L’ENVOL D’UN LAQUAS : OU LE SYMBOLE DE LA CORRUPTION RIME AVEC LE NEPOTISME DEROUTANT. PAR AHMADOU DIOP CPC.

C’est quoi donc un laquais ? C’est une personne servile et indigne, qui utilise par devers les armes de ses maîtres. Il s’agit bien de Macky Sall, l’aventurier, le virtuose de classe exceptionnelle. Il n’y a ni plus ni moins. Point barre ! Celui qui nous vendait à cor et à cri, le changement, la rupture, la transparence, rigueur et la bonne gouvernance, que sais-je encore, nous a habitués à des faux bonds. Nous avons eu donc affaire à un vulgaire laquais taciturne, qui cachait la forêt, et dont le l’obscénité repoussante correspond à son taux d’ADN, s’est transformé peu à peu en lamentable comploteur négationniste menteur professionnel déclaré et non éclairé.
Après son énième hold-up électoral de la présidentielle de pacotille en février 2019, l’autocrate, maître des rapines politiques des horloges des leurres, en octobre de la même année, pour se tirer d’affaire, cristallisait les esprits et ce sous le sceau pompeux d’un simulacre dialogue politique.
A l’époque, on s’en souvient, comme aujourd’hui, pour attirer les projecteurs autour de sa personne imbue, qu’il se fait de lui-même, l’actualité politique défraie hystériquement la chronique Et pour cause. Les soi-disant retrouvailles célébrées en grande pompe entre le Pape du Sopi et son fils putatif, le kleptocrate, tribaliste machiavel et franc-maçon, de son espèce, sont-elles de nature à apaiser durablement la cohésion sociale et l’unité nationale, écrivais-je ? Ou s’agit-il tout simplement de la poudre aux yeux pour amuser la galerie, et enfariner les sénégalais, avec comme arrière-plan de détourner les consciences ? Pour la circonstance de l’événement, la Baraka de l’inauguration de la mosquée de Massalikul jinaaa dans la capitale sénégalaise, oblige l’usurpateur- bourreau du Sénégal à freiner ses ardeurs démesurées, pour décrisper le climat délétère, et verser de l’eau dans son bissap. pas si sûr.
Malgré ce qu’il affiche publiquement, il est juge et partie, tient à laver à grande eau ses mensonges cataclysmiques, bride ses justiciers. Donc rien n’est moins sûr. Wait and see ! Ne crions pas trop victoire ! Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Pour rappel, l’ancien super ministre d’état du Ciel et de la Terre, qui a été condamné à 5 ans par la cour martiale de la crei, pour enrichissement illicite présumé de 138 Mrds de FCFA, et libéré par grâce présidentielle, sans son consentement, puis déporté au Qatar, selon la volonté du tyran encombrant. L’ombre de Karim Wade plane sur les retrouvailles présumées entre Abdoulaye Wade- Macky Sall.
Dans la même foulée, l’escroc, en chair et en os, fait une pierre deux coups : inauguration de la mosquée de Massalikul jinaa et libération de l’opposant, khalifa Sall, ancien -député maire de Dakar, qui avait été condamné à une peine de 5 ans d’emprisonnement pour détournement, soi-disant de fonds publics, et ses deux lieutenants, par décret présidentiel en date du 29 septembre 2019. Dans le secret des dieux, et ce n’est pas une surprise le planificateur réécrit le scénario du film, libère par grâce présidentielle, « le Calife de DAKAR », pour décanter la situation sociale politique.
Je ne suis pas un devin. On sait ce qu’il en est. Car cette prétendue retrouvaille entre le bienfaiteur et le tribaliste n’était qu’un gros tissuthèque de mensonges cousu de fil blanc.
Étant donné que les retrouvailles n’ont pas eu lieu, la girouette de son rang, change son fusil d’épaule, se déporte sans scrupules, sur son ex ennemi politique, juré numéro un, qu’il considère comme le soi-disant chef de l’opposition imaginaire, en l’avalant d’une bouchée et au nom d’un dialogue de forfaiture.
Pour cela, pour arriver à ses fins de basse besogne, il réquisitionne Madiambal Dia gne, le trapéziste pantouflard, servile mercenaire, du haut de son vacarme habituel, qui lui colle à la peau, se distingue de plus en plus dans le paysage médiatico-politique singulier, s’arroge indignement et le juge de paix et le distributeur chevaleresque des bons et mauvais points aux uns et aux autres.
Depuis qu’il a écrit son fameux article-son talisman si loufoque par son caractère dithyrambique en 2014, selon lequel Macky SALL, un leader est né- mon œil- l’idéologue reprend sa plume de piètre qualité, gravit des échelons, bénéficie absolument des largesses financières , avec en prime, a le vent en poupe, n’en démord jamais, fait partie désormais de la galaxie « des nouveaux chiens de garde du régime totalitaire, satanique, ethnique », sans éthique, ni équité, et dont le moins que l’on puisse dire, n’a jamais eu ni de loin , ni de près aucune moralité déontologique, professionnelle journaliste peu ou prou ; ne roule qu’au gré du vent, pour avoir vendu plus d’une fois ses services de piètre qualité – et à quel prix- au désarticulé nègre de service, en l’occurrence, Macky Sall.
Pour dire la vérité, rien que la vérité devant l’éternel, le premier corrupteur de la république des manières aléatoires, est le maître des reniements et du népotisme à ciel ouvert.
Alors, l’ex greffier, dit l’acariâtre, le surréaliste combinard, peu net, veut à tout prix gommer et absoudre sa médiocrité affligeante, est sur les plis du » nedo ko bandoum ».
A ce prisme là, et pour les besoins du service de sale besogne, et pour des raisons bassement matérielles, de notoriété ou de prestige, le porte-parole officieux du palais alpulaar, malgré ses litanies démentes à profusion , n’est qu’un trompe-l’œil . Car ses légèretés si fumantes et incongrues, qui sont largement étalées à la place publique, disent en long sur un opportuniste de grand chemin, n’a aucune moralité, ni un iota de patriotisme, ni aucun civisme palpable visiblement partagé, ne défend que ses propres intérêts crypto- personnels mesquins mal placés.
Pour une certaine classe médiatico- politique, cagoulée et corrompue jusqu’à l’abime, le métier de journaliste est devenu un moyen d’enrichissement illicite, de pression, d’éloges loufoques et de chantage permanent.
Et ce personnage curieux, atypique, qui prétendait défendre hier la liberté de la presse, urbi et orbi, sous le régime d’Abdoulaye Wade, n’est pas un cas isolé, loin de là.
Il y en a beaucoup à la pelle, contrairement aux idées reçues. Puisque l’asservi, qui s’est travesti en moutonnier plumitif assermenté , s’octroie le chef de service corrompu , du haut de son rang, veut laver à grande eau et à bras raccourci le bilan si chaotique du tourniquet en chair et en os.
En vérité, l’intrigant digne de son espèce, qui n’est pas à son coup d’essai, tire son miel du jeu de la tartufferie, tente de labelliser par la petite porte, les alliances cataclysmiques de deux traitres historiques, insaisissables et versatiles : Idy-Macky, deux mascottes indivisibles par leur capacité de nuisance, n’ont aucune parcelle de moralité palpable.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, les deux chapardeurs, qui sont devenus immensément si riches se valent tous, par le miracle des postes de nomination TANSABULANEX- n’ont rien apporté aucune lueur de moralité, ni aucune valeur ajoutée en terme d’exemplarité, de démocratie et de droiture, minime, soit-elle. Est-ce donc à dire que dans notre pays étrange et à la renverse, la notoriété se mesure exclusivement dans la cour des voleurs en bande organisée ? Qui peut le nier ?
Alors, patatras, deux ennemis de l’échiquier politique sénégalais, qui se regardaient en chiens de faïence, se traitaient de tous les noms d’oiseaux et tous les péchés du monde, mais de façon inattendue, changent radicalement de braquets, enterrent la hache de guerre, s’unissent à jamais à jamais, communiquent par l’entente cordiale et par télépathie, en et se retrouvent, ainsi, font corps et cause commune, comme par magie, comme si rien n’était, allument le calumet de la paix.
Madiambal Diagne, l’autre pédigrée vendu parmi tant d’autres dans la république des prédateurs béni oui-oui de la république, des passe-droits et des privilèges indus de la pègre, assure, et garantit impunément à un quart de tour le service après-vente des retrouvailles de la trahison en continu, qu’il appelle indignement et avec froideur la saison des alliances, des unions politiques.
Depuis quand donc, Président Macky Sall, est-il devenu un leader ? Celui qui tambourine les oreilles à longueur de journées, et passe son temps à tresser sans retenue, les éloges d’un flibustier, met à l’abri de tout besoin, toute sa famille, élague, élimine, cisaille un par un tous ses adversaires politiques immédiats, sans remords, et sans état d’âme, sans merci, ni vertu, mais épargne, et protège dangereusement son ramassis de clans par ses justiciers politiques interposés tous brossés, est –il vraiment à l’endroit ?
Qui peut blanchir, et nier les cavalcades et les velléités sarcastiques et la servilité exceptionnelle de ce pantin, amnésique, hors du commun, qui est cet écervelé en service commandé, du haut de son insuffisance criarde, lequel à défaut d’arguties plausibles, passe sciemment et sous silence les visées hégémoniques d’un écosystème sismique de ce régime de laquais le plus scandaleux de toute l’histoire politico-financière par son caractère éminemment satanique, ethnique, condamné, condamnable et moribond, donne du travail à qui ceux oppriment en permanence, obtiennent toutes les parts de marché et ce, sans appels d’offres ? Un tel foutoir finira tôt ou tard par tomber, comme un fruit avarié, quoiqu’il puisse faire ?
À St louis du Sénégal, l’avenue Charles de Gaulle a été rebaptisée l’avenue président Macky Sall.
Décidément, le ridicule ne tue plus. Quand un pays n’a ni sa souveraineté monétaire, ni sa défense nationale, ni politique, ni ne maitrise peu ou prou son économie, sur des bases voulues, ses ressources vitales, notamment le pétrole et gaz, veut nous parler d’un Sénégal émergent, participe à des mensonges grossiers.
Dans une de mes chroniques hebdomadaires, je titrais, le 15 août 2018 : Macky Abdoul IBN Al Sal\ le Sultan du Sénégal \ et la Saga \“ Nédo ko Bandoum Facho Sphère “. De toute façon, quand la république aura retrouvé ses marques, l’aventurier disparaîtra dans les annales des poubelles de l’histoire, pour être oublié comme un malfrat.
Une incongruité décapante rebaptise cette avenue à l’effigie du dictateur mortifère. C’est le symbole d’un culte de personnalité, ou le paroxysme abyssal d’un comble de misérabilisme de l’idolâtrie et de la médiocrité. Il faut le voir pour le croire. Pendant ce temps, le minable reporte sine die et les locales et les législatives. Et ce n’est pas tout, pour amuser la galerie et l’enfumage classique, la politique caustique et chaotique, se focalise sur la pandémie mortelle. Et le Sénégal doit faire face à la deuxième vague du coronavirus. Les centres de réanimation sont saturés, nous dit.-on. Qui voudrait tromper encore ?