biens bien avant leur mariage. On peut s’interroger rationnellement sur de telles richesses amassées et quels soient son salaire et son indice. Quel crédit peut-on lui accorder ? Au Sénégal, les acteurs politiques ont une étrange façon d’expliquer leurs riches abondantes peu orthodoxes, qu’ils mettent en exergue par des pirouettes décousues de fond en comble.
Depuis quand donc la femme d’Abdoulaye Baldé possède autant de biens, qui poussent comme des champignons ? Cela donne les preuves matérielles d’une incongruité. Abdoulaye Baldé et Cie ne doivent leur promotion sociale que grâce à d’Abdoulaye Wade.
Baldé échappe étrangement dans le bourbier judiciaire à géométrie variable, voit la vie en rose, avec en prime un poste dans le gouvernement ethnique.
Voilà à quoi cela nous mène d’élire un médiocre taciturne de naissance et qui le prouve matériellement sur le terrain du crime.
Pour le menteur professionnel, profanateur, promettre, c’est mentir et mentir, en y rajoutant systématiquement des couches de plus épaisses, suintantes, pour arriver à ses fins, peu importe donc que les moyens soient abjects. Car plus les menteries deviennent grotesques, plus elles se perlent et se corsent, mieux c’est. C’est la règle ubiquitaire des troubadours- ethnicistes, fascistes, unifiés plus que jamais. La réalité dépasse l’entendement et l’esprit rationnel. C’est le résultat qui compte.
Macky Sall, le paradoxe laboratoire des méthodes fascistes, plus connu sous le nom de faussaire lamentablement incorrigible, négationniste jusqu’à l’abîme devant l’éternel. l’archétype promoteur du népotisme outrageant n’y va plus avec le dos de la cuillère, trace son chemin et à l’indifférence quasi générale de tout un peuple accroupi, assujetti, anesthésié, et tenu en laisse par le philtre magique d’un seul homme, qui distribue des bons et mauvais aux uns et autres. Un conte de fée et sur fond d’un magnétisme incroyable, imprime sa propre marque totalitaire envers et contre tous.
Les scandales sous le nègre de service chassent d’autres. Ainsi va la république démocratie ubuesque des proxénètes et des faquins en bande organisée, dans laquelle l’éternel rituel des ignominies purulentes va en pis, depuis le regrettable soir du 25 mars 2012.
Sous le magistère bancal du fourbe, tyran, Macky Sall, qui est arrivé par effraction au pouvoir à cause de ses milliards de F CFA, les sénégalais, candides, tondus et grugés, présideraient une justice présumée régalienne, impartiale, neutre, libre, libérée et indépendante par rapport au pouvoir politique.
Nous émettons plusieurs questions concordantes qui expliquent rationnellement les largesses du truand tonitruant nègre de service envers l’ex commissaire de police, qui s’est lui transformé en fonctionnaire politicien, en quelques années et sous le magistère d’Abdoulaye Wade,
Le capitulard a-t-il donc peur du maire de Ziguinchor ?
Ou alors l’homme, en sait-il un peu plus que les autres, notamment sur le traqueur des biens mal acquis ?
Abdoulaye Baldé a-t-il donc tiré les conséquences de l’arrestation de l’ex super ministre du ciel et la terre pour éviter les surprises ?
L’apostat craint-il particulièrement les griffes d’Abdoulaye Baldé, qui est apparemment sur ses gardes, contrairement à karim wade, piégé et tombé, facilement dans le traquenard de la justice du seul procureur de la république d’un voyou, en l’occurrence, l’Envoyé Spécial Colonial en Afrique, accrédité à Dakar ?
L’ex flic a bien emprunté les mêmes paramètres que le promoteur, procureur du népotisme et de la gabégie. Marième Faye, qui est aussi si riche miraculeusement, a signé la séparation des biens avec son mari, Macky Sall.