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Chronique du 17 Février 2015-Archive-Référendum : Alerte sur une parodie consultative en perspective en 2016 par Macky Sall. Par Ahmadou Diop

Patatras, le maquis, le hors-la loi rigide, empêtré dans ses contradictions politiques les plus effroyables de toute l’histoire du Sénégal, le revoilà encore avec ses sabots pour se dépatouiller par la ruse sur ses promesses électoralistes qu’il met aux vestiaires ! Voilà donc le manège, le grand timonier des manières aléatoires, totalitaires ou le piège d’un hold- up en 2016.

Après les esclandres des municipales de 2014 et les « affaires Sallgate Pétrotim-Arcelor Mittal », placent encore à d’autres plus monstrueux, infinis, savamment orchestrés : le référendum de clinquant. Le libellé perdra, à coup sûr, les sénégalais ne font pas preuve de vigilance.

Un risque à ne pas encourir sous aucun prix. Qu’on ne s’y trompe guère, Macky Sall, présumé président de la république du Sénégal, est en en réalité, un chef de clan, reste toujours le Secrétaire Général de son propre parti politique, l’apr, cliniquement clanique, mutualise la synergie et assure la maintenance de l’impunité des manières douteuses.

Pas d’équivoque, une seule question doit être posée et exclusivement : oui ou non pour la réduction du mandat du président Macky Sall de 7 à 5 ans. Macky mélange tout, prépare adroitement les esprits, pour induire en erreur l’ensemble des sénégalais présumés idiots.

Les propos de Tanor Dieng selon lesquels “Ce n’est pas le moment” et la déclaration hystérique de Moustapha Niasse, le ploutocrate multimilliardaire des raccourcis politiques, en disent long sur une vaste escroquerie politique pour rouler les sénégalais dans la farine, comme toujours. Un vaste complot plus monstrueux, aussi massif que celui de 2012 est en gestation, sous nos yeux pour prolonger le mandat de Macky sall en 2019.

Le prototype de l’esclandre des milliards sortis de terre, on ne sait où et comment, prépare sa troupe théâtrale, benoo yakaar en 2016, une vaste tromperie plus importante que celle du regrettable soir du 25 mars 12. Mais faut-il que les sénégalais en prennent conscience ? Une habileté politique pour faire un mandat de 7 ans et se décharger de ses promesses électoralistes.

Et le tour est joué. Les prétendues réformes institutionnelles n’ont rien à voir le référendum où une seule question prime. Macky y mettra les bouchées doubles, un fourre-tout, un foutoir à dessein de légaliser par des rapines, ses inepties suintantes (fen ] en abondance à n’en plus finir. Nous avons l’obligation de déjouer son piège pour ne pas y tomber.

Macky et sa soldatesque mafieuse de dinosaures, qu’on appelle ce cartel supplétif « de dougngourous», fidèles captifs, essentiellement composés de rats recalés, aux relents gérontocratiques, que sont ces castes de sangsues, pires que des vampires, n’ont jamais rien gagné, en politique et qu’ils appellent pompeusement benno bok yakaar . La vigilance s’impose maintenant !

Le fraudeur nègre de service, valet endurci, veut créer un consensus autour de benno bok yakaar, Ce capharnaüm d’escrocs mangent, broutent constamment dans la prairie du moment. C’est la règle. Un rituel mordant. Ouvrons donc nos yeux sur le référendum organisé par Macky , qui tient, contre vents et marées, à détourner pour son propre gré !

La platitude politique des prétendues élites serviles et malléables, est un obstacle majeur pour le développement de l’Afrique, pillée en bande organisée, constitue le socle de notre retard multidimensionnel endémique.

En Afrique, le pouvoir tel qu’il est conçu, est une affaire de famille et de clans. La salissure confirme la règle étrange. Tous les consuls généraux, les ambassadeurs, l’armée, la police, la gendarmerie, le service public, les postes stratégiques, sont entre les mains du même clan. De la foutaise tout simplement !

Le déficit chronique des leaderships patriotiques, nationalistes, à l’endroit, constitue un obstacle majeur à la démocratie et au plein développement de notre cher pays. La majorité des hommes politiques ont presque tous mangé dans tous les râteliers par un transvasement massif d’un camp à l’autre, selon la météo du moment. C’est ça l’éternel entrisme du paysage singulier de l’échiquier politique sénégalais. ! Celui qui est niché derrière les grilles d’un palais, aux apparences d’une respectabilité ne fait nullement exception à la règle : Il doit son envol grâce au pds qui l’a bien engraissé par étourdie.

Si l’on nous voulons un véritable plan Sénégal émergent, nous devons faire table rase de la classe politique obsolète, décalée de la réalité et pour « faire du sang neuf ». Cela ne sera possible qu’avec des hommes et des femmes imbus de la fibre patriotique, civique.

Le contre- pouvoir n’existant pas réellement, le pouvoir tel qu’il est pratiqué dans nos sociétés obscurantistes, déficitaires politiquement; tue sciemment la vérité et pour cause, car le vrai pouvoir démocratique est impersonnel et impartial, par principe, mais celui qui l’exerce, sans discernement, ni scrupules, peut en abuser et utiliser la justice comme étant une force auxiliaire, son bras armé, pour régler des comptes personnels et assurer sa propre cause, à dessein d’arriver à ses fins. Peu importent donc les moyens utilisés.

Quoique l’on puisse dire, tous les régimes qui se sont succédé jusqu’ici, se valent tous. Nous renvoyons tous dos à dos. Ils portent tous la même nocivité devant l’éternel. Ils sont comptables de la régression et ne roulent que pour leurs intérêts crypto-personnels, mesquins, mal placés.

C’est le cas de le dire publiquement, sans retenue, d’aucune sorte. Le moindre patriotisme, ni civisme, ne les habitent, et ils le savent dans leur for intérieur, totalement en putréfaction.

Quand on lit la presse sénégalaise on est effaré, abasourdi, estomaqué par sa capitulation monstrueuse, massive, consubstantielle à son de gré d’inféodation au régime totalitaire. Nous sommes choqués, scandalisés, outrés et horripilés par son hérésie suffocante. L’argent facile crée la régression d’une société abâtardie en pleine décrépitude irréversible

La répression banalisée, sacralisée de « l’Etat-apr » totalitaire du régime boiteux de Macky, de classe exceptionnelle des coups tordus fait le buzz. L’ignominie inquiétante est devenue une source d’allégresse. Un spectacle relayé en boucle sur toute la planète par la sarabande de l’abondance de la servitude. Une curiosité abrasive. Le dernier venu, admiré, toujours adulé est toujours admiré, le meilleur. Une particularité d’une presse inféodée change sa peau, mais garde sa nature peu reluisante. C’est un régime moribond, occulte.

Les mêmes vont retourner leurs vestes et vendront vulgairement leurs âmes, demain, lorsque Macky sera balayé politiquement par l’histoire. L’opportunisme sidérant, pathologique, est la clé de voûte de la bassesse pandémique, nationale d’une bonne partie de la société sénégalaise gangrénée par le culte de la médiocrité presque généralisée. On est dans l’absolution permanente des consciences souillées, fascisées, peu à peu, dictées par la bouffonnerie sanieuse. C’est inquiétant.

Le manque d’intuition chronique d’une certaine de caniveau est la conséquence des inepties et des dérapages totalitaires
Face à l’abdication totale de toute la classe politique de carpe par  son consentement, faisons donc bloc contre le totalitarisme du régime répugnant, moribond et ses pions, coalisés tendant à contenir toute velléité politique contradictoire !

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