SOCIETE / FAITS DIVERS

L’officier D’état Civil Vendait De Faux Extraits De Naissance à 25.000 Francs 

La quarantaine révolue, Dame N. délivrait de faux extraits de naissance à 25.000 francs pièce. Le mis en cause qui officiait au centre d’état civil de Keur Massar, a comparu au tribunal correctionnel de Pikine-Guédiawaye ce mardi 14 mars 2023. 

En détention depuis huit mois, Dame N. sera édifié le 11 avril prochain. L’officier d’état civil a été attrait devant le tribunal correctionnel de Pikine-Guédiawaye où il répondait des faits d’association de malfaiteurs et de faux et usage de faux dans un document authentique.

À ses côtés son complice présumé Elvis L. D’après l’accusation, les mis en cause ont été neutralisés à la suite de l’interpellation d’une dame qui s’était procurée un faux extrait de naissance.

Au cours de son interrogatoire à la gendarmerie de Keur Massar, la dame a révélé avoir acquis le faux document à 25.000 francs auprès de Elvis L.

Ce que ce dernier a confirmé. Mais, il a précisé qu’il était un simple démarcheur. C’est Dame N, dit-il, qui établissait les extraits à 25.000 francs l’unité. En retour, Elvis percevait une commission de 5.000 francs. Devant le prétoire, Dame N. a réfuté les faits.

Revenant sur les circonstances de son arrestation, il a expliqué : « Quand Elvis m’a contacté, je lui ai dit de venir à la mairie avec les cartes d’identités de la mère et du père de l’enfant.

Quelques heures après, la gendarmerie est venue me cueillir chez moi. Durant la perquisition, les enquêteurs ont saisi 24 certificats de non inscription et 34 cartes d’identité ». Dame N. a cependant reconnu qu’il confectionnait certains extraits de naissance chez lui à Keur Massar. Elvis L., 56 ans, a maintenu ses accusations.

« J’agissais au nom et pour le compte de mon co-prévenu qui réclamait 25.000 francs pour chaque extrait. Par contre, j’ignorais que les extraits étaient du faux », a-t-il soutenu.

Le parquet a sollicité l’application de la loi. D’après lui, 53 copies d’identité et 67 copies de certificats de mariage ont été retrouvées au domicile de Dame N. Pour Me El Hadj Diouf, la culpabilité de celui-ci n’a pas été prouvée. C’est Elvis L. qui a confectionné le faux document car le cachet se trouvait chez lui. Commis par Elvis L., Me Thioye a sollicité la clémence.

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