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LeBron James devient le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA

LeBron James est devenu mardi le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA devant le légendaire Kareem Abdul-Jabbar, s’emparant du record individuel le plus prestigieux du basket américain, qu’il devrait s’employer à rendre imbattable, tant il compte bien durer encore longtemps au sommet.

C’est un shoot réussi en se retournant, à la moitié de la seconde période des Lakers face à Oklahoma City, qui a soudainement fait s’arrêter le temps, le match, le souffle de quelque 20.000 fans – parmi lesquels des célébrités comme Jay-Z, LL Cool J, John McEnroe, Magic Johnson et des fortunés ayant payé jusqu’à 24.000 dollars le siège courtside –, dans une Crypto.com Arena en fusion.

Aussi, une pause nécessaire s’imposait pour célébrer cet exploit, certes attendu mais enfin réalisé par la superstar de 38 ans, que les larmes ont rapidement envahi au moment où sa famille et ses proches sont venus partager l’instant d’émotion, immortalisé par les caméras et les téléphones portables.

« Merci à ma belle femme, ma fille, mes deux garçons, mes amis, ma mère, tous ceux qui ont fait partie de mon parcours durant ces vingt dernières années et plus », a-t-il dit.

Il n’a pas manqué de remercier « les fidèles des Lakers, uniques en votre genre ». Sans oublier Kareem Abdul-Jabbar, venu pour l’occasion transmettre le flambeau. « Etre en présence d’une telle légende signifie beaucoup pour moi. C’est une grande leçon d’humilité, faites une ovation au capitaine, s’il vous plaît! »

Félicitations de Biden

Ce dernier avait mis la barre très, très haut – à 38.387 points – au soir du 5 avril 1989. L’inventeur du « sky hook », ce bras roulé signature qui fit tant de dégâts chez les défense adverses a établi son record, au bout de 1.560 matches de saison régulière. James n’aura lui eu besoin de 1.410 rencontres.

Les messages se sont succédés sur les écrans géants jusqu’à la fin de ce match dont le résultat final n’importait plus, tel celui de Joe Biden pour saluer cet exploit ou des enfants de l’école qu’il a fondée à Akron, sa ville natale.

James avait néanmoins convenu la semaine passée avoir conscience de s’arroger « l’un des plus grands records dans le sport en général, l’un de ceux dont on pense qu’il ne sera jamais battu ». Les faits lui donnent raison, car ce trône n’a changé qu’une fois de propriétaire depuis 1966, lorsque Abdul-Jabbar dépassa Wilt Chamberlain, désormais septième sur la liste des meilleurs marqueurs de l’histoire.

Pourtant, il y en eut des scoreurs impénitents qui se sont succédés depuis. Sans qu’aucun ne puisse tutoyer « KAJ », les Karl Malone (3e, 36.928 pts), Kobe Bryant (4e, 33.643 pts), Michael Jordan (5e, 32.292), Dirk Nowitzki (6e, 31.560) ou encore Shaquille O’Neal (8e, 28.596).

L’exploit est vertigineux donc. D’autant qu’on est encore loin de connaître à quelle hauteur le « King » va porter son record, tant il a encore de belles années devant lui. Au point d’entretenir un rêve de moins en moins secret, celui de jouer avec son fils aîné Bronny, qui pourra se présenter à la Draft en 2024.

« Eloge de la durée »

Pour « LBJ », qui a d’ailleurs déjà affronté dix joueurs et leur père bien des années plus tôt, la barre symbolique des 40.000 points est très largement à portée de main, car il n’en est désormais plus qu’à une cinquantaine de matches. Ce qui devrait se produire dès la saison prochaine.

« Ce record c’est l’éloge de la durée. LeBron, c’est un ‘alien’ (extra-terrestre) sur ce plan. Ce n’est pas une nouveauté, il a passé la moitié de sa vie en NBA… Il a été très peu blessé finalement. Il est toujours à bloc, il a une éthique de travail, il donne sa priorité à l’entraînement, la musculation, à la vie de famille », éclaire auprès de l’AFP l’ancien joueur et entraîneur Jacques Monclar, consultant pour BeIn Sports.

Reste la question qui brûle les lèvres de nombreux fans et observateurs: cet immense accomplissement fait-il de LeBron James le « GOAT » – le meilleur joueur de tous les temps – au détriment de Michael Jordan ? Rien n’est moins sûr, ne serait-ce que parce que ce dernier a remporté les six finales qu’il a jouées avec les Bulls, alors que le premier n’en gagné « que » quatre sur dix.

Mais son énergie et son envie intactes lui font repousser les limites. Il a donc encore quelques années pour enfiler d’autres bagues et, qui sait, faire pencher la balance de son côté.

voa afrique

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