LE BLOG D'AHMADOU DIOP

COUP DE TONNERRE ET LES DESSOUS DES SECRETS AUTOUR D’UN DIALOGUE DE FORFAITURE : OU LA CAPITULATION « DE NDAMEL CADIOR » ET OMAR SARR EN 2024 ? PAR AHMADOU DIOP CPC.

Pour nous autres, qui sommes des membres  actifs de la Conscience patriotique pour le Changement au Sénégal -CPC- ״XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW״, le parachutage du patron de rewmi  à la tête du Conseil économique social  et environnemental (CESE), bassement clientéliste, n’est ni un scoop, ni une surprise, et  ne nous étonne point. Et pour cause.

Car la tambouille d’une  forfaiture en continu, à savoir la nomination de״ NDAMEL CADIOR״comme étant  supposé chef de l’opposition  et à grand tapage médiatico-politique, sert de prétexte mensonger cousu de fil blanc,  nous renseigne de plus en plus   sur les intentions malveillantes  d’un imposteur impose son tempo et sa loi.

Il  ne reculant devant rien, quoiqu’il arrive,  veut  rester absolument  le maître du jeu, quitte même à diviser et  chambouler  toute l’opposition réunie, en mettant les uns aux autres, et ce, sur l’autel de l’impunité et de la rengaine viscérale,  n’ a eu que  du culot à gogo.

Il y a bel et bien un coup de tonnerre et les dessous des secrets autour d’un dialogue de forfaiture : ou la capitulation de NDAMAL CADIOR ET OMAR EN 2024. Personne ne peut le nier, sauf bien entendu les hypocrites et les candides.

La presse étrangère paternaliste, interposée,  autoproclamée faiseur de roi et    d’opinion,  comme d’habitude, titre  pompeusement  Macky Sall : «  un Gouvernement d’ouverture, d’unité  et de combat, que sais-je encore ? ».  Des insultes à demi-mots, dirai-je. C’est la suite logique d’un apparent dialogue de caniveau.  

Qui veut-on encore tromper ? En vérité, Macky Sall n’a pas  véritablement de pièces de rechange crédibles pour le   remplacer et sauver ainsi sa peau.   C’est pourquoi il se ligue  avec le nouveau mercenaire.  En  définitive, on peut dire  que la majorité de la classe politique sénégalaise demeure comme jamais le ciel ouvert de la  trahison. Point barre.

Quel gouvernement d’ouverture et de combat  pour qui et contre qui  et à quelle fin ? Mon œil ! Ou    plutôt un gouvernement de forfaiture.   On voyait venir le clivant en chair et en os avec ses sabots, n’est pas à son coup d’essai.  C’est une entourloupe  et  un enfumage classique, sont destinés à affaiblir  davantage l’opposition à sa plus simple expression, et d’isoler en particulier le PDS et Ousmane Sonko.  

Il n’y a pas eu d’élection présidentielle transparente, démocratique et apaisée au Sénégal en février 2019, mais un hold- up électoraliste, digne d’un banditisme  comme tout le reste d’ailleurs.  L’ex édile   de Thiès pouvait-il  donc  ignorer les dessous et le dialogue politique de bas étage  autour de  ce scandale parmi tant d’autres ?  Je ne le crois pas, par  son long silence coupable.

Le plan  savamment diabolique bien élaboré, et au nom de la traque des biens mal acquis à géométrie variable et  au double standard , le fils de son père, Karim Wade, a été déporté manu militari et en catimini  au Qatar, et ce,  sans état d’âme.  Quant à  Khalifa Sall, le maître  absolu de  la Capitale Sénégalaise, qui avait  eu lui aussi des ambitions politiques légitimes, perdait sa  qualité de député-maire avant d’être  charcuté et traîné dans la boue comme étant considéré un malfrat.  Alors, « Ndamal Cadior »- Idrissa Seck, le  patron  de rewmi, est sorti lui aussi de « l’école du Wadisme », et président du Conseil départemental de Thiès, s’autoproclamait  bruyamment broc à bric non seulement le cheval de Troie de la démocratie, mais  l’adversaire politique numéro un  contre le Tyran en place, dit «  L’Envoyé Spécial  Colonial  attitré en Afrique  et  Accrédité  à DAKAR ».

Compte tenu du climat délétère en permanence, hélas, depuis le regrettable soir historique du 25 mars 2012, à nos jours, et surtout à la veille des scrutins de pacotille habilement bien gardés dans le secret des dieux.   Aux yeux d’une certaine partie de  l’opinion publique sénégalaise, l’ex premier ministre du Pape du Sopi, du haut de son piédestal,  n’a jamais pourtant  remis en cause publiquement l’ingérence et le nazisme monétaire coloniale,  ni piqué un mot  sur le scandale du pétrole et gaz du Sénégal, nonobstant les  cris d’orfraie des patriotes inaudibles sont  noyés par le vacarme médiatico-politique. Malgré son silence, il  suscitait donc l’espoir par ses séquences épistolaires, habituelles contre celui qui fait le contraire de ce qu’il  dit, et dont les promesses n’ont jamais valu un sou. Ceux qui se ressemblent, tôt ou tard, finiront par se rejoindre et s’assembler. Pour la plupart des  prédateurs sur  la chose publique, la politique n’est ni un sacerdoce, ni une conviction, mais elle est fondée exclusivement   sur des ambitions  crypto personnelles et sur l’autel de l’égoïsme.

Ousmane Sonko, ,  et auteur  du brulot”  Pétrole et gaz au Sénégal”  :  Chronique d’une spoliation “, leader charismatique de Pastef, le résistant, patriote digne,  distingué, très apprécié, malgré les lourdes menaces, dont il est l’objet,  tient bon,  galvanise les masses populaires, renforce son aura de plus en plus, suscite l’engouement et les adhésions, dérange-t-il par son verbatim  percutant ?

Pour rappel, Demba Kanji, le juge politique, aux ordres du planificateur, lequel  après avoir mis en haleine pendant des heures tout le pays,  finit par  confirmer   mécaniquement et  à la lettre  le chiffre  bidon  de 58,77 %, des suffrages, et en faveur  de celui qui a réécrit d’avance à maintes reprises le scénario du film, et gagna à tous les coups et à bras raccourci. Comme prévu,  l’ancien premier ministre de  wade, pour faire beau,  se classe deuxième, et  se voit attribuer  un score 20,50%.  Ousmane Sonko (15,67%), le leader charismatique de PASTEF à qui d’ailleurs on a déjà  callasse      volontairement  et par l’arbitraire et la tyrannie son QG.

Ce qui est cocasse et surréaliste, c’est que le score d’Idrissa Seck, qu’il est censé obtenir, ne reflète nullement sa prétendue qualité de  chef d’opposition. D’autre part,  au niveau de l’assemblée nationale actuelle,  le Pds  a plus de  députés  que le  parti politique rewmi .  Son entrisme dans le gouvernement de capharnaüm était prévisible, au fur et à mesure que les jours passent.  

Pour des raisons de politique politicienne,  IDRISSA  Seck  est désigné  par le kleptocrate des ritournelles, se loge comme  président du Conseil  économique social et environnemental, qu’est cette caste de recalés toxiques, corrompus et clientélistes, par  définition. Car le symbole caractériel  de la pagaille, de la corruption, des transvasements, de la transhumance et du  cannibalisme politique, qui n’a que des  arrière-pensées obsolètes, exhume par devers  et contre vents et marrées,  les vieux schémas décriés,  prend les devants, à la seule fin de croire par la baguette magique, rafler la mise. Pour ce faire et arriver à ses fins de basse besogne, il compte s’appuyer sur son pourfendeur, de sorte que le moment venu, face à la fronde généralisée, il confectionne deux options.

Par opportunisme, le natif  de  Thiès, transhume  dans la perspective de mieux rebondir demain, et peut être même d’occuper le haut du podium, et protéger en même temps son actuel mentor de toute poursuite judiciaire. Peu ou prou  Aujourd’hui, il partie  de la galaxie des maîtres des reniements et des  transhumants, dont la plupart  ont  mangé, brouté dans tous les râteliers,  et retourné leurs vestes sans vergogne, ni scrupules. La fin justifie les moyens, fussent-ils  abjects.  Le patron de rewmi n’échappe pas à la règle des politicards sénégalais, soumis et  en bande organisée.  

C’est ça la particularité du paysage étrange sénégalais décousu.   A l’instar de Kabila,  soit, il   désignera sa future  marionnette, soit il rempilera comme Alassane Ouattara. Personnellement je crois à cette dernière option, comme tout félon digne de lui, qui foule du pied la loi fondamentale. Nous ne sommes au bout de nos peines.

 On marche bien sur la  tète.  Depuis fort  longtemps et  surtout  à la suite de la défaite du pds, lors de la présidentielle de 2012,  OMAR SARR   était plus apériste que militant  du Sopi,  dans les faits  matériellement prouvés,  en   et faisant  les yeux doux à l’aventurier déclaré, non éclairé.

Ce qui m’amène à poser les deux questions suivantes :

-Une alternative constitutionnelle est-elle donc possible   au Sénégal ?

-À  quoi sert la limitation du mandat présidentialiste si ceux là même, qui l’ont élaborée par écrit, la violent systématiquement sans moralité, alors qu’en  Europe, elle est consensuelle ?

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