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Livre| « Le Sénégal et Mandéla… » de Mamadou Ibra Kane: Le jour où Abdou Diouf a empêché au héros de l’Apartheid de se retrouver dans la rue

Dans son nouvel ouvrage «Le Sénégal et Mandela : le grand secret», paru aux Éditions Feu de brousse, le journaliste Mamoudou Ibra Kane plonge au cœur des rapports particuliers que le héros de l’Apartheid entretenait avec le Sénégal.

Nelson Mandela, personnage mythique du 20e siècle, vient d’inspirer le journaliste sénégalais, directeur général du Groupe E-media. Mamoudou Ibra Kane lui a consacré un livre relatant, souvent avec force détails, les heures et instants de sa libération en février 1990 de la prison Victor Verser de Paarl. Ce petit rappel historique de ces moments cruciaux dans la vie de la Nation arc-en-ciel pimente les récits de cet ouvrage qui a le mérite de replonger la jeune génération et la postérité dans une partie de la vie que fut ce grand homme dont l’humanisme inspira toutes les races. «Le Sénégal et Mandela : le grand secret», paru aux Éditions Feu de brousse, renseigne sur comment la trentaine d’années de privation de liberté n’a pas réussi à ramollir «la combativité de Nelson Mandela».

Mamadou Ibra Kane fait pénétrer ses lecteurs dans la parfaite idylle liant Madiba à Winnie qui deviendra plus tard son épouse, grâce à la force et la résilience de l’amour. Dans son livre, le journaliste déflore les secrets que ce plus grand détenu de l’histoire a entretenus avec le Sénégal. Cela à coup d’anecdotes et de révélations sous les présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Cette figure emblématique contemporaine aimait le Sénégal d’un amour profond. L’auteur révèle que durant son séjour dakarois et son entretien avec le premier président du Sénégal, en juin 1962, dans le cadre de la campagne de collecte de fonds pour la lutte armée de son mouvement, le leader de l’Anc n’a pas obtenu l’aide financière escomptée pour l’entraînement de ses soldats. À la place, ajoute-t-il, Léopold Sédar Senghor lui a octroyé des passeports diplomatiques et l’achat de billets d’avion pour Londres. Seulement, «son successeur Abdou Diouf, 30 ans plus tard», va satisfaire «le besoin d’argent exprimé par le héros de l’abolition de l’Apartheid. Ce soutien financier à Mandela lui évitera de se retrouver dans la rue. «Le geste financier du président Abdou Diouf à l’endroit de Nelson Mandela lui avait permis de se libérer d’une énorme gêne matérielle. Une grosse épine venait de lui être enlevée du pied…», écrit le directeur général du Groupe E-media. Avant d’ajouter : «Imaginons le spectacle si Dakar le lui avait refusé… Le héros de l’Apartheid expulsé de sa maison et se retrouvant avec famille et bagages dans la rue !… ». Ce geste de solidarité et d’humanité a été possible grâce au fonds de la «caisse noire» dont bénéficiait le président de la République.

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