ECONOMIE

Luc Lecuit de la Banque mondiale souligne l’impact de l’infrastructure

Selon Luc Lecuit, la participation de la Banque mondiale au renforcement des infrastructures routières est un volet important du Projet d’amélioration de la connectivité des zones de production agricole au Nord et au Centre (Pcza) dont le financement à hauteur de 200 millions de dollars a été approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale en mars 2022.
 
«C’est une partie de ce financement qui va permettre de réaliser les travaux de réhabilitation des routes Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo. Il s’agit donc de 43 kilomètres de routes qui seront ainsi totalement réhabilités avec, en plus, 9 kilomètres de pistes de rabattement.
 
Ces travaux amélioreront la connectivité routière sûre et résiliente et l’accès aux opportunités sociales et économiques, ce qui est un élément important à renforcer pour atteindre les objectifs de développement social et économique du Sénégal », a expliqué M. Lecuit.
 
Il se dit convaincu que ces améliorations vont bénéficier en particulier aux femmes rurales qui verront leurs conditions de déplacement s’améliorer grâce à  des routes résilientes.
 
«Certaines études ont montré que l’accès à de meilleures routes doit être accompagné d’interventions complémentaires telles que l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, au financement et aux dernières technologies. C’est dans cette optique, que ce financement permettra également de soutenir la démarche du gouvernement dans l’aménagement de petites infrastructures communautaires, telles que salles de classe, postes de santé et plateformes économiques multifonctionnelles, pour les populations rurales vivant sur les zones du projet afin de leur garantir un accès aux opportunités économiques », a confié le directeur des opérations de la Banque mondiale.
 
Il n’a pas manqué dans son discours d’insister sur la sécurité routière qui est un enjeu majeur de développement. «Selon une étude de l’Alliance globale pour la sécurité routière, 60 % des décès et des blessures dus aux accidents de la route touchent les groupes d’âge économiquement productifs (15 – 64 ans).
 
Ces décès, blessures et invalidités ont certes un coût économique mais ce sont, avant tout, des drames humains. C’est pourquoi, en plus de construire et de réhabiliter des routes et des pistes, le Projet d’amélioration de la connectivité des zones de production agricole au Nord et au Centre va également appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre des mesures qui, nous l’espérons, vont atténuer fortement le nombre d’accidents sur toutes les pistes, routes et autoroutes du Sénégal », a indiqué Luc Lecuit.
 
 
Adou FAYE

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