LES DESSOUS DES RETROUVAILLES WADE- MACKY : OU LES INCOHERENCES ET LES CONTRADICTIONS D’UN DILETTANTISME D’ÉTAT AUX ABOIS. PAR AHMADOU DIOP CPC.
De 2012 jusqu’ici, la république des ritournelles fait feu de tout bois. La rupture des mots, ou le slogan creux, verbeux, devient le verbatim mensonger d’un régime familial ethnique et son éco système d’apartheid en bande organisée. Rien ne tient, et tout est décousu de fond en comble.
Nous devons revenir aux fondamentaux, et reconstruire notre pays, le Sénégal. Il faut que nous sachions élire rigoureusement ceux qui nous dirigent. Le Sénégal d’hier et celui des temps modernes, il y a une césure nette. C’est le cas de le dire tout haut et sans langue de bois.
Après sept ans de procès politiques interminables des surenchères cataclysmiques à couteaux tirés, place maintenant au calumet de paix entre Abdoulaye Wade et son élève, Macky Sall, à la suite de l’inauguration de la Grande Mosquée de MASSALIKUL JINAAN à Dakar, par Serigne Mountakha Mbacké , le guide spirituel, Khalife Général des Mourides. La baraka de Touba y est-elle pour quelque chose dans cette affaire rocambolesque ? Je le crois à mon intime conviction.
Des passes- d’armes et des invectives réciproques à couper le souffle ont rythmé le paysage politique Sénégalais, et défrayé quotidiennement hystériquement la chronique, depuis 2012 à nos jours. Le procès politico-judiciaire de Karim wade, l’ancien super ministre d’état des infrastructures du Ciel et de la Terre, dont la candidature à la course présidentielle de 2019 n’a pas été validée. Car le concerné a été condamné à une peine d’emprisonnement ferme de 5ans pour enrichissement illicite de 138 mrds de FCFA, puis gracié et déporté arbitrairement, illégalement au Qatar, pour excès de zèle.
C’est ça qui a mis le feu aux poudres. Khalifa Sall lui aussi a payé un lourd tribut, et laissé des plumes, perd son mandat de député maire de la Capitale, selon la volonté d’un tyran, chef de clan.
Pendant ce temps, de gros bonnets mouillés jusqu’où cou, et non des moindres, tels que Omar Hann, Abdoulaye Sylla, Mame Mbaye Niang, ou le scandale du prodac portant sur la somme astronomique de 29 mrds de FCFA , notamment Aliou Sall, le mongolien, le crocodile digère sa proie dans les eaux troubles de l’apr, pour ne citer que ceux là, ont des passe-droits, se promènent, circulent librement en toute impunité sur le ciel obscurci d’un pouvoir kleptocratique, et sous le nez à la barbe des justiciers des courbettes, serviles, tribalistes, expéditifs, y compris le premier d’entre eux, l’éternel casseur au Sénégal, Macky Sall –himself, le traitre incorrigible numéro 1, l’ignare de classe exceptionnelle, de son espèce, digne de son rang, bénéficie de facto d’une immunité, est source d’un casus belli.
Dans l’une de mon Emission » XEW XEWI REWMI du mardi, j’avais prédit, même si je ne pas un devin, la chronique annoncée en grande pompe d’un prix farfelu, concocté par le lobby pétrolier, n’en est pas un, sacre l’homme de l’année dit le label des manières aléatoires, plus connu sous le nom de vassal chouchouté, ou la vache à lait de l’occident. C’est fait à maintes reprises.
Retrouvailles à huis clos Wade-Macky Sall : ou les divergences contradictoires des chiens de faïence se rejoignent, selon les intérêts bassement politiques du moment. Pourquoi ce qui n’était guère possible, le devienne maintenant ? Le pedigree, sachant qu’il n’est pas éternel, contrairement à ce qu’il laisse croire à ses affidés tondus, verse de l’eau dans son bissap, tente de sauver les meubles, pour éviter demain, le retour du bâton.
Et wade, l’infatigable politique, n’a rien à y perdre, s’engouffre avec fracas dans cette brèche porte-bonheur, fait les choux gras d’une certaine obséquieuse, corrompue jusqu’à lie, manipule, désinforme à sa guise, et sur ndiguel d’en haut, continue de parler de lui, et travaille pour son fils. Macky Sall ira-t-il jusqu’au bout de sa logique et amnistier et Karim wade et Khalifa Sall ? Nous sommes tombés des nues face à ce surréalisme décapitant.
Le pays de la Téranga est très endetté, agenouillé, qu’il ne l’était hier.
Les plans structurels du FMI et de la banque constituent des goulots d’étranglement, que personne ne peut ignorer. Et curieusement, comme si rien n’était, le pouvoir aligne des chiffres astronomiques bidon peu convaincants, d’où le marasme social en pis.
Ceci est la résultante du régime présidentiel totalitaire, dans lequel un seul homme imprime sa marque digitale, oriente le débat dans le sens voulu, puisque ses thuriféraires, la tète baissée, répètent les mêmes éléments de langage.
Au Sénégal et ailleurs, ou le régime présidentiel, archaïque, féodal, monarchique tourne à plein régime, sous le prétexte fallacieux d’éviter l’instabilité politique-mon œil- dicte ses lois ringardes, le-président- roi détient automatiquement et par devers la majorité parlementaire à l’assemblée nationale, demeure plus que jamais et les outils et la caisse de résonance et d’enregistrement de l’empereur en place. ICI, chez nous, nous connaissons le mal, représenté par le régime présidentiel, ne produit que la corruption massive, mais nous ne faisons rien pour l’endiguer.
Or, dans le régime parlementaire, le président de la république n’a aucune emprise sur l’hémicycle, puisqu’il vote les lois selon le rapport de force en présence des législateurs, à l’instar de l’Allemagne et de l’Italie, par exemple.
Certains contributeurs et chroniqueurs citent les cas de Lula et autres, mais oublient de dire la vérité. Le brésil a opté pour un régime parlementaire. Si on était dans un régime, les choses se seraient passées autrement. Car l’ex président brésilien est victime d’un complot de grande envergure. On a bien compris ce qui s’était passé.
Je salue au passage l’exemple du Rwanda, a surmonté ses divisions et tiré toutes les conséquences de sa guerre, monte une usine, pour fabriquer des Smartphones en place. Aujourd’hui, ce pays d’Afrique met à exécution un vaste programme de santé, de développement tout azimut, tant sur le plan de la haute technologie qu’universitaire de haut niveau, et sous peu de temps, il n’aura rien à envier aux puissances mondiales.
Le Rwanda, quant à lui, est le seul pays au monde, où les femmes parlementaires sont majoritaires, et une femme reste la présidente. Pour couronner le tout, les femmes dirigent les plus grandes entreprises.
Peut-on parler des retrouvailles des fiançailles ambigües des non-dits, ou le remariage de raison, forcé, avec en prime l’offre d’une bague- une MERCEDES à son prédécesseur, et sur fond de calendrier électoraliste, sont-elles donc sincères ? Qui l’aurait vraiment cru ? En politique tout est possible.