LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DU DEPUTE OUSMANE SONKO, LE RÉSISTANT LEADER PASTEF : UNE PEINE DE MORT POLITIQUE ? PAR AHMADOU DIOP CPC.

Pour rappel, le 11 Janvier 2013, je titrai dans mon blog : « De la trahison du peuple par le pouvoir à la vassalisation des chiens de garde pour l’honneur d’un totalitarisme ». Par Ahmadou Diop.
Ça y est rebelote. Le énième compte à rebours, ou le rituel scénario apocalyptique sévit plus bel que jamais, par sa marque digitale, imparable, se dessine à pas de géant. Aujourd’hui plus qu’hier, il y a maintenant 8 ans, l’éternel remake absolutiste revient en surface avec ses sabots, veut avoir à tout prix, la peau de Sonko, le résistant leader Pastef, et l’abattre politiquement et à la place publique, et ce, par le vacarme hérétique de la justice de la Stasi , interposée aux ordres, et sur l’autel d’un viol fake new, ne tenant que sur une ligne de crête. Patatras, la même bête immonde reprend du poil, enclenche sa mécanique ordurière, dont l’issue, sans doute ne laisse aucune ambigüité. Chose promise, chose due, n’est-ce pas ?
Dans un état normal, peut-on vraiment mobiliser, réquisitionner toute l’assemblée nationale réunie, pour lever l’immunité parlementaire d’un député, pour les intérêts factuellement illégitimes d’un escroc de classe exceptionnelle, dont le moins que l’on puisse dire, est grisé par l’euphorie du pouvoir qui le rend fou, n’accepte nullement les contradictions politiques, indispensables dans un état de droit, foule du pied la démocratie et la liberté d’expression, au point qu’il abuse dangereusement de la force publique et des moyens de l’état ; agit par devers et par-dessus tout et contre nous tous, pour un oui ou pour non et la moindre incartade ? Est-ce donc à dire qu’il rempilera en 2024, à l’instar des Ouattara et Cie ?
Celui qui nous avait promis de réduire de son mandat présidentiel- ne l’a jamais traduit en acte- , s’est renié totalement sur toute la ligne. Comme tout félon de rang, pour rester le maître des horloges des leurres, il organisa sa parodie référendaire-Deum avec un GRAND « D «suivi des législatives cataclysmiques de pacotille, le 30 juillet 2017. Pis en février 2019, il a gagné la présidentielle par un hold-up massif et à bras raccourci, sans coup férir. Avant 2024, tant qu’on le laissera faire, il aura toute la latitude de cisailler ou d’élaguer qui il veut.
Or, si nous étions dans un pays civilisé, qui a une haute fibre patriotique intacte, les usuelles pratiques totalitaires auraient pu mettre le feu aux poudres, pour chasser le minable agitateur, qui nous enquiquine chaque jour que dieu fait, et le mettre hors d’état de nuire, et sous bonne garde, et le juger pour moult trahisons. Il s’agit bien du même mode opératoire, négationniste, qui en dit long sur plan machiavélique, ourdi de longue date, dont Macky Sall, le bourreau et Casseur du Siècle au Sénégal, est le commanditaire direct, qui se cache derrière la honteuse et ignominieuse cabale, digne de son rang.
Comme on dit, derrière un menteur, se cache nécessairement un voleur en chair et en os, est pris en main dans le sac. Que voulez-vous ? Le ridicule ne tue dans notre pays étrange et à la renverse. L’intriguant pantin atypique, renégat non moins boucanier de la tète aux pieds par sa platitude manifeste s’accommode mordicus à la charte de l’impérialisme mordant, s’acclimate, et invente de toute pièce un tissuthèque de mensonges, de calomnies torrentielles, sont empilés les uns après les autres.
Tout sert d’alibi et de prétexte pour éroder les contradictions politiques. Tout citoyen libre, indépendant, ou tout opposant réel ou supposé, qui brave les interdits loufoques, le paye cash, ne peut en aucun cas échapper à la sacro sainte règle des chefs d’accusation farfelus , dénués de tout fondement réel, sauf bien les fanfarons qui se travestissent en faussaires, qui tressent des éloges imaginaires.
Voilà la pègre dogmatique de l’alliance pestiférée de la république qui se convertit lamentablement en cluster liberticide ! C’est la praxis d’un désarticulé qui est pathologiquement préparé pour faire le sale boulot et en tirer profit. Plus les mensonges cataclysmiques deviennent gros, se corsent de plus en plus ça passe comme une lettre à la poste.
Au moment où l’embastillement arbitraire, tyrannique, Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, continue de défrayer la chronique à travers la planète entière, l’ignare chef haineux de bandit du Cluster Ethnique eut le culot d’allumer une fois un contrefeu, à dessein de cristalliser les esprits autour de sa personne imbue qu’il se fait de lui-même, pour faire oublier ses parjures démentielles, dont il est coupable, notamment les détournements des deniers publics massifs et ceux de l’aide des fonds alloués par l’UE, suite à la crise sanitaire. C’est un crime qui n’en est pas un.
Cela correspond au label fasciste. Depuis 2012 à nos jours, s’opposer au dictateur devient une mission périlleuse, voire impossible.
Pour tuer dans l’œuf toute capacité de résistance, le kleptocrate met au pas sa canaille de meute de chiens enjolivés, interposés, c’est-à-dire sa presse de sarabande corrompue, tondue des courbettes, jusqu’à la lie, et dont l’objectif, est de salir, de châtier par la mécanique de la charogne, de la manipulation et de la désinformation, avec en prime une campagne d’intoxication et de dénigrements tous azimuts, tous ceux se dressent la tète haute contre la politique à ciel ouvert. Ni plus ni moins.
Je l’ai écrit à maintes reprises dans mes chroniques. Plus personne n’est à l’abri de rien. C’est maintenant le cas de l’opposant Sonko à qui le va-t-en guerre, le tonitruant, clinquant veut appliquer à bras raccourci et par la mécanique usurière des légèretés mensongères infinies la peine de mort politique, de sorte qu’il ne vaille plus rien, auprès de l’opinion nationale et internationale, qu’il a même charcuté, et réduit à sa plus expression et au silence, et traîné comme un malfrat, afin qu’il puisse rejoindre , et subir de facto le même sort que l’ancien super ministre d’état du Ciel et de la Terre, ainsi que celui de l’ex député-maire de la Capitale, dont les pronostics vitaux, sont engagé, et pour combien de temps ?
Alors, les recalés à la course présidentialiste par les foudres démentes de l’autocrate déclaré, béni oui-oui, seront-ils donc pour autant ressuscités, pour survivre politiquement ? Car pour l’instant et jusqu’à preuve du contraire, sont-ils morts politiquement et cliniquement ? Car en politique tout n’est perdu d’avance, puisque tout est possible. Il y a eu toujours des retournements ubuesques de situations dans le monde. Et pour cause. Est-ce donc à dire que le sort du fils de son père et de celui Khalifa Sall sont scellés, selon la volonté du tyran –traire, qui tire à vue sur ceux qui bougent ? L’avenir nous le dira.
De quoi s’agissait-il à l’époque ?
Bim ! le couperet tombe : l’Assemblée nationale a levé, le 10 janvier 2013, l’immunité des députés et anciens ministres d’Abdoulaye Wade, Oumar Sarr, Abdoulaye Baldé , Ousmane Ngom (Parti démocratique Sénégalais), suite à la demande du procureur spécial qui enquête sur des biens mal acquis à géométrie variable, selon les tètes des clients au mauvais endroit et au mauvais moment. François Hollande peut-il défaire des députés d’opposition pour sa propre gloire ? Ce qui est inadmissible ailleurs, dans les démocraties parlantes, est possible ici, maintenant !
Ce qui n’est pas possible de faire pour lever le statut d’immunité d’un monarque, qui devient dans les faits, une impunité, est nécessairement applicable aux parlementaires indociles. Quoiqu’on puisse dire, nous ne sommes plus dans une démocratie, mais dans une inquisition totale, qui tourne à plein régime, dans laquelle les consciences doivent être nécessairement aliénées pour parachever l’absolutisme ! Nous sommes bien dans une Assemblée servile, de service et des sinécures !
Le débat à l’Assemblée Nationale pour la levée de l’immunité parlementaire de trois députés est une faute politique grave contre la démocratie. C’est même contre productif, aux conséquences incalculables. En réalité, désormais, dans ce pays, le peuple vote, mais on peut lui enlever à tout instant son pouvoir présumé par des mécanismes douteux.
Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall. C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus.
C’est tout simplement indécent, voire même immoral politiquement. C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet pour justifier l’injustifiable. On ne vote pas en fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république. Dans l’hypothèse d’un tel vote impensable, le totalitarisme de la gouvernance de Maky Sall s’installera définitivement dans ce pays. Il faut absolument un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs.
Ce que je disais sur un état policier, inquisitoire jusqu’à l’abysse, se confirme de plus en plus matériellement sur le terrain du crime.
La sémantique ordurière de caniveau du Cluster Ethnique toute liguée et les lois liberticides toxiques ont -elles plus de visibilité et de tonalité que la démocratie et les libertés fondamentales des consciences ?
L’état policier tortionnaire, défroqué, digne de la Stasi, bride sa justice interposée aux ordres, applique sans remords, ni morale, la peine de mort politique contre ses adversaires.
Les dérives autoritaires de l’état policier : Karim Wade et Khalifa Sall ont-ils bénéficié d’une peine de mort politique ? Qu’en sera-t-il du sort de Sonko, le Leader Pastef, le résistant? Wait and see !
En France et partout dans le monde, les violeurs sont traqués et sans état d’âme. En revanche, le lâche label machiavel sénégalais, ou le symbole de l’arbitraire et de la tyrannie, qui mélange tout, tente d’y trouver une hypothétique bouée de sauvetage et une brèche pour en finir avec ses adversaires politiques.
Pour arriver à ses fins de bas étage, et attirer les projecteurs autour de sa personne, qu’il se fait de lui-même, depuis le triste et regrettable soir historique du 25 mars 2012 et au nom de la traque des biens mal acquis , spoliés et placés à l’étranger- et dieu sait qu’il est bien l’arroseur arrosé , pour avoir lui-même ouvert des comptes bancaires à l’étranger planqué son magot si colossal dans les paradis fiscaux et à l’abri des regards indiscrets.
Le premier violeur -voleur himself, Casseur du Siècle au Sénégal- a remplace la peine de mort par la peine de mort politique contre ses adversaires : karim wade passe le premier a été guillotiné politiquement , avant d’être déporté manu militari et en catimini au Qatar, , suivi par khalifa sall, a subi le même sort et perdu sa caquette de député maire.
À noter, que toute la galaxie inféodée à la république des corrompus et des prédateurs, circulent librement en toute impunité et en toute circonstance, sont à l’abri de toute poursuite judiciaire, peu ou prou.
Le rouleau compresseur, qui s’auto flagelle donneur de leçons- mon œil- passe de plus en plus à la vitesse supérieure, pointe du doigt le Leader PASTEF, comme étant nécessairement sa prochaine cible à abattre, et ce, sous le fallacieux prétexte qu’il a prétendument violé une femme sur des supputations à dormir debout, ne reposant sur des conjectures abracadabrantesques et des mensonges torrides à couper le souffle Dans quelle planète sommes-nous au Sénégal ?