Les éclairages de Abdoulaye Daouda Diallo
Le Mali est notre premier partenaire commercial, a fait savoir vendredi Abdoulaye Daouda Diallo. Le ministre des finances et du budget souligne ainsi que « naturellement si ce pays connaît un embargo, c’est clair que les conséquences au niveau de notre économie se feront ressentir ».
Mais, précise l’argentier sénégalais, « c’est au niveau global de l’économie, qui n’a pas de relation avec le niveau de mobilisation de nos recettes, en tout cas, au niveau des cordons douaniers ».
Pour le ministre, ce sont les entreprises qui sont dans le domaine du ciment, des fertilisants etc qui sont plus touchées par l’embargo. Car, explique-t-il, c’est dans ces domaines que nous avions des exportations importantes.
« Les hydrocarbures au port de Dakar, c’est des importations bien sûr mais pour lesquelles les produits n’étaient pas dédouanés au Sénégal parce qu’ils étaient simplement en transit ici », renseigne M. Diallo. Selon lequel il n’y a pas donc de recettes à ce niveau.
Abdoulaye Daouda Diallo déclare enfin que c’est au niveau de la performance de nos industries intérieures qui vendaient au Mali qu’on a senti les conséquences de l’embargo imposé à ce pays.
Bassirou MBAYE