Que nenni, depuis quelques mois et sans répit, les langues se délient dans le ciel sénégalais qui est devenu de plus en plus obscurci et au fur à mesure que le temps passe. Et pour cause. Le seul sujet prioritaire, qui vaille dans les lèvres, et qui focalise les esprits, défraie hystériquement la chronique, fait bavarder sans discontinuer dans les ménages et notamment dans la classe politique sénégalaise. Laquelle décidément, perd décidément son COCC BARMA. Il s’agit bien sûr des locales après reports 3 fois consécutifs, auront lieu finalement ce dimanche : une date charnière, tant attendue dans l’historique du Sénégal.
Il n y a que deux options opposées : le progrès exponentiel, c’est-à-dire la victoire totale du pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, souverain, libre et indépendant, qui exerce son pouvoir par ses représentants légitimes. En d’autres termes, un prélude dynamique, salutaire à l’horizon 2024, en vue d’endiguer le mal récurrent, et pour en finir avec lui. Ou alors au contraire, s’agira-il d’une simple formalité administrative, qui passe comme une lettre à la poste, comme c’est toujours le cas, depuis hélas, le triste regrettable soir historique du 25mars 2012 à nos jours ?
Et auquel cas serions-nous alors des amorphes pour ne rien faire, en nous contentant de sort, compte tenu de notre malédiction, face au camp d’en face revigoré, plastronnera une fois de plus, le moment venu ? Cette fois-ci, y aura-t-il du nouveau au soleil, ou alors la même tambouille, dite la Chape de plomb restera-t-elle encore dans nos gorges ? Autrement dit, le même remake rituel cataclysmique renversant, servira-t-il plus belle que jamais, pour que rien ne change d’un pouce, et tout continue comme si rien n’était ? Ce qui se profile ce week end, n’augure rien de bon, nous rend pessimistes.
En tout état de cause, compte tenu des nouveaux éléments, dont nous disposons, jusqu’à preuve du contraire, tous les projecteurs se tournent notamment sur Matam, Podor, les fiefs attitrés privés Made ” Le nouveau Habyarimana”, le chef comploteur, le fabricateur du mal : ou ”le Powwer Nedo ko Bandoum”, où les listes fictives des fraudes massives feront la loi. La capitale du nord aux mains de Mansour Faye et celle des arachides semble-il, s’inscrivent toutes dans le même registre décapant : un legs divin.
NB : Car la praxis du dégingandé agit sans scrupules, ni vergogne, ni vertu, ni éthique, ni équité, oriente volontairement le vote « alpulaar » pour sa propre cause et sa gloire personnelle.
Le pds bien que présent partout pèsera-il lourd ? Et y compris toute l’opposition réunie ne compte pas se laisser divertir. C’est de bonne guère. Car les affairistes embarqués, ne lésinent point sur les moyens financiers extensibles, sont en embuscade, barrent la route aux opposants, jouent les snippers dignes d’eux, n’entendent pas se ravir la vedette.
À Guédiawaye, la propriété privée du frangin, ou l’entonnoir, qui digère sa proie dans les eaux troubles de l’apr, sera à coup sûr remis dans son trône. Aucune discussion n’est possible sur ce plan là
La région de Tamboucounda, semble acquise par les manières fortes, reste sur le feu, de Sidiki Kaba, ex ministron de la justice et garde des sceaux du planificateur incorrigible, n’est jamais loin. Celle de la Cité du Rail, où tous les coups sont désormais permis, comme tout le reste, puisque le plus fort en terme de billets de banque, risque de remporte la mise avant l’heure et à ce bras raccourci.
C’est la sacro-sainte loi du Tribal trisomique. Quant à Ziguinchor, le duel à mort entre Sonko et Baldé est à couteaux tirés et sur fond d’argent sale qui coule à flot et pour le compte ? Qui pourrait gagner haut la main NDakarou, la capitale sénégalaise. Le 46 ème département de Keur Massar ou l’esclandre de l’escroquerie politique, jouera-t-il les arbitres, a un potentiel de presque deux [2 millions d’électeurs ] et pour le compte ? Regardez mon doigt, le vainqueur de la corruption est tout trouvé. Point n’est point d’ergoter de midi à quatorze heures.
Dans ce cas d’espèce impensable, serions-nous encore des moutonniers tondus, ou des incapables congénitaux par rapport à nos frères maliens, dont le moins que l’on puisse dire, paraissent avoir plus de nerfs d’acier ou de biceps , plus de tonalité que nous, qui constitutions ce géant virtuel aux pieds, qui parle plus qu’il n’en fait en termes d’actions matérielles réelles sur le terrain du crime ?
Justement, reparlons donc sans tabou du Gourou de la mal gouvernance en l’occurrence, le chef suprême des fauteurs de troubles à l’ordre public, le bonimenteur en chair et en os, le spécialiste dans l’art des fake news à la renverse et des coups bas, par ses saccades impulsives, éternelles haut débit, dont il a l’unique secret devant l’éternel.
Le prédicateur des manières aléatoires met à contribution par entente directe et par télépathie sa flétrissure- taali nãreet – codifie son message : « vous êtes devenus si riches grâce à moi, rendez-moi donc l’ascenseur, si vous voulez garder votre place au soleil ». BBY va dépenser 3, 500 MDS de FCFA Où s’agit-il d’une entourloupe, qui n’est rien d’autre qu’un vol organisé à grande échelle ?
Tout y est. Celui qui veut aller loin, ménage sa monture, en prenant les devants, et justifier l’injustifiable.
C’est connu. Il y a 9 ans, je disais que le personnage systémique des manières aléatoires crée ses nombreuses agences versus engeances maléfiques, en payant des salaires mirobolants, qui sont directement tirés dans la poche du contribuable sénégalais, criblée d’impôts et des taxes de toutes sortes, et passe par derrière pour récupérer ce qu’il appelle dans le secret des dieux, des retro-commissions et massifier ainsi son parti politique cliniquement clanique.
Comme vous le savez sans doute, comme par hasard, à 5 jours de la comédie électorale, l’état inquisiteur, prépare les esprits, afin d’opérer une fois de plus une forfaiture qui n’en est pas une. Nous en avons débattu largement hier, le 17 janvier 2022 dans l’émission info Autrement de radio sunuker FM.
À cet effet, le logiciel de la corruption réquisitionne ce qu’il appelle les communicateurs, traditionnels selon lui, sont soi-disant chargés de prêcher la bonne parole, et dont l’objectif majeur est de nature à arrondir les angles et cintrer les coins, tendant à maquer les fraudes massives. Pour cela, ils sont censés jouer le service après vente de la parodie municipale, et ce pour faire passer la pilule amère, c’est-à-dire voler une fois de plus les scrutins de ce dimanche.
Il y a donc lieu de parler des intentions malveillantes comme arrière-plan. Nous avons beaucoup vu et vécu. Mais faut-il que nous en prenions conscience. Soyons vigilants et nos gardes, si nous ne voulons pas avoir des surprises énormes. À défaut, quand demain fera jour, nous aurions inéluctablement des gueules de bois et des contentieux post-électoraux, ne serviront absolument à rien. Un comble ! pendant que la majorité des sénégalais ne mangent pas à leur faim, , manquent de tout, trinquent, trépassent, surtout les soins de santé \les plus élémentaires, « les clusters » tous arrimés à la dictature, réussissent une prouesse titanesque, en massant soi-disant la somme astronomique de 3,500 mds de f CFA.
Un tel chiffre à la mesure de l’incongruité ou de l’impunité, est non seulement une insulte contre nous tous, fait froid au dos, mais dit en long sur le prisme d’une caste misérable, méprisable, indigne et indigeste, leur colle à la peau. Dans ces conditions, vouloir élire ces bouffons si goinfrés, constitue un suicide collectif. Évidemment, ils n’auraient aucun mal à gonfler les suffrages maquillés sans état d’âme.
Le malfrat n’accepte pas de combattre avec armes égales, cache le double fichier électoral très ombrageux. C’est comme aller en guerre et la perdre de facto.
Pour paraphraser Napoléon, en politique, le « mot de vertu n’a aucun sens ». Le tyran se l’applique lui-même. Par conséquent, notre mollesse, en sus de notre résignation et à laquelle s’ajoute notre fatalisme à propension, qui vont crescendo, nous conduisent irrémédiablement nécessairement à notre descente aux enfers et auxquels nous ne pouvons pas nous en dépatouiller, en dehors de nos incantations stériles.
En vérité, lorsque l’on empêche par la matraque le peuple à exprimer sa colère dans la colère par la voie pacifique, pour se faire entendre, il n’a d’autre choix que de sévir par la violence légitime, et ce en toute logique.-
Or sans le peuple, l’état n’existe pas, mais s’aut déclare le monopole de la violence légitime. À quelle planète sommes-nous donc ?`À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, Pierre Corneille.