Le bilan des victimes palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza s’élève à 1 232 depuis samedi
AA / Ramallah
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé mercredi que le bilan des morts dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris la ville de Jérusalem-Est, s’élevait à 1 232 Palestiniens depuis samedi dernier.
Le ministère a indiqué dans un communiqué consulté par Anadolu que « 1 232 personnes ont été tuées, dont 1 203 dans la bande de Gaza et 29 en Cisjordanie, depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza samedi ».
Le ministère a indiqué que « 5 943 ont été blessés, dont 5 763 dans la bande de Gaza et 180 en Cisjordanie ».
Dans ce contexte, le porte-parole du ministère de la Santé de la bande de Gaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré dans un communiqué de presse publié sur la page Facebook du ministère : « Les hôpitaux sont à pleine capacité, et les blessés et les malades gisent par terre en raison de l’intensification de l’agression israélienne ».
Et le responsable palestinien d’ajouter : « La coupure continue de l’électricité, de l’eau et du carburant par l’occupation israélienne constitue une menace pour la vie des blessés et des malades et provoque une terrible catastrophe sanitaire et environnementale. »
Depuis samedi, Israël poursuit de lancer des raids sur diverses zones de la bande de Gaza, entraînant des destructions massives de biens civils, d’importantes pertes en vies humaines et du déplacement des centaines de milliers d’habitants.
Samedi à l’aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».
De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur de nombreuses zones de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d’un blocus israélien imposé depuis 2006.