Le Washington Post accuse l’administration Trump d’avoir espionné trois de ses journalistes
Une nouvelle affaire pourrait entacher la présidence Trump. L’administration de l’ancien président aurait espionné des journalistes. Leurs relevés téléphoniques ont été secrètement saisis alors qu’ils enquêtaient sur les ingérences russes.
Pour le Washington Post, il s’agit « d’une intrusion dans les activités de ses reporters et une violation du 1er amendement ». Le quotidien a révélé que sous le mandat de Donald Trump, le département de la justice a saisi les relevés téléphoniques de trois de ses journalistes, des relevés de téléphones fixes professionnels, personnels ainsi que téléphone portable sur la période d’avril à juillet 2017.
Le Washington Post explique qu’à ce moment-là, les reporters en question enquêtaient sur les ingérences russes dans la campagne de 2016. Une enquête qui a notamment révélé que Jeff Sessions, procureur général de Donald Trump, avait discuté avec l’ambassadeur de Russie durant la campagne du candidat républicain.
Le Washington Post se dit inquiet de voir « un tel usage du pouvoir gouvernemental pour accéder aux communications de journalistes ». Il demande des explications au ministère de la Justice. Lequel n’a pas donné pour l’instant de raison exacte pour expliquer cette procédure. Le porte-parole du ministère s’est contenté de préciser que l’accès aux relevés téléphoniques des journalistes du Washington Post avait été fait dans le respect des règles en place.
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