JUSTICE - TRIBUNAUX - POLICE

LES GLAÇANTES CONFESSIONS DE N.F. : « J’AI ÉTRANGLÉ LE BÉBÉ JUSQU’À CE QU’IL PERDE LE SOUFFLE »

15 ans de travaux forcés, c’est la peine que risque la dame Ndombour Founé, attraite, ce mardi, à la barre de la chambre Criminelle de Dakar pour des faits d’infanticide. Elle est accusé d’avoir tué son enfant après son accouchement. Les faits se déroulent en 2015. Divorcée et mère de enfants, l’accusée a quitté son Gandiaye natal pour déposer ses baluchons à Dakar, chez sa grande sœur pour chercher du travail.

Quelques années après son séjour dans la capitale, elle tombe sous le charme d’un homme. Ils sortent ensemble et filent un parfait amour. Les deux tourtereaux entretiennent des rapports sexuels à plusieurs reprises. Puis, Ndombour Founé en tombe enceinte. Assaillie par la honte, elle a peur de s’en ouvrir à sa sœur et préfère garder sa grossesse en secret.

« JE NE SAVAIS QUE FAIRE DE L’ENFANT »
Pour en rajouter à sa peine, son partenaire se débine. L’homme de ses rêves lui fait vivre un cauchemar en refusant la paternité de la grossesse avant de l’abandonner. « J’ai accouché dans la rue. Je ne savais pas quoi faire de l’enfant. Quand j’ai accouché du bébé, je l’ai étranglé jusqu’à ce qu’il perde le souffle », a avoué la dame devant le tribunal avant de fondre en larmes. « J’avais peur et j’avais honte. Je ne voulais pas que mes enfants et ma sœur soient au courant de la grossesse », ajoute-t-elle en sanglots. « J’ai fait 4 ans 1 mois en prison. Je demande pardon. Je veux rentrer chez moi, auprès de mes enfants », implore-t-elle.

Le parquet, estimant que les faits de l’espèce sont d’une gravité extrême, a requis 15 ans de travaux forcés contre l’accusée. L’avocat de la défense a plaidé la clémence. L’affaire est mise en délibéré pour jugement. Le verdict sera rendu le 14 janvier 2020.

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