Le Sénégal face à son destin. Par Ahmadou Diop
Le Sénégal face à son destin. Par Ahmadou Diop
Qu’on le veuille ou non, ni l’Afrique, ni notre pays ne peuvent pas se développer, en faisant abstraction à la pensée scientifique la plus fertile incarnée par Cheikh Anta Diop.
Cheikh Anta Diop, fut le colosse, la conscience a la morale d’acier, demeure incontestablement l’éternelle icône scientifique, un monument historique de tous les temps, égyptologue figure de proue, emblématique, charismatique, le savant, le génie exceptionnel hors pair, le plus coriace- Jambar Deug –Borom fit Tigui- NGOR Deug, reste la fierté de tout un continent et la référence par excellence de l’homme noir, de renommée mondiale, qui nous a quitté, hélas, le 7 Février 1986.
Nous autres membres actifs de la conscience patriotique pour le Changement–XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW.
Aujourd’hui, le mardi 7 février 2017. A cette occasion, nous célébrons et rendons un hommage vibrant avec honneur l’anniversaire la mémoire du plus notoire Egyptologue, historien, scientifique de toute l’histoire de l’humanité.
Sa vérité scientifique, prophétique reste plus que jamais d’actualité, ne s’étiola jamais aussi longtemps que le monde existera.
Sa mémoire ne s’effilochera jamais, reste plus que jamais la postérité dans l’énormité. Le Sénégal et toute l’Afrique n’émergeront jamais d’un pouce, tant que les élites serviles africaines, asservies, arrimées à la démocratie mondialiste, capitaliste, impérialiste resteront mordicus, sur la trajectoire des politiques Générales des gouvernements africains, qui s’inscriront toutes parfaitement et docilement s dans des logiques dynamiques de dépendance systématique depuis les indépendances purement nominales. Il n’y a rien qui tienne !
LE Sénégal donc a raté le rendez-vous de l’histoire, a ouvertement trahi l’illustre personnage scientifique fabuleux que nous ayons connu jusqu’ici.
Sous l’ère du nègre servile de service, valet, notre pays recule piteusement.
Le Sénégal est-il si désertique, chronique en matière grise, en experts économiques financiers, au point qu’il faille recruter automatiquement, presto illico en France, Dominique Strauss- Kahn- le pion officieux- un cadre du FMI, qu’est cet outil d’asservissement idéologique , de domination politico-financier, impérialiste capitaliste ?
Evidemment, dans ces conditions, la platitude politique est un obstacle majeur pour le développement de l’Afrique.
Armez-vous de la science, disait-il jusqu’à son dernier souffle. “L’Afrique doit opter pour une politique de développement scientifique et intellectuel et y mettre le prix ; sa vulnérabilité excessive des cinq derniers siècles est la conséquence d’une déficience technique. Le développement intellectuel est le moyen le plus sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion économique des pays développés ”.
Voila le socle scientifique, dont devrons nous inspirer, si nous voulons sortir du guêpier humiliant de la tragédie de la dépendance en continu.
Son modèle de stratégie de développement pour l’Afrique est toujours d’actualité. la fertilité de sa pensée profonde est inscrite de marbre dans la mémoire historique africaine ; un visionnaire immortel pour qui le développement de l’Afrique est une priorité absolue.
31 ans après, toutes ces idées si révolutionnaires sont plus que salutaires. L’indépendance de l’Afrique / la création d’un Etat Fédéral continental africain /l’origine africaine et négroïde de l’humanité et de la civilisation /l’origine nègre de la civilisation égypto-nubienne / l’identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines etc., tels sont quelques thèmes principaux explorés par Cheikh Anta Diop, l’historien africain le plus considérable de ce temps. »
La profondeur de sa pensée et de ses recherches scientifiques, la lutte pour l’indépendance réelle et la création d’un Etat fédéral continental africain dont il traça les grandes lignes à un moment où certains de nos intellectuels de l’époque égarés par un opportunisme malveillant teinté de trahison grotesque chantaient pour plaire à une certaine Europe engluée dans ses contradictions les plus insolubles les plus graves. Une Afrique fédérée et puissante est la seule donne salutaire.
Pour rappel, Macky Sall, qui a pris le contre pied de l’homme, il y ‘a tout juste un ou deux ans, a été gratifié pour son rôle présumé sur le conflit Maroco- front Polisario. Depuis lors, Mohamed VI, roi du Maroc multiplie ses voyages au Sénégal. Est-ce donc un hasard ? La réintégration du Maroc à l’UA aS porte en filigrane des intérêts politiques, géostratégiques, ne visent qu’à étendre son hégémonie, son influence sur l’ensemble des 14 pays tous des capitulards, qu’il tient à contrôler, et dont l’objectif majeur rêvé, consiste à plomber l’indépendance de la République arabe sahraouie démocratique. Le royaume chérifien marocain joue sur deux tableaux/ ayant un pied dans le Maghreb, tandis que l’autre pied est dans l’UA.
D’autre part, Sidiki Kaba, qui un acteur politique, sénégalais ministre de la justice et garde des sceaux a été élu président de l’Assemblée générale des Etats parties de la Cour pénale internationale conflits d’intérêts politiques constitue une subordination à la CPI, qui est cette cour suprémaciste blanche. Cela dit en long sur un conflit politique manifeste. Une telle nomination fait partie des gages, notamment le procès d’Hissène Habré tant d’autres portent des soubassements politiques en arrière-plan, tendant à plaire. à la démocratie impérialiste, mondialiste, agit dans l’arbitraire et la tyrannie, de sorte que cette dernière puisse alimenter ses industries lourdes et corriger par la ruse, ses récessions économiques, récurrentes, capitalistes.
s’agissant du pétrole et gaz du Sénégal, même si pour l’instant- on le sait, par manque de moyens techniques pour les exploiter, en attendant de les nationaliser, demain, sur des bases voulues, à l’instar des autres pays souverains, indépendants et libers, la moralité aurait voulu les bénéfices soient judicieusement équilibrés, de sorte que l’état du Sénégal ne soit pas le principal perdant. Or, il n’en est rien, puisque l’état sénégalais est totalement lèse, alors que le suppôt encombrant et la compagnie américaine Kosmos Energy se frottent les mains.
Une magistrature nébuleuse aux effets cataclysmiques, réduite à la seule gloire d’un seul qui agit sans contrôle et contrôle tout le monde, laisse apparaître des ardoises financières, n’a rien de bon.
Pour preuves, des folies dépensières tout azimut. Et la fabrique des cartes d’identité biométrique a coûté la bagatelle de plus de 50 milliards de francs CFA. Une porte ouverte à toutes les dérives tout vent crescendo. Beaucoup de questions sur les schémas déjà décries, obéissent aux mêmes modes d’actions, nébuleux, sont utilisés par tous les gouvernements successifs, surtout celui là, dont la vision s’abîme, chaque jour que dieu fait, s’inscrit dans les mêmes paramètres et la dynamique rétrograde, prêche en grande pompe, la droiture, la bonne gouvernance, mais fait faux bond de ce qu’il promet à grand tapage médiatique, applique systématiquement à la lettre la règle contraire, de ce qu’il affiche publiquement, nous intriquent davantage, peuvent avoir un caractère opaque, n des zones d’ombre et de forts soupçons de corruptions, de fausses factures ne sont guères exclues.
Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, puisque, tôt ou tard, l’état du Sénégal a renoncé à sa préemption, aura toute la latitude de dénoncer légitimement et casser ledit contrat.
La découverte exceptionnelle du pétrole et gaz du Sénégal aurait pu engendrer les conditions obligatoires, optimales pour garantir notre souveraineté, tant sur le plan économique, monétaire, que politique, et par extension, le renforcement de notre défense nationale., compte tenu des retombées inestimables de ces deux ressources vitales et essentielles, ce don dieu, dont nous disposons.
Malheureusement, le manque de solidarité, de nationalisme de la part celui qui est au sommet de l’état, a bien balisé le terrain aux requins, se tailleront la meilleure part du lion.
Le prédateur, faquin, déshonorable, hors pair de classe exceptionnelle, s’est transformé en virtuose des menteries, blanchit de plus en plus ses scandales infinis, suintants, pendant que la majorité des sénégalais se nourrissent d’eau fraîche et vivent quotidiennement dans la misère sociale chronique.
De toute façon, les sénégalais par leur étourderie massive généralisée à l’échelle nationale, ont élu un minable taciturne qui est au sommet de l’état sénégalais, en payent le prix fort.
En politique, l’erreur se paie cash. et très cher Personne ne peut nier, aujourd’hui , car nous avons tous commis une faute politique, impardonnable, imprescriptible, dont nous avons l’obligation de corriger nos tirs par tous les moyens, quoique cela puisse coûter, si nous voulons aller dans le sens des progrès immenses, à l’instar des autres nations libres, qui ont compris que la démocratie ne se donne pas sur un plateau d’or, mais au contraire, l’on eue par leurs histoires tangibles, matérialisées dans faits dans l’action, ont eu le dessus et la victoire contre l’escarcelle unifiée de la soldatesque totalitaire en bande organisée.
Alors que chez nous, l’égoïsme des uns et des autres par leur immoralité, qui s’accrochent à leurs privilèges, ne pensent qu’à eux-mêmes, empêchent, retardent et plombent le développement pluriel de notre pays, qui recule en arrière dans la régression totale, tant que la horde des traitres cartellisés, fait vent debout, impriment, mordicus, sa marque de fabrique par devers et contre tous, abuse de la force publique, comme système de gouvernance.
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De façon automatique, comme toujours, Mankeur Ndiaye, le larbin ministron, se charge de dédouaner maladroitement par des légèretés le valet nègre de service de la françafrique, qui n’est rien d’autre que le terroriste, intégriste ethnique d’apartheids.
malheureusement depuis 5 ans, le lamentable escroc ses lamentables armées de mercenaires- serviles, désertiques-ndougourous captifs, ethnicistes, acariâtres, requinqués et grisés par l’euphorie du pouvoir totalitaire, occupent tous les plateaux , n’accouchent que des saillies conformes à leur état d’esprit pathologiquement atteint de schizophrénie inguérissable et méprisable qui leur colle à la peau.
Décidément, Abdou Diouf, le bras armé de la république des fripouilles, le mercenaire encapuchonné, qui était en en hivernage, entre avec fracas en estocade de la tyrannie, mouille de plus en plus le maillot, vient à la rescousse du maquillage, pour sauver le naufragé par ses sandales cataclysmiques.
Le promoteur, requinqué par une aura imaginaire, l’échevelé de la francophonie reprend du service, et devient très loquace, en raison des services réciproques, depuis l’arrivée du valet, envoyé aux charbons, est attendu à Touba jeudi prochain, aspire jouer le soi-disant pomper de service, s’érige en médiateur, sur l’affaire Bamba Fall, un proche de l’édile de la Capitale sénégalaise .
Comme toujours, pour préserver ses propres intérêts maléfiques et tuer toute capacité de résistance et laminer la démocratie, le régime de brigandage sévit en pugilat pouvoir politique arrogant et hautain, en totale déliquescence, fumiste, fumier et satanique brille dans une hystérie, par ses méthodes fascistes liberticides, identiques à celles de la Stasi, n’en démord jamais, colmate les brèches, tente vaille que vaille d’arrondir maladroitement les angles et cintrer les coins , pour arriver à ses fins, sème à la fois la terreur, la discorde et clive tout le pays, oriente le débat, sous le faux prétexte d’apaiser habilement l’éternel climat délétère, à dessein d’en tirer tout seul les dividendes politiques, fait des pieds et mains ; met les bouchées doubles, fait appel la cité religieuse interposée ?
Les politicards, polémistes, véreux, peu respectueux, veulent-ils donc transformer nos villes saintes en QG de campagne électorale ou de tribunal de justice ?
Touba Mbacké, la Maison de Cheikh Ahmadou Bamba, le Grand Homme d’honneur, l’éternel soufi, n’est pas une tribune politique. Mais apparemment, la bande coalisée des mercenaires qui n’en a cure, ne l’entend pas de cette oreille.
Que les minables épargnent et laisse en paix la Cité du Mouridisme. ! Qu’ils règlent tous seuls, soldent leurs comptes et leurs histoires sordides à Dakar, et non à TOUBA !
Le linge salle doit se laver obligatoirement sur la place publique et non à la ville sainte, qui est par définition, naturellement équidistante entre les contradictions et les guerres de piètre qualité des politicards cartellisés, qui se battent lamentablement dans des querelles d’arrière-boutique, sur fond de positionnement de bas étage.
Les parodies législatives de 2017 en sont pour quelque chose. Ses supposés s’autoproclament les bons offices qui consistent à ce que le maire de Dakar abdique, lâche prise et quitte le PS, de sorte qu’il perde son statut. Dans une démocratie réelle, il faut absolument un contre-pouvoir. Faut-il donner laisser ce nullard sévir et éliminer toute résistance contre la tyrannie ?
Le Sénégal de 2012 jusqu’à maintenant, demeure le symbole de l’émergence coloniale est plus que jamais sorti de l’histoire mondiale de la droiture, figure en tête des pays tenus par des dictateurs les plus médiocres en terme de salves et d’actions répressives, répréhensibles tout azimut, et dont l’immoralité absconse, mordante et patente ne fait plus l’ombre d’une discussion.