Législatives en perspective des parodies rituelles du cartel des béni – oui-oui : ou le pacte de la corruption massive à haut débit. Par Ahmadou Diop
Les impérissables cirques électoraux auront en 2017, martèle à demi-mot le pouvoir totalitaire maintient orbi et urbi son calendrier masqué. Pourquoi donc cette imprécision de taille et à quelle fin, comme toujours ? Le prétendu dialogue politique de piétre qualité et ses zones d’ombre ne visent qu’à tromper durablement les sénégalais méprisés.
Législatives 2017 : le sempiternel marché de dupes en continu sévira au nom de l’enfumage classique en bande organisée mafieuse, abondamment arrosée, grâce aux deniers de l’état. Où sont donc les intérêts supérieurs du Sénégal dans tout cela ?
De 63 à nos jours, qu’importe les sempiternelles consultations clinquantes et choquantes se joueront, dans la cour des voleurs multimilliardaires en bande organisée. Plus les mensonges et les promesses se perlent à un rythme effréné par la sarabande, interposée, corrompue et taillable, plus la majorité des citoyens coptés, adhérent massivement à la soldatesque mafieuse, catellisée, s’y complaisent. L’issue des scrutins n’est nullement l’expression du peuple, mais l’expression de la puissance de l’argent volé —Xalis Seytané- Moy fal—lequel est directement puisé dans la poche des contribuables, astiqués, accablés, criblés d’impôts et de taxes de toutes sortes.
Qu’on le veuille ou non, tant que le statut du président de la république ne sera réformé précisément et en profondeur, comme il se doit, comme il en existe dans les nations matériellement prouvées, il n’y aura point de survie, ni de démocratie, ni d’émergence visible.
Deux options s’imposent, si nous voulons rééllement en finir avec l’impunité du chef de l’exécutif :
Soit, les juges et les magistrats seront élus au suffrage universel pour une durée bien déterminée, à l’instar des élections présidentielles américaines, soit, ils sont nommés instantanément par un directoire collégial, qui est composé de magistrats indépendants et libres au pouvoir politique et à bulletins secrets.
Personne ne peut le nier, car l’immunité du président de la république, devient, dans les faits, une impunité incongrue au pays de la Téranga, complaisamment présumé la vitrine des mensonges adroits. Malgré son apparence, Macky Sall, le fourbe Farba, le nègre de services par sa suffisance, ne cherche qu’une opposition virtuelle, servile béni-oui-oui, se contente que « des sucettes » qu’on veuille bien leur donner.
Depuis la parodie de l’indépendance de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, le mal endémique, chronique, va en pis, nonobstant les promesses congelées. Mutisme et bouche cousue sur cette écharde, qui n’a que trop duré. A quoi servent, si alors, les prétendus organes de contrôle institutionnels qui ne sont point libres, ni indépendants par rapport au pouvoir exécutif, s’alignent lourdement sur le ndiguel de ce dernier, se transforment automatiquement en instruments flatteurs de propagande, pour exister et en vue de gravir indûment des échelons, si ce n’est que pour faire du sensationnel ?
Ce qui est cocasse dans notre beau pays que nous aimons tant, comme la prunelle de nos yeux, c’est que la prétendue opposition peu convaincante, plutôt d’agir et jouer un contre- pouvoir dévolu, nécessairement salutaire, se confine dans son rôle de contre nature, est vassalisée, grugée, unie et taillable à merci, se transforme éloquemment en moutons tondus pour n’être que le serviteur dévoué pour la cause de l’abondance d’un président réconforté, revigoré.
Des hâbleurs multimiliardaires, déclarés, non- éclairés, orientent volontairement la majorité des Sénégalais, mal préparés dans leurs choix par presse interposée, laquelle est disproportionnellement engraissée avec les deniers publics. Tout est parfaitement réglé de manière que les intérêts exclusifs des lobbies prennent le dessous sur tout, en attendant les éternels gueules de bois, lorsqu’il sera toujours trop tard pour agir. C’est un secret de polichinelle de que dire l’incivisme du paysage singulier est la clé de voûte de nos désenchantements éternellement établis. Dans ce pays, le mal va en pis, puisque les médiocres de référence cartellisés font l’histoire à la place des bons que l’on enterre sciemment.
Les sénégalais n’attendent rien d’autre que des simulacres d’élections et des déceptions, sur fond de mystifications encore plus pesantes.
L’esclandre de la démocratie ethnique, tribaliste, parentale, ségrégationniste qui est ouvertement démoniaque plombe et retarde l’émergence du Sénégal dans le sens des progrès.
Depuis 5 ans, le bazar en continu des incultes mercenaires et des menteries fatigantes sont devenus un apéritif très apprécié dans le paysage singulier sénégalais.
Rappel : lors de la parodie référendaire -deum- la soldatesque wafffen SS, désertique, ethnique, coalisée autoproclamée, dans l’option de préparer les esprits, pestaient abondamment ceci :
« Le Comité des intellectuels républicains pour le suivi des engagements et de la massification de l’Alliance pour la République- à « respecter l’avis des cinq Sages du Conseil constitutionnel sur le projet de référendum »]-restreindre les libertés fondamentales ».
Si on’ n’y prend pas garde, car les législatives de 2017 ne seront que des symboles de la tartufferie nauséabonde, passeront comme une lettre à la poste comme celles de 2012.
Le gouvernement du Sénégal du peuple par le peuple et pour le, peuple, lit-on dans le préambule de la constitution moribonde, dans laquelle le régime présidentiel, dispose de tous les pouvoirs exhorbitants. En effet, il ne s’agit que d’un mensonge grossier, habile dans les faits qu’on ne saurait démentir sous aucun prétexte.
En vérité, le peuple perd son pouvoir et sa souveraneté dés lors qu’il élit le président de la république, qui devient de facto un monarque. Une grosse arnaque.
Désormais, les tractations souterraines, les combines politiques vont bon train, tout azimut, se multiplient, à dessein de préparer en toute impunité l’éternel complot permanent pour donner une majorité parlementaire au chef de clan, plus riche par les raccourcis politiques, lequel dispose en sus d’une caisse noire, qu’on appelle la machine toxique à corruptions massives extensibles : un instrument tyrannique au service du président de la république, cumule le poste le poste de secrétaire général de son propre parti politique cliniquement partisan . A quoi bon donc d’organiser un tel cirque, tant que sévira le tout-puissant ? Il n y aura ni changement ni la transparence, ni la démocratie, pour croire opérer une nette rupture et à l’épreuve des faits.
Rien ne changera, puisque les continuels tranhumants des postes de nomination Tan sa boula nex, se transforment vulgairement en mercenaires rabatteurs indécrottables sont à l’affût, toujours prompts à se transvaser honteusement. Les uns et les autres sont envoyés aux charbons, s’activent bassement sur l’autel de l’opportunisme, rempilent, se donnent de la voix dans la perspective d’avoir des strapontin , demain, dans une cour de godillot, dressée en coupe réglée pour l’honneur « d’un naz », en chair et en os,et dont le moins que l’on puisse dire, n’a jamais fait preuve de patriotisme, tant sa richesse étalée, si rapide et dans des conditions totalement ténébreuses, ne fait l’ombre d’un doute.
Le carpharnaüm, symbolisé par le conglomérat benno bok wor rewmi en jointure avec l’assemblée nationale et le conseil constitutionnel ne sont que des auxiliaires de services et de progagande travaillent et obéissent au doigt et à l’oeil pour les seuls intérêts d’un chef d’exécutif, paresseux, agisseur, diligente tout par derrière, confisque habilement la démocratie. La constitution est bien antipodes à nos valeurs traditionnelles, historiques, spécifiques. Cette prétendue institution autorise par devers le président de la république à nommer tous les emplois civils, militaires. Dans ces conditions, peut-on alors parler de la démocratie ? C’est donc par définition une écharde à la démocratie par son caractère blasphématoire.
Ne nous voilons pas la face, puisque les dés sont déjà pipés. Car la bonne marmite se sent par son odeur, dit un adage bien chez nous. Le même rituel d’une armée de faussaires, notoires, chevaleresques, tous puissants par sa faculté de nuisance reproduira nécessairement les mêmes effets nocifs le moment venu. Ansi, le spectacle invariable continuera dans le ciel obscurci, comme si rien n’était.
Dans une véritable démocratie, le contre-pouvoir est nécessaire, mais ici, il n’en est rien.
Fidèle à lui-même, l’homme, ne déroge point à la régle, n’a jamais dévié d’un pouce de sa trajectoire totalitaire, garde dans le secret des dieux la date du cirque électoraliste, alors que dans les grandes démocraties, éloquentes, le calendrier est fixé d’avance au moins 4 ans.
L’homme ne pique pas un seul mot sur la question du calendrier républicain, absolu, prioritaire, est supérieur à tout. Mais Macky sall, qui s’en fout de tout, la foule du pied. S’attendre à des prétendues législatives, libres, transparentes et démocratiques, relève d’une illusion monumentale. Il y a de quoi plus normal, dans un p ays où une minorité trairesse, ploutocrate par des postes de nomination domine la majoritaire, présagée comme des bêtes électorales tondues, se plient à sa régle absolutiste.
Malgré les apparences peu convaincantes, il est parfaitement établi que la plupart des médias sénégalais sont larbinisés, corrompus, pour s’être coalisés avec le même rituel cartel mafieux de l’abondance , vouent corps et âme à ce nègre de services, qui se niche derrière les grilles d’un palais, étrangement devenu l’ennemi public, pour avoir violé maintes fois les code des marchés publics.
En septembre 2013, Thierno Alassane Sall etAmadou Kane récoltent 30 milliards pour la construction de l’aéroport International Blaise Diagne (AIBD).
Benno bok yakaar : Moustapha Niasse, Sg de l’Afp : « Aucun imbécile, aucun salopard, ne peut me séparer de Macky Sall ».
Macky Sall invité à se pencher sur le «plus grand scandale foncier ».
A quoi servent des institutions qui se plient à la loi du despotique, incorrigible, au point qu’il tranche en lieu et place de tout le monde ?
Puisqu’on parle de litige foncier, allons droit aussi au litige foncier des alamadies ! Macky Sall défrayait la chronique quatre ans après sa nomination. Dans sa livraison du 14 octobre 2004- N° 3459, une certaine presse titrait : litige foncier aux Almadies : Macky sall accusé d’arracher d’autrui, appartenant à Amadou diop, entrepreneur de son état. le 12 octobre, sur ordre du gouverneur de Dakar, les bulldozers démolissent la maison de l’entrepreneur aux almadies.
L’homme qui s’est transformé en sous-marin américano français, en savait-il donc un peu plus sur le pétrole et gaz du Sénégal en abondance, dont les populations ne verront jamais la couleur ?
Le même sorcier, s’est bien enrichi en un quart de tour, tout juste 4 ans, à la tête de Pétrosen, une société de droit sénégalais, s’octroie librement une belle villa à grand standing à Houston, aux Etat-Unis, et par crédit , dans des conditions ombrageuses, totalement scandaleuses.
Avec quel argent et quelle garantie, il s’est permis d’acheter un tel luxe qui dépasse largement l’indice de son salaire ? Curieusement dans la déclaration de son patrimoine qui est absolument gigantesque, l’homme de l’indécence fulmine qu’il a bien bénéficié des privilèges relatifs à sa position d’ancien premier ministre.
Naturellement, les premiers minsitres, le président de l’assemblée nationale, y compris le président de la république, tous disposent immanquablement d’une caisse noire et dans le secret des dieux. Derrière un menteur, se cache de facto un voleur pris la main dans le sac, n’est-ce pas ?