Transition au Mali et les Caprices Intolérables de la CÉDÉAO : Sens Dessus Dessous. PAR AHMADOU DIOP CPC.
Reparlons donc sans tabou, ni filtres des incohérences et les contradictions absolutistes d’une futilité chimérique !
Au lendemain de la défenestration salutaire « d’IBK », qui est désormais sous bonne garde de la junte militaire. Bizarrement par magie, et on ne sait par quelle mouche a piqué la CÉDÉAO, absolutiste, et dont l’incongruité de la démesure abracadabrantesque, est égale à elle-même, agit en bande organisée, fait son bruyamment son numéro, prétend se donner une posture de piètre qualité.
Pis, elle outrepasse ses prérogatives supposées, s’ingère dangereusement, et ce par le vacarme systémique, mécanique de ses séquences absolutistes, usuelles, démentielles et ses ratonnades hystériques, massives à la pelle, fait fi de toute sérénité, se mêle dans les affaires politico- maliennes, au point d’imposer son diktat et son tempo. La junte militaire n’a jamais eu l’intention de confisquer le pouvoir et pour cause, remettra normalement le pouvoir dans un délai maximum de 18 mois. Les tyrans inamovibles en jointure Am Guinaw prennent le contrepied des nouvelles militaires maliennes. Il y a lieu de parler de deux poids et deux mesures qui s’opposent. Qui peut le nier ?
Compte tenu de la situation exceptionnelle, délétère et en continu, l’oligarchie militaire- ou la Grande Muette, qui est plus galonnée que l’armée malienne réunie- compte au moins dans ses rangs plus de 30 officiers supérieurs que nécessaires, est massivement ravitaillée par les impôts et les taxes de toutes sortes des sénégalais et des sénégalaises, peut-elle rester vraiment neutre et équidistante, en s’accommodant à la tyrannie chevaleresque, ou suivre le pas des militaires maliens à la lettre ?
À cet effet, après 18 mois et des réformes salutaires rigoureusement pensées et bien élaborées dans le sens des progrès pérennes, notamment le changement nécessaire en profondeur de la constitution moribonde, pour rétablir la démocratie et les libertés fondamentales, qui sont bafoués par le valet en chair et en os.
Ce n’est pas acceptable que la poupée, qui ne respecte jamais sa parole donnée, engraisse en toute impunité et en toute circonstance, et sa famille immédiate et sa caste de ribambelle de vautours et tout son clan, ne manquent de rien, sont à l’abri de tout besoin, vivent dans une opulence exhibitionniste, cynique, pendant que tout le reste trinque et trépasse, patauge dans les inondations cycliques dans une misère chronique cataclysmique et à l’indifférence quasi générale ?
Aussi surréaliste que cela puisse paraître, car d’un côté, la CÉDÉAO, qui est ce Géant Virtuel et aux pieds d’argile, met la pression sur le Mali, tandis que de l’autre côté, elle fait profil bas sur la dynastie des dictateurs incorrigibles africains, nègres de service, qui foulent du pied la constitution de leurs pays respectifs, qu’ils balayent d’un revers de main, mais passe sous silence la candidature illégale d’Alassane Ouattara, l’aventurier, a invalidé par son culot démesuré, le dépôt de candidature de Laurent Gbagbo, le Tigre Réel de la Côte d’ivoire.
Pour éviter la contagion dans la sous région et contenir l’hémorragie des coups d’état, le symbole du désordre et de l’esbroufe et aux ordres des impérialistes et des lobbies militaro- industriels capitalistes ; à dessein d’asphyxier tout un pays entier, libre, indépendant et souverain, veut à tout prix le contrôler, en le mettant à genoux et sous tutelle, par le chantage et au moyen de la pression apocalyptique.
Voilà donc l’amateurisme conformiste d’une prétendue solennité, qui es digne d’elle, pour exister virtuellement sur la scène internationale des leurres , occulte par devers et par dessus tout le casus belli le clan des câbles farandoles unifiés de la Françafrique, tous sont tenus en laisse, et dont l’impunité exponentielle, est corrélative à son degré de servilité, constitue à n’en pas douter un secret de polichinelle. L’impunité outrageante des médiocres dictateurs inamovibles, est source de casus belli et d’indignité, qu’on le veuille ou non ! Les élites serviles africaines, infantilisées et alignées jusqu’à la moelle, compte tenu de leur docilité renversante. Cela devient une norme établie, depuis les indépendances formelles de la décadence. Pendant que l’UA et la CÉDÉAO, qui sont fidèles et égales à elles mêmes, s’accommodent sur le cas du Mali, pour y trouver une soi-disant renommée internationale imaginaire, cachent son incurie manifeste.
Car les mêmes cancres pantins, suppôts, mercenaires-imposteurs, déclarés béni-oui -oui, s’y logent, en se coalisant tous en véritables ridicules défroqués, jusqu’à l’abime, se tissent en toiles d’araignée, dont Macky Sall, himself le dictateur- le renégat, se convertit en girouette, interdit tout, sous n’importe quel prétexte farfelu, bidon, dont le moins que l’on puisse dire, n’a jamais tenu ni de près , ni loin ses engagements électoraux, ni répondu peu ou prou à nos attentes sociales urgentes. La prétendue rupture en bandoulière n’a jamais produit ses effets escomptés, puisque le tonnant kleptocrate, digne de son rang, a bien gardé son mandat présidentiel de 7 ans, alors qu’il avait promis de le réduire à 5 ans.
La consultation de mars 2016 s’est transformée en parodie référendaire- DEUM. Idem aussi pour les rapines et les cirques législatifs du 30 juillet 2017, ne sont jamais déroulés dans des conditions optimales, sereines, apaisées, transparentes et démocratiques. La bête immonde, qui n’est pas à son coup d’essai, loin de là, a repris du poil, et remis le couvercle, réécrit d’avance le scénario du film en 2019. Que nenni, la mascotte, charlatane, qui apparaît sourde, muette et aveugle, met le curseur sur la junte militaire, est pourtant majoritairement composée de franc- maçons, affiliés à la charte de l’impérialisme, a validé sans vergogne ce qu’il est convenu d’appeler un véritable hold-up électoral au Sénégal cousu de fil blanc, n’en est pas un .
L’impunité d’un délinquant financier et sa canaillerie de famille engraissée par les postes de nomination Tansabula nex.
Pour rafraichir les mémoires et par-delà la résilience pédagogique patriotique, le 24 juillet 2014, j’ai écrit et publié un article intitulé Macky abdique : « Marième Faye gouverne ».
Le même le tourniquet Macky fulmine : « 3 ÈME mandat c’est fini », change son fusil d’épaule, comme un caméléon, entretient le doute, n’ a que des intentions malveillantes, se braque, cisaille et élague sans scrupules et sans état d’âme, un par un son camp qui ose répéter les mêmes éléments de langage : “ MUUT MBAA MOT “.
Quoique l’on puisse dire, les chiens de garde de l’impérialisme en bande organisée plombent, et freinent durablement les mécanismes fonctionnels du développement de l’Afrique, et compromettent dangereusement l’avenir du continent à l’échelle supra nationale.