JUSTICE - TRIBUNAUX - POLICE

LE GARDE DES SCEAUX DURCIT LE TON DANS L’AFFAIRE ADAMA GAYE

« La Justice ne permettra plus à quiconque, quel que soit son statut, de fouler aux pieds, par ses paroles ou par ses activités, les fondamentaux de la République, car des institutions faibles, banalisées ouvrent la voie à la déstabilisation du pays »

En garde à vue depuis lundi 29 juillet 2019, le journaliste Adama Gaye, poursuivi pour publication de propos contraires aux bonnes mœurs et offense au Chef de l’Etat, pourrait être présenté au procureur de la République ce mardi. Et, il semblerait que le journaliste n’est pas encore sorti de l’auberge. D’autant que le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a durci le ton pour dénoncer les écrits du journaliste. Selon Me Malick Sall, l’Etat n’acceptera plus que les fondamentaux de la République soient foulés aux pieds. Désormais, prévient-il, les forfaitaires seront traqués et poursuivis devant la justice.

Pour le garde des Sceaux, Adama Gaye a insulté l’institution qui est le président de la République. « La justice ne permettra plus à quiconque, quel que soit son statut, de fouler aux pieds, par ses paroles ou par ses activités, les fondamentaux de la République, de fouler aux pieds les institutions parce que des institutions faibles, banalisées ouvrent la voie à la déstabilisation du pays », a déclaré le ministre de la Justice.

Malick Sall promet de prendre toute sa responsabilité dans cette affaire pour que justice soit faite. « C’est à moi qu’on a confiées les institutions de la République. J’assure, dans cette affaire, ma totale responsabilité. Je ne peux pas, personnellement, voir un individu, par ses écrits, par ses déclarations, passer son temps à insulter le président de la République qui incarne l’institution la plus haute de notre pays. Je ne peux pas rester les bras croisés et j’assume ma totale responsabilité dans cette affaire. Le parquet est saisi, une information judiciaire est ouverte », a soutenu Me Malick Sall qui présidait, ce 30 juillet 2019 un forum sur le dialogue entre juges et juridictions de fonds organisés par la Cour suprême.

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