SOCIETE / FAITS DIVERS

LINGUERE: Le Sexagénaire Polygame Accusé De Viol Suivi De Grossesse, Bénéficie D’une Liberté Provisoire

Arrêté puis déféré à Louga pour être accusé de viol suivi de grossesse sur femme mariée à un émigré, le chauffeur A.Niang âge de 62 ans a bénéficié d’une liberté provisoire après son face à face avec le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Louga.

Interrogeant le rétroviseur, les faits remontent au mois de décembre 2022 dans la commune d’Affé Djoloff du département de Linguère. En effet, une femme âgée d’une trentaine d’années et mariée à un émigré l’accuse (le chauffeur A Niang) de viol et d’être l’auteur de sa grossesse. Selon la victime, le chauffeur, seul à bord de son véhicule 4×4, l’a trouvée sur la piste qui relie le village de Sine Abdou à Affé Djoloff. «Il m’a aussitôt demandé de monter pour rentrer à Affé Djoloff, raconte-t-elle. Après quelques kilomètres de trajet, le chauffeur m’a proposé d’entretenir des rapports sexuels.

Devant mon refus catégorique, il m’a emmenée dans la brousse avant d’abuser de moi». Après le forfait de l’accusé, la femme mariée a dit qu’elle ne voulait pas raconter sa mésaventure aux membres de sa famille encore moins à son mari qui vit en ce moment à l’étranger, de peur, dit-elle, d’être répudiée. C’est après six mois de grossesse que certains membres de sa belle-famille ont constaté la transformation corporelle de la jeune femme qui tombait souvent malade. Interpellée sur son état de santé, la dame a fini par avouer comme quoi c’est le chauffeur A.Niang qui est l’auteur de sa grossesse.

Par la suite, une plainte a été déposée contre le sieur A. Niang à la brigade de gendarmerie de Dahra qui l’avait arrêté et auditionné sur les accusations portées contre lui. Dans son interrogatoire, le sieur A. Niang avait certes reconnu l’avoir transportée ce jour-là jusqu’à Affé Djoloff, mais niait avoir eu une relation sexuelle avec la dame.

Le moins que l’on puisse dire même si le chauffeur A. Niang bénéficie d’une liberté provisoire, n’empêche l’affaire continue à alimenter les discussions dans les lieux publics du Djoloff.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page