L’Amère célébration « des Lions « et ses dégâts collatéraux : ou la semaine de l’apocalypse de nos Martyrs Diambars en otage par le MFDC. PAR AHMADOU DIOP CPC.
Sénégal : DE LA VICTOIRE DES LIONS À l’apocalypse.
Décidément, Macky Sall et sa bande de garnements alignés plastronnent avant l’heure : pour la première fois le Sénégal la coupe d’Afrique des nations, certes. Un porte-malheur qui dit en long sur un régime de l’opprobre en fin de règne ? L’euphorie n’est que de courte durée.
Le jour férié est désormais devenu sous Macky Sall, le jour de l’enfer historique. Face au spectacle surréaliste, place maintenant à l’amertume et au deuil permanent, y compris les morts militaires récurrents, s’y greffent. Et pour cause.
Le décret présidentiel de trop est une faute politique impardonnable. L’état n’a pas pris les mesures idoines pour assurer et garantir la sécurité des citoyens. Avant la victoire « des lions », comme par magie, lors de la Can, ou le sacre de la malédiction. Il y eut malheureusement et brutalement, la mort de nos résistants diambars, sont tombés héroïquement dans l’honneur et dans le champ de bataille, pour la cause et la défense nationale de la patrie, dont le moins que l’on puisse dire, est une et indivisible. Et ce n’est pas une première. Tant s’en faut.
Une chorégraphie mortifère, abyssale. À chaque fois que l’on croit au calumet de la paix, patatras, le même couperet, ou le même refrain titanesque revient nécessairement en surface, tombe toujours à un moment où on s’y attend le moins, comme si nous sommes tombés des nues dans l’abime et dans la terre promise de la géhenne. Qui donc arrêtera les massacres imprescriptibles à la pelle et en continu, des crimes contre l’humanité, n’ont que trop duré ?
Sommes-nous donc des fatalistes, des moins que rien, ou des résignés, au point qu’ils sont transformés comme une norme établie ? Et jusqu’à quand donc ? Ou alors sommes-nous des incapables, face à une bande de malfrats, qui tue froidement à tout vent, sans répit, rançonne à tout prix, quand elle le désire, comme elle le veut, s’érige le maître du terrain, rackette sans compter et sans vergogne, ni état d’âme aucun, dans la rengaine et dans la haine viscérale, finit finalement par disparaitre miraculeusement s’évanouir dans la nature, bénéfice incontestablement d’un philtre magique, et revenir, demain, sur des bases voulues, sans qu’elle soit capturée. Un conte de fée ? La question taboue se pose avec acuité.
C’est la énième catastrophe de l’apocalypse de l’histoire, et ce depuis malencontreusement des décennies. Et les bilans amers se corsent, se ressemblent tous, et se multiplient de plus en plus à un rythme effréné et au fur et à mesure que le temps passe.
Depuis, hélas, les années 1982, où les forces rebelles, irrédentistes, indépendantistes, occultes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dirigé par l’Abbé Diamacoune Senghor (mort) et les forces gouvernementales, ont causé tant des milliers de morts civils et beaucoup de victimes militaires sans répit à nos jours .
Qui peut compter les nombreuses victimes incommensurables, sans tomber des nues, tant les charniers de cadavres se perlent, donnent la chair de poule, et ce, malgré tous les moyens de l’état, y compris même toutes les logistiques, imaginaires, en sus des stratégies extensibles, soi-disant, sont à la mesure de la gravité exceptionnelle ? Rien n’y fait. Car le mal chronique imprime sa marque digitale.
Que nenni, la rébellion en Casamance, tient tète à l’état sénégalais, devient absolument, pour l’instant le vainqueur, une zone de non droit, apparaît comme le conflit le plus long sanglant, le plus meurtrier de toute l’histoire moderne, qu’on n’ait jamais connu au pays de la téranga.
Même les civils, qui ont payé un lourd tribut ne sont point épargnés, passent à la potence, chaque jour que dieu fait.
Pour rappel, il y eut déjà tant de multiples cessez-le feu n’ont servi à rien, et tout continu dans la violence, demeure plus belle que jamais comme si rien n’était. Tous se sont révélés par des échecs cuisants.
Aucun pays limitrophe n’est épargné, ni de près, ni de loin à l’abri de rien. Pas même, d’ailleurs, la Guinéee- Bissau, proche de l’épicentre du terrorisme, ne dort plus, n’est plus à la tranquillité d’aucune sorte. Les récents et tristes derniers événements le prouvent éloquemment sur le terrain. Les mêmes narcotrafiquants de drogue circulent, pullulent partout, en semant la terreur.
Car tous les gouvernements qui se sont succédé se sont heurtés, se sont cassé les dent ; tous ont lamentablement échoué sur toute la ligne et mordu la poussière, face au monstre , ou l’ennemi public intérieur, dicte par devers contre nus tous, sa propre loi tyrannique, et sans foi au même bourbier, est devenu la chape de plomb : ou l’éternelle patate chaude n’est jamais loin. Le MFDC donne du fil à retordre à tous les gouvernements du Sénégal.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, on nous tambourine nos oreilles à longueur de journées sur les cas malien et ukrainien, ou la géopolitique, que sais-je encore, et par médias interposés. Mais on oublie souvent, celui de Salif Sadio, qui est devenu de nombreuses années, l’ennemi intérieur public numéro un du Sénégal, sous le prétexte fallacieux de l’enclavement de la Casamance, fait la pluie et le beau temps en toute impunité, dérive, joue et s’accommode de la surenchère.
Et le criminel dans l’âme surfe sur la quintessence présumée d’une indépendance de la dite région, dont le moins que l’on puisse dire, n’a pas sa raison d’être, si ce n’est l’éternel casus belli, inacceptable . Le mois de février est-il donc devenu la sacro-sainte des rebelles de la Casamance qui plombe l’avenir du Sénégal ? Les faits têtus parlent d’eux-mêmes et pour cause.
Tenez-vous bien ! Le 11 Février 2018, j’écrivais et publiais dans mon blog et simultanément dans notre site internet Sunuker. Com l’article intitulé : « Platitude de L’Etat-APR Laxiste et Ses Permanences Face aux Bouchers de Boffa Bayotte en Casamance ». Par Ahmadou Diop.
Malgré les dénégations des Rebelles du MFDC, ont du sang entre leurs mains, pour avoir commis des crimes dans le passé, comme dans le présent, balaient d’un revers de mains, se dédouanent de tout, nient orbi et urbi toute implication dans cette tuerie sauvage condamnable.
Quoiqu’il en soit, la justice doit servir, a l’obligation d’explorer librement, souverainement, et sans faiblesse aucune, toutes les pistes pour chercher et capturer les coupables désignés et les bourreaux des treize victimes. Une enquête rigoureuse, sereine, libre et indépendante, doit s’imposer pour situer les responsabilités des uns et des autres. Les innocentes populations casamançaises continuent de payer un lourd tribut depuis des décennies ».
Rebelote : la semaine dernière, les hommes du sanguinaire Salif Sadio, réitèrent le même scénario du film apocalyptique, tue d’abord 7 militaires de nos Diambars. Cerise sur le gâteau, arrête, prend en otage 4 soldats comme moyen de chantage et de pression.
Et le Sénégal, au nom de la paix en Casamance et quelle paix, pourrait-il renoncer à sa souveraineté, au point d’abdiquer, compte tenu de ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme, cette partie intégrante du Sénégal, qui est une et indivisible ?
Ou alors voudrait-on nous faire croire à un état dans un état ? En d’autres termes, qu’on le veuille ou non, pour être clair, sans la Gambie, il n’y aurait jamais eu de rébellion peu ou prou en Casamance ! La Gambie sert-elle de base arrière non assumée, pour le MFDC ? Tout mouvement indépendantiste qui perdure, bénéficie ipso facto de la complicité directe ou indirecte d’un état voisin, immédiat. C’est connu. Dans la plupart des terroristes, la foret et les montagnes ne sont jamais loin.
Les législatives du 31 juillet 2022 : Macky Sall, le guignol veut donc mesurer sa popularité ? On est dans le nihilisme le plus total. En Afrique, les Guignols pantins satellites, valets, médiocres, faiseurs de rois et d’opinion, qui ont le vent en poupe, servent de référence. Et Macky Sall, par mimétisme à Macron, sous le couvert de président de l’union africaine, durant un semestre, pour faire beau, veut laver et consolider à grande eau sa magistrature de forfaiture en vertu nauséabonde.
Les ratonnades pimentées ou les simagrées de l’escroc ne valent rien. Car le symbole du misérabiisme et du nihilisme s’exprime au Journal AL Ahram, le relais du dictateur ambiant et pour qui toute voix exprimée, est synonyme de terrorisme.
Discours du tonnant : une dérobade ou la tambouille d’un faussaire né, se donne tout seul une stature, une notoriété ou une posture internationale, imaginaire, cousue de fil blanc. Il parle de l’émergence d’une industrie pharmaceutique africaine, de crise autour du barrage éthiopien et de pandémie, pour assurer à bras raccourci, et amuser la galerie. Rien que du vent, des coquilles vides et d’un verbiage creux. De 60 à nos jours, il n’y a que le laboratoire Pasteur, une véritable pompe financière, massive, qui appartient exclusivement à la France. Qui veut-il tromper encore ?
« Leguetu kesse naxut ay bëy » ! Bizarrement, il a occulté la mise en garde de la Cédéao sur les lois liberticides et les parrainages illégitimes , illégaux. Et pour quoi s’est-il gardé de piper un seul mot sur le 3 ème mandat illégal ? Le jour où il aura l’outrecuidance de violer les clous de la constitution de 2016, qu’il faille même lui faire sa fête, et l’envoyer le même jour sous bonne garde à rebuss, comme l’ont été IBK ( paix à son âme), Condé et Cie .
Sur fond de récupération politique de bas étage, pour fêter la victoire à tambour battant « des lions » de la Téranga contre les « Pharaons », et à dessein d’engranger des dividendes et redorer son blason plus que jamais terni, MAcky Sall, l’opportuniste arriviste, saute sur l’occasion, en décrétant ce lundi, 7 février 2022, jour chômé et payé. Le résultat immédiat se passe de commentaires.
Cojer : « nous nous engageons à porter la candidature de Macky Sall en février 20224 pour un second quinquennat ». « Naarbi lumu wax ca tante mba laku dequé » : un appel du pied à la Ouattara.