« Le Nouveau Napoléon en Miniature » sous l’habillage Colonial ? Par Ahmadou Diop.
Le président Emmanuel Macron en Afrique : » le Nouveau Napoléon en Miniature », déclaré, était-il donc venu sous l’Habillage Colonial abusif ? Tout est possible, nonobstant les discours lénifiants et mielleux.
« Aussi longtemps que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur, dit un proverbe africain ». En d’autre terme, le monde appartient à ceux qui ont une histoire. En toute humilité, c’est ma conviction.
Les mercenaires ne peuvent être au même niveau que leur vainqueur qui garantit la sécurité de la ribambelle des Doungourous- Camériers- valets de service et qui les assiste massivement en logistiques, se sert en nature, sans qu’il eût besoin d’en discuter avec ces derniers.
Les rafles saisissantes des marchés publiques des entreprises étrangères en Afrique francophone, en particulier, françaises, me semble-t- il, apparaissent nettement pires que celles du Vél d’Hiv » qui ont été opérées par le troisième Reich au pays de Marianne en 1942-1944, obéissent toutes à une concurrence totalement déloyale, au point que les compagnies, nationales ou extra africaines, sont relayées au second plan, passent et restent peu fiables, laissent de places à ces dernières.
Des télécommunications, en passant par la Sénélec, la SDE, le chemin de fer du Ter Diamniado, l’autoroute à péage au Sénégal, sur laquelle se trouvent exclusivement les stations d’essence, la compagnie totale, entre autres, pour ne citer que celles-ci, appartiennent toutes à l’ancienne puissance coloniale, qui se frotte les mains. Est-ce donc un hasard, une coïncidence, ou une compétence. ?
(BP) acquiert par devers à côté de kosmos energy 49,99 %, écrit-on est dans Kosmos BP Sénégal, détient une participation de 65 % dans les Blocs de Cayar Offshore Profond et de Saint-
Ce n’est pas tout, puisqu’au Sénégal, le groupe pétrolier français Total, reste plus que jamais présent en Afrique, notamment au Congo Brazzaville et ailleurs sur le même continent, en sus des stations d’essence citées, plus haut, entre désormais dans la danse au gaz et pétrole du Sénégal, met sur la table la bagatelle de 100 millions de dollars, a signé avec les autorités sénégalaises actuelles, le 2 mai 2017 dernier, deux accords en cas de découverte, concernant le bloc de Rufisque Offshore. Profond, alors que PétroSEN, une Société de droit sénégalais n’en détient que 10 % de son pétrole, s’apparente nettement à une aumône, et qui contrastent parfaitement avec les 30 %, que l’on a attribués à Pétrotim Corporation, appartenant à Aliou Sall, n’est que le prête- nom de son complice de sang.
Alors que les richesses naturelles, immenses africaines devraient nécessairement soulager les populations pour les faire sortir de la misère sociale, chronique, ne servent qu’aux autres états extérieurs et ceux qui nous oppriment.
L’Exposé Colonial en continu en Afrique des Nègres de Service en Flétrissure. « Le nouveau Napoléon » en Miniature, qui se drape sous l’habillage burlesque, expansionniste, s’attendait, bien sûr à l’épineuse question du F CFA, ou le Nazisme monétaire, colonial, notamment le colonialisme français très soft en Afrique francophone des clowns, prend les devants, pour croire balayer d’un revers de main une évidence, comme si nous sommes des gueux.
Qui parle, se découvre et s’expose. Qui se sent morveux, se mouche. Un aveu de taille qui rime avec la Com’ coloniale. Circulez, il n’y a rien à voir ! C’est une certaine façon de labelliser par des pirouettes chevaleresques, ce qui devenu un véritable secret de polichinelle.
Emmanuel Macron signe et persiste, juge «ridicule», la polémique sur ses propos à Ouagadougou
De tels discours si écrasants révèlent incontestablement une arrogance doublée d’une suffisance et auxquelles d’ailleurs, nous devons y apporter des réponses adéquates, proportionnelles , face au mépris de la grandiloquence et aux taux d’adrénaline démesuré, dont on ne saurait passer sous silence.
François Compaoré, le frère du tyran Blaise comparé, qui est accusé d’avoir un crime contre le journaliste Norbert Zongo, lequel dans l’exercice de ses fonctions, fut vif brulé par le frangin du dictateur en exil en Cote d’ivoire, se trouve actuellement à Paris, malgré les demandes à répétitions des autorités Burkinabé pour l’extrader, dans son propre pays , où il a commis le crime abject. Est-donc une ingérence sournoise dans les affaires d’un pays libre ?
Cela étant, en effet, Emmanuel Maron, effectuera, ce mercredi, 6 décembre 2017, une visite officielle en Algérie, changera radicalement sa tonalité, qu’il apaisera par la pédale. Je vous le promets en toute connaissance. wait and see ! Qui vivra, verra ! Fût-il le président de la république de la cinquième puissance mondiale nucléaire, ne prendrait aucun risque.
Car ce pays ne se laissera pas marcher sur les pieds, pour être humilié, écrabouillé et traité de tous les noms d’oiseaux, comme c’est toujours le cas en Afrique des valets enferrés, tous alignés, matelassés – Tali ñareet- suku ram-tup-djébulu- intégralement dressés en coupé réglée, s’exécutent bassement, machinalement et mécaniquement, face à la moindre incartade et au triomphalisme du gendarme colonial ubiquitaire.
Or, on l’oublie souvent, l’Algérie n’est pas n’importe, ne se laissera pas humilier. Nous pourrions parier que dans l’hypothèse où le président français franchirait le rubicond, ce serait immédiatement la réponse du berger à la bergère en temps réel et simultanément.
Mais je pense qu’il très sera lucide, et raisonnable, lorsqu’il s’agit de ce pays qui a arraché sa liberté les armes à la main, contrairement à nous, qui avons prêté le flanc, pour avoir obtenu l’indépendance de l’indécence sur un plateau d’argent, qui est synonyme de la dépendance systématique.
Sur la lutte contre le terrorisme, les acteurs politiques, qui sont très prolixes, le savent, mais ne le disent pas tout haut pour des raisons idéologiques géopolitiques et propagande, occultent sciemment la participation financière de l’Algérie.
Certes, elle [ L’Algérie] n’est pas présente matériellement sur le terrain, mais a mis sur la table 100 Millions de dollars dans le Sahel des G5, alors que les plus bavards, qui s’autoproclament les pompiers de service, n’ont déboursé que la moitié, et le reste est payé par l’Afrique de l’ouest, passe à la caisse
Naturellement, si nous avions eu une véritable indépendance avec des élites politiques à l’endroit, elles répondraient au coup par coup et par rapport au degré de la condescendance sidérante, mortifère. Mais que voulez-vous ? C’est l’envers du décor au sommet de nos états fantoches, ridiculisés, qu’on le veuille ou non; parce que nous n’avons que des moutons tondus à tête de nos états satellites jusqu’à l’os ;
l’Algérie protège jalousement son espace aérien et terrestre, et quelle que soit la puissance, d’où qu’elle puisse venir, n’osera le violer, dicte elle même sa propre loi, conformément à son indépendance à laquelle elle tient comme la prunelle de ses yeux, contrairement, aux pays africains francophones, « talibanisés « . Ce qui se passe sur le FCFA n’est que la face cachée émergée de l’iceberg, reste valable pour le reste , d’autant plus que le Sénégal qui se déclare libre, souverain et indépendant, devrait avoir le choix d’opter pour une politique multilatérale tout azimut, afin d’opérer une rupture totale, qui consiste à sélectionner rigoureusement, librement en toute souveraineté, d’autres partenaires plus flexibles et plus compétitifs à travers le monde, et ceci sur la base de nos propres intérêts légitimes, incessibles, et ceci sur des bases voulues entre gagnants et gagnants, à l’instar des autres nations émergentes.
Depuis 1963, date à la quelle Senghor a opéré savamment un coup d’état contre Mamadou dia, jusqu’à nos jours, principalement, sous le magistère bancal du tonitruant, Macky Sall, le Référent de la Françafrique, continue son braquage électoral permanent.
Qui peut ignorer les escalades des puissances impérialistes qui sont en totale toute osmose, se disputent entre elles et le gaz et le pétrole sénégalais en abondance, qu’elles exploitent librement, pour parachever le régime colonial, décousu, en place de la servitude ?
L’impôt colonial prend d’autre formes plus habiles – à savoir les marchés exclusifs, sont réservés exclusivement à l’ancienne puissance coloniale, reste plus que jamais la principale maîtresse absolue du jeu , arrache tout , règne sans partage, imprime sa marque de fabrique, nous amène de plus en plus qu’hier, vers le sous le joug colonial qui ne dit pas son nom.
Alors, le serpent aura beau à faire, aura beau changer sa peau, tel un caméléon, mais gardera sûrement sa nature qui lui colle à la peau.
Les africains, qui sont pris en tenaille entre la Libye et l’Italie, se vendent aux enchères, cela constitue un véritable crime contre l’humanité.
De telles ignominies relèvent de la responsabilité de nos états pantins. L’esclavagisme des kamits rime avec Antikamitisme et Antipanafricanisme.
Les africains ne sont pas des noirs, mais des kamits bon teint – car selon Cheikh Anta Diop, le kamit, le scientifique égyptologue, l’esprit éternel, fertile, le linguiste, inégalé de toute l’histoire de l’humanité hors pair- de classe exceptionnelle, le tenace le plus coriace, intellectuel, Sunu diambarji, les égyptiens antiques, ne se faisaient jamais appeler des noirs, mais sous le terme kamit- Heum- ou alors voudrait-on les assimiler à la notion de charbon ? Tout ce qui est noir présumé, sent mauvais- Ce qui est déjà une insulte et une incongruité.
Le terme de Kamit doit être inscrit de marbre dans le droit international. Mais faut-il que nous ayons des médias libres qui soient à la hauteur et le sens de l’honneur , pour porter le message à l’échelle planétaire internationale.
Après le passage de ses devanciers de la même trempe, les incursions cataclysmiques d’Emmanuel Macron, qui ne déroge point à la règle établie, s’arroge, entre les lignes, » le nouveau napoléon » en marche irréversiblement sur ses colonies d’Afrique, qu’il tient par la corde.
La mise en scène d’Emmanuel Macron, peu convaincante, selon la quelle il n’y a plus de politique africaine de la France, n’est qu’une boutade, ne nous engage nullement, qu’il faille nécessairement le croire aux mots par son verbatim, emphatique, n’est qu’une ruse, qui en dit long sur son discours Colonial, tempéré crypté, comme en témoignent ses prédécesseurs, tous sont animés de la même veine.
En Afrique, des potentats, des courbettes, minables véritables bouchers, génocidaires tortionnaires, notoirement sanguinaires, criminels dans l’âme en totale putréfaction, n’ ont que des bouches tordues , s’érigent victimaires des leurres et les vainqueurs des coups de canon , les poste de président de la république, grâce à la culpabilité avérée et à la complicité tacite directe de ceux qui s’arrogent les acrobates de la démocratie mondialiste de l’arbitraire, les assistent à coup de logistiques tout azimut, avec leurs puissances de feux et aux moyens de guidage laser , tandis que les panafricains- kamits, innocents, martyrisés, croupissent dans les geôles suprémacistes blanches de la police politique, dite la CPI.
Les parodies d’indépendances dynamiques de la dépendance systématique des gouvernements africains, tous restent tous des laquais invétérés, préfèrent plomber le développement, et porter, hélas, la corde au tour de leurs cous, marqués au fer rouge.
Lorsque les fascistes africains, pavoisent, plastronnent piteusement, lâchement dirigent, d’une main de fer, pillent par des politiques renversantes et qui livrent automatiquement toutes les richesses immenses des 14 pays, tous assujettis au maître colonial, il n’y aura jamais ni de salut pour l’Afrique, ni pour son avenir.
Aussi effroyable que cela puisse paraître, le tyran sénégalais, qui n’a aucune parole, si n’est ses dénégations et ses discours décousus à l’emporte pièce, délocalise indignement son Conseil des ministrons à Paris et qui commande plus de 30 millions d’euros d’armes à la France.
On peut légitiment se demander s’il n’y a pas eu vraiment en continu une politique africaine de la France dans les faits têtus, que l’histoire retiendra à jamais ? Et pour cause. Sous le magistère ombrageux, le bilan est si lourd, n’est que la cachée de l’iceberg, dont nous ignorons la somme exacte, car les emprunts obligataires sont plus que catastrophiques, qu’on a tendance à le croire.
Que nenni, la rhétorique coloniale, abracadabrantesque, adoucie pour faire beau, justifie, en vérité, la venue d’Emmanuel Macron en Afrique, en particulier la côte d’Ivoire, qui est aussi le terrain de prédilection et le porte drapeau- étendard de la servitude, porte incontestablement un caractère colonial, total, en bandoulière, des intérêts expansionnistes, non avoués, comme arrière-plan, entre dominateurs et dominés, avait un double objectif majeur:
- Tout d’abord, renforcer et verrouiller davantage le mal de l’axe de l’escarcelle de la ribambelle thuriféraire des tyrans, unifiés et arrimés à l’hégémonie coloniale, symbolisée par le sommet de la francophonie sur l’ensemble des pays fantoches, satellites de la France
- Ensuite, la pose de la première pierre du métro abidjanais et la signature concomitante des contrats coloniaux, pharaoniques, élastiques en continu avec son homologue de nom, Alassane Ouattara, l’un des valets les plus sûrs des mercenaires et des pires dictateurs, attitrés de la sous-région.
Car le despote servile, digne de son rang, pourrait rempiler, se dédouaner, se renier encore, pour se représenter contre toute morale politique, aux présidentielles de 2020, et sous la bienveillance effective, active, des mêmes parrains, qui vont tous mordicus, le couvrir, le soutenir de façon souterraine et dans le secret des dieux, le moment venu.
Lorsque l’état français finance le métro abidjanais à hauteur de plus d’un million d’euros, que les entreprises Bouygues, Alstom, que sais-je encore, construisent. Peut-on réellement parler de la fin de la françafrique ? S’agit-il donc d’une coopération voulue, présumée, ou d’une commande recommandée, dictée dans l’art des secrets des dieux, en échange des services rendus et de la crise postélectorale ?
Autrement dit, apparemment, tout est prétexte pour donner du travail à l’ancienne puissance coloniale en Afrique des guignols.
Pour ce faire, comme à Dakar le fameux Ter inutile, se construit à l’endroit des habitations, dont les riverains sont forcés à déguerpir, tous mal indemnisés, n’en veulent pas, car à leurs yeux, il ne présente aucune garantie fiable, en termes d’emplois et d’économie pérennes, si n’est qu’il obéit étroite à la demande pressante, clientéliste du gendarme colonial, qui reste impatient.
Toute chose est égale par ailleurs. car ledit métro ivoirien, quoique l’on puisse dire, peut être qualifié d’inspiration étrangère, sert d’apparent, n’a d’autre raison que de satisfaire à la commande d’un diktat, pour lui donner soi-disant une caractéristique légale, transparente.
L’autre compère , tyran sénégalais, converti en nègre de service en place, encombrant, crache lui sur ses promesses électorales, comme système de gouvernance totalitaire, se niche derrière les grilles d’un palais sous l’apparence peu respectable.
En Afrique, les populations s’appauvrissent, s’amincissent davantage, ne mangent jamais à leur faim, ne peuvent pas se soigner, ont d’autres priorités- à savoir la santé, l’éducation, le travail etc., payent quotidiennement un lourd tribut apocalyptique, sont criblés d’impôts et de taxes de sortes sur les règnes onéreux des dictateurs- mercenaires, qui s’engraissent tous sur les deniers des états, avec une désinvolture infâme, ne travaillent que pour le compte de ceux qui les tiennent en laisse par la corde.
Or, l’homme des coups de canon, ou l’hébergeur de son acolyte, dictateur burkinabé, en l’occurrence, le soldat Blaise Compaoré, le fugitif, est logé gratuitement et gardé en toute sécurité par les frais du contribuable ivoirien, veut rendre service, tient à rendre l’ascenseur à ses envoyeurs, qui l’ont mis sur orbite dans des conditions scandaleuses, est preneur, et en échange, Paris garantit, alors, tous les services après-vente, et auxquels s’y ajoutent de faon inconsidérée, les frais annexes exorbitants pour le bonheur de son préteur, lequel renégociera à temps voulu, les contrats impérialistes, faramineux, aussi longtemps qu’il le jugera sera nécessaire, des années durant.
Pis encore, le préfet de la Côte d’Ivoire, en met toujours des couches épaisses, construit son nouveau palais avec l’argent du contribuable racketté, siphonné, dévalisé. Et qui bâtit donc ce somptueux édifice, versus colonial ? Et à quelle fin ?
Dans les deux cas cités, c’est-à-dire l’ouvrage ivoirien et sénégalais, qui profitera le plus donc des dividendes politico- financiers ? Ce ne sont pas, les citoyens laminés, paieront inéluctablement le prix fort par des taxes et des impôts aberrants, seront davantage plus renforcés plus jamais.
Comment croire à la fin de la françafrique, quand les entreprises françaises en Afrique des élites labinisées, raflent automatiquement toutes les parts de marché sans appels d’offres, ni discussions possibles.
Sommet de la guigne ou le prolongement des Tirailleurs Sénégalais des comédiens Bergers colonialistes Macron : fait escale au Burkina Faso, où il prétend donner un cours Magistral Colonial de sciences politiques, avant d’atterrir à sa destination, qu’est la Côte d’Ivoire, où le nouveau du valet, venu dans les mêmes fourgonnettes françaises.
L’homme ne s’arrête pas là, continue sa route au Ghana, le pays de Kwamé Krumah, dont il fait étrangement les louanges.
Le chef de l’orchestre colonial qui joue drôlement son rôle colonial, dirige les opérations et mène la danse , perpétue la francophonie qui est cet instrument politique de domination culturel, économique, financier linguistique : tient la vedette, s’arroge » le nouveau Napoléon » et dresse en carpe ses sujets taillables , corvéables à merci, qui s’exécutent comme ses esclaves de droit divin. Voilà naturellement, ce qu’il est convenu d’appeler cet espace de partage à sens unique ! Mon œil !
Le sommet à la Bismarck en continu ! Le logiciel d’asservissement, de service public supra national entre dominateurs-dominés – gagnants et perdants, n’est-ce pas ?
5e sommet de la subtilité politique : UA-UE, une indignité. C’est un attentat contre les indépendances formelles des Etats africains fantoches satellites en sens unique en Afrique.
Mais où a-t-on vu un Sommet UA-UE en Europe goguenarde, centraliste, jusqu’à la lie ?