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Economie

Le Fmi table sur un taux autour de 10 % en moyenne sur la période 2023-2024

« Les effets de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix des matières premières pèsent sur l’économie sénégalaise. L’activité dans les secteurs secondaires et des services a ralenti au cours du premier semestre de cette année, ce qui a conduit à une légère révision à la baisse de la projection de croissance à 4,7 %. Cependant, l’inflation a atteint un niveau record sur plusieurs décennies de 11,2 % en août, sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires (17,3 %), ce qui a un impact négatif sur le niveau de vie des ménages. L’inflation moyenne en 2022 devrait maintenant atteindre 7,5 % », explique le responsable du Fmi.
 
Il a relevé que les recettes budgétaires recouvrées à fin septembre ont été plus importantes que prévu, mais la forte hausse des subventions à l’énergie a conduit le gouvernement à décaler certains projets pour contenir le déficit budgétaire au niveau visé de 6,2 % du Pib.
 
«À moyen terme, les perspectives de croissance semblent être plus favorables et se situent autour de 10 % en moyenne sur la période 2023-2024, grâce aux activités de production de pétrole et de gaz, et l’inflation devrait progressivement retomber à 2 % », déclare Edward Gemayel. Selon lui, bien que le projet de budget pour 2023 prévoie une réduction du déficit budgétaire, les efforts d’assainissement sont insuffisants compte tenu des contraintes fortes de financement et de la vulnérabilité croissante de la dette publique. M. Gemayel souligne que des objectifs plus élevés en matière de mobilisation des recettes et des engagements forts pour supprimer progressivement les subventions à l’énergie sont nécessaires. À cette fin, les autorités sont encouragées à renforcer le recouvrement des recettes, à éliminer les exonérations fiscales onéreuses, à rationaliser les dépenses non prioritaires et à prendre les mesures nécessaires pour réduire les subventions à l’énergie tout en protégeant les plus vulnérables par des mesures ciblées.
 
«Le renforcement de la résilience de l’économie sénégalaise face aux multiples chocs et la constitution de marges de manœuvre pour faire face aux chocs futurs dépendent de l’avancement des réformes structurelles clés, à savoir : (i) rationaliser les dérogations au code des marchés publics pour le secteur de l’énergie et finaliser la révision de son cadre juridique pour limiter strictement les dérogations aux appels d’offres ouverts et concurrentiels, (ii) accélérer la mise en œuvre de la stratégie de recettes à moyen terme (Srmt), et (iii) préparer et exécuter la feuille de route pour la maîtrise et le meilleur ciblage des subventions à l’énergie.
Adou FAYE

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