Chronique patriotique pour le Changement de Régime et de Système Politique. Par Ahmadou Diop CPC.
Nous tenons mordicus à notre chronique patriotique pour le changement de régime et de système politique, comme la prunelle de nos yeux !
Le calendrier républicain sacré est supérieur aux intérêts cachés d’un accident de l’histoire.
SOYONS TOUS DEBOUT CONTRE LA DICTATURE SANITAIRE CONFISCATOIRE D’UN SOIT DISANT ÉTAT D’URGENCE CORPORATISTE ET CONFISCATOIRE À LA DEMOCRATIE.
Tout ce qui se passe en France, se reproduit instantanément et exactement, est reçu 5 sur 5 au Sénégal, comme si nous paraissons apparentés tous tondus. Nous ne sommes pas ni des robots, ni des veaux, encore moins des moutonniers. Car la réalité n’est pas la même. Mais le logiciel- caniche de l’occident, qui est dressé en coupe réglée et ses dérives permanentes confiscatoires à la démocratie, en a une autre grille de lecture suffocante, copie servilement, mécaniquement, et sans broncher, s’exécute machinalement dans une désinvolture frisant la démence.
Le calendrier républicain est supérieur aux intérêts illégitimes d’un accident de l’histoire. Qu’il se le tienne pour dit ! Il faut agir maintenant et tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard, mais avons-nous des biceps pour en finir avec le mal absolu, qui ne compte jamais dévier d’un pouce de sa trajectoire totalitaire. Ce qui l’intéresse de prime abord, c’est son surmoi et sa suffisance.
Il faut donc lui remontrer ses bretelles et le virer et régler ses comptes en toute légitimité, y compris tous ceux qui le soutiennent. La ligne droite est la plus rapide. Il est pire qu’un crocodile. Il ne sert à rien de courir, il faut partir à point. Le monde appartient à ceux qui ont des histoires glorieuses. Qu’on le veuille ou non, apparemment en Afrique, les cancres-médiocres font l’histoire à la place des minoritaires.
Qui peut donc le nier, nous contredire, en apportant des preuves matérielles à l’appui, sauf les hypocrites ou les naïfs ? Lors des campagnes électorales, les dictateurs taciturnes cachent leurs jeux, nous tarabiscotent des discours lénifiants et mielleux, mais une fois qu’ils tiennent les manettes, ils sont méconnaissables, mais changent radicalement comme des girouettes. C’est la raison pour laquelle les spécialistes en politique, disent que les promesses n’engagent que ceux y croient. Nous avons eu à maintes reprises les preuves avec le tourniquet fuyant acrobate.
Ici, chez nous, malgré nos stériles tintamarres, surréalistes, nous sommes des géants aux pieds d’argile face à un monstre ragaillardi, qui fait son tempo, et qui dicte ses lois arbitraires, ne recule devant rien, gagne extraordinairement à tous les coups.
Nous méritons bien ceux qui nous dirigent d’une main de fer. Notre laxisme et notre fatalisme ahurissant sont-ils donc synonymes de crainte ou de représailles ? Quand le vase est plein, il déborde, n’est-ce pas ? Comme le disait à juste titre, Me Wade, c’est la force qui arrête la force.
Je rappelle qu’en politique, tout se tient en toute logique. Face aux chambardements et aux convulsions suffocantes d’un aventurier, passé maître de l’esbroufe, qui agit à ciel ouvert et à la place publique par sa lâcheté corrodante, mortifère. Si nous voulons nous sortir de nos éternelles déconvenues, permanentes auxquelles nous sommes confrontés depuis fort longtemps. Agir proportionnellement au degré d’impunité devrait nous servir de déclic et de catalyseur.
Pour ce faire, si nous voulons, nous pouvons donc, mais à conditions que nous soyons unis et indivisibles, face à cet accident de l’histoire, requinqué par l’euphorie du pouvoir, qui le rend de plus en plus fou, n’était pas bien préparé pour occuper le poste, continue de enquiquiner et pour pourrir notre vie et notre existence chaque jour que dieu fait.
La pauvreté n’est une malédiction, ni un fatalisme cataclysmique , encore moins une résignation pour les pays d’Afrique, dont les sous-sols la plupart sont immensément si riches en minerais de toutes sortes, en particulier, l’uranium, le cobalt, le diamant, le zircon, le pétrole et gaz, ces dons exceptionnels que le bon dieu nous a légués par sa baraka .
Le développement pérenne d’un pays libre, souverain et indépendant, dépend de la faculté mentale et de l’esprit de rationalité féconde, avec de vrais dirigeants altruistes à l’endroit et à la place qu’il faut.
La croissance d’un pays, est non seulement un sacerdoce relève incontestablement d’une conviction politique, mais aussi d’une volonté politique.
Les vraies élites dignes, qui se respectent comme telles, doivent être des symboles et des serviteurs, au lieu de se servir elles –mêmes honteusement et gloutonnement, et qui engraissant bassement et dangereusement leurs propres familles immédiates, plastiques et sur l’autel de l’égoïsme déroutant, qu’elles mettent à l’abri de tout besoin.
C’est bien le cas du nègre de service, l’autocrate, ou le valet béni oui-oui de l’occident, dit le personnage curieux de la surcharge pondérale, du haut de son rang, qui lui colle à la peau, passe tout son temps à entretenir la culture de la trahison, pour jouir du pouvoir.
Mais en même temps, le pickpocket agit en désinvolture, comme si rien n’était, tend ses muscles si plastiques aux moindres incartades, et pour croire incarner le maître des horloges des leurres, sème la pagaille, et enrichit par devers et par-dessus toute sa bande de canailles de fripouilles alignées, qui le glorifient mécaniquement du bout des lèvres par des dithyrambes loufoques, la tète baissée et les yeux fermés.
Alors que dieu sait qu’elles n’en croient pas un seul mot de ce qu’elles disent piteusement, si ce n’est leurs propres intérêts crypto-personnels mal placés. Un tel dictateur, qui est venu miraculeusement au pouvoir, grâce à l’esclandre de ses mrds de francs CFA, qu’il a volés dans des postes de nomination TANSA BULA NEX- n’a aucune parcelle de moralité tangible, ni de fibre patriotique, visible peu ou prou.
Pour faire corps et cause commune, et à dessein de faire émerger le Sénégal, notre pays, dans le concert des nations à haute teneur. C’est la seule option salutaire qui vaille.
Nous devons créer absolument une impulsion dynamique à l’échelle nationale, et dés maintenant, les conditions obligatoires, optimales, si nous voulons aller dans le sens des progrès exponentiels, et opérer une nette rupture et totale pour le changement radical de régime et de système politique.
Pour toutes ces raisons, nous devons sauvegarder nos intérêts vitaux, légitimes et incessibles de la nation sénégalaise, il nous faut un des élites coriaces et tenaces à l’endroit et à la place.
C’est seulement à ce prisme là, et sur des bases voulues, que nous pourrions nous sortir du guêpier infernal auquel nous sommes confinés, depuis malheureusement 8 ans.
Nous n’avons d’autre choix que d’ être libres et maîtriser notre propre destin, si nous voulons rester libres, dans la postérité, et garantir en toute quiétude notre avenir, notre indépendance politique, et notre souveraineté monétaire, financière, économique et notre défense en toute circonstance, à l’instar des autres nations émergentes, qui refusent systématiquement la dépendance humiliante.
Car, en effet, nous avons l’impérieuse nécessité de bâtir un véritable état régalien, est indispensable, dans laquelle la transparence, la rupture totale, la démocratie, les libertés collectives, individuelles, fondamentales de conscience, la justice sociale la justice tout court, l’éthique et l’équité, servent d’exemple, de socle et de rigueur dans le monde entier.
Soyons debout et fiers de l’être, face à ce qu’il est convenu d’appeler un totalitarisme déroutant et offensant d’un régime moribond, calamiteux et mafieux, nie sciemment les libertés fondamentales et le suffrage universaliste, et qui tue en toute impunité toute capacité de résistance. La dictature de l’état d’urgence- qui est ce foutoir-fourre-tout ne passera pas !
Dans ces conditions, le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, aura le dernier mot, quand il voudra, triomphera, prime sur celui d’un imposteur, fait le contraire de ce qu’il dit le matin, et le récuse le soir même, qu’il faille déporter sine die et les locales et les législatives.
Alors, après avoir réduit au silence élagué et cisaillé un par un tous ses adversaires politiques, redoutables, qui lui faisaient, jadis, de l’ombre, revoilà le tyran avec ses sabots, décide de tout seul, et de façon unilatérale, via son ramassis d’assemblage interposé, a supprimé en un quart de tour, le poste de premier ministron, pour rester le seul maître à bord.
Mais le clinquant, qui ne s’arrête là, franchit allégrement le rubicond, consistent à effacer toutes les villes. L’accident de l’histoire, ou l’ignare, qui méconnaît totalement les arcanes de l’administration et toute contradiction dans un état de droit, s’en fout de tout, déterre comme jamais les vieux schémas décriés, n’en démord jamais, n’en a cure, veut imprimer à tout prix sa marque digitale, et ce, à dessein de rester dans la postérité de piètre qualité.
Au lieu de reléguer au second plan, le calendrier républicain, l’inimitable liberticide, le spécialiste des tripatouillages et des manières aléatoires, qui est imbu de sa propre personne, s’inscrit dans la régression totale et tout azimut, prend le contrepied des démocrates africains, qui respectent à la lettre la limitation des deux mandats de 5 ans.
Et il est exclu que les intérêts illégitimes d’un intrigant disqualifié et clinquant, prennent le dessus sur tout le reste. Faut-il le rappeler, l’histoire d’un peuple libre n’a de sens là où elle se passe et au bon moment.