LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS : UNE ARME POLITIQUE DE GUERRE POUR LE LABEL FAMILIAL À LA MANSOUR FAYE ? PAR AHMADOU DIOP CPC.

En Afrique des canailles en bande organisée et sous tutelle coloniale, la magnanimité des leurres se conçoit dans la consanguinité et la proximité. Car elle se promeut dans le bazar et au nom de la démocratie exclusivement familiale. Une illusion d’optique propre à la politique kleptocratique culturellement en vase clos d’un écosystème d’apartheid nédo ko bandom enjolivé. Ici chez nous, la servitude autoproclamée, confirme la règle édictée depuis des lustres, et à l’épreuve des faits accablants matériels, ne souffrent d’aucune discussion possible sur le terrain du crime. Et pour cause.
Pour ne citer que le cas Mansour Faye, qui est sorti de terre et nulle part ailleurs, on ne sait où et comment, détient le record absolu des mystifications dans un gouvernement de capharnaüm. Plus qu’un village entier portant les mêmes patronymes visiblement bien sonnants s’accapare de tous les postes clés, que compte l’état familial ethnocentrique jusqu’à la lie. Le favoritisme, le népotisme, le cannibalisme politique, l’anarchie, les privilèges d’exception et des passe- droits obligent. Malgré son cursus scolaire standard, bidonné de ramassis, le touche à tout , cancre plastique du haut de son rang, collectionne sans scrupules, et cumule ignoblement plus de portefeuilles ministériels que ne l’était en réalité, Karim Wade, l’ex super ministre d’état des infrastructures du Ciel et de la Terre, a été déporté arbitrairement et cloué au Qatar.
Or pour être élu au poste de président de la république en 2012, celui qui nous vendait la rupture, le changement, la transparence, l’efficience, la sobriété, que sais-je encore, et dont l’indiscipline caractérisée, se révèle au grand jour par son banditisme, nous promettait qu’il ne mêlerait jamais sa famille dans la gestion de l’état.
Comme toute girouette, digne de son espèce, le mythomane en chair et en os, une fois sur les manettes, montre véritablement son véritable hideux et sa carte génétique, fait volte, comme si rien n’était, protège mordicus, et galonne exagérément son beau-frère, bénéficie comme jamais de plus de largesses incommensurables et d’une ascension fulgurante, sociale que n’importe quel sénégalais ou sénégalaise à diplômes équivalents, ou plus soutenus, sont tous relégués comme des citoyens de second rang.
Sans aucune moralité, ni humilité papable peu ou prou, la saga empestée, usurière, clanique, par presse interposée, plastronne hystériquement à la place publique, croit pouvoir tromper encore une fois de plus le bon dieu- « NGUSTANE »- compte tenu de cette période particulière, de confinement, et au nom d’une magnanimité cousue de fil blanc, prétend défendre la cause des pauvres , dont la situation sociale va de plus en plus en pis , et pour lesquels il veut venir en aide, en leur distribuant des bons alimentaires, un défi à la transparence, ou de l’impunité, que j’interprète personnellement comme relevant de l’escroquerie, voire le sacre d’une filouterie politique de bas étage d’une famille de voleurs sacralisée. De façon concomitante, pour amuser la galerie, la prétendue première dame, qui n’a aucun poste reconnu par la moribonde, avec sa structure bidon, fallacieuse et présumée philanthrope des trompes, dite pompeusement l’Association pour Servir le Sénégal, ou Asservi un peu plus le Sénégal, n’est qu’une vaste arnaque politique, gigantesque de grande envergure, distribue elle aussi à tour de bras, des chèques à tout vent aux familles des nouveaux –nés.
À chaque situation exceptionnelle, le kleptocrate, maître des horloges des leurres, qui réduit tout à lui, s’y loge, telle une teigne, s’accommode à ce qu’il appelle cyniquement des solutions exceptionnelles bassement politiques, comme arrière-plan. Un pareil exhibitionnisme sur la pandémie mortelle apparaît comme un trophée de guerre politique. Depuis des mois au Sénégal en 2017, nous étions privés d’une radio thérapie, qui défrayait la chronique, et faisait les choux gras de toute la presse. Par miracle et pour rafraîchir les mémoires, et à quelques encablures des parodies législatives des submersions cataclysmiques, l’imposteur déclaré, non éclairé, avait son calendrier, comme par hasard ou par e coïncidence, sortait brusquement dans les ténèbres, la fameuse machine introuvable. De telles légèretés témoignent éloquemment les actes délictueux rituels d’une famille des rapines, dont le personnage atypique, n’est rien d’autre que l’usurpateur, casseur du siècle au Sénégal, en l’occurrence, Macky Sall, le virtuose et bandit de classe exceptionnelle, s’apparente derrière un misérabilisme et au nom d’une respectabilité de façade, se sucre lamentablement sur le coronavirus, fourre-tout. Il n’y a plus ni moins.
Face à la pandémie, Manifestement, il y a lieu de parler d’une production cinématographique spectaculaire de la part des délinquants et des prédateurs de la république cartellisée des chiffonniers, violent et contournent eux -mêmes le confinement.
En vérité, en Afrique des nègres de service, pantins satellites, inféodés à la charte de l’impérialisme, s’enrichissent gloutonnement, et ce sous l’autel de l’égoïsme et la trahison, versent des larmes de crocodile tire-l’œil, pour se donner une bonne conscience imaginaire.
La santé de leurs citoyens n’est qu’un simple slogan creux et vide, n’a jamais été une préoccupation majeure. Plutôt de construire des hôpitaux modernes et équipés, à l’instar de Cuba et des pays développés, en y mettant des moyens colossaux par rapport aux risques encourus, tous et leurs familles, dépensent grossièrement sans compter, se font grossièrement soigner en Europe, en particulier, la France avec l’argent de leurs contribuables respectifs.
Alors que ces derniers meurent de faim, de malnutrition, et de maladies tous genres. Pis, ils prennent les devants, et confinent sans autre forme de procès avec toute la rigueur de la brutalité absconse, méprisent leurs propres peuples , qu’ils considèrent comme leurs sujets corvéables, modulables et à merci, et par la mécanique des policiers soi-disant dépositaires de l’autorité publique , les frappent gratuitement et sous n’importe quel prétexte farfelu, comme si l’état qui légitime sa violence, est source de pédagogie. On a l’impression que ceux qui les parrainent par derrière, et sans bruits, se gardent bien de leur remonter leurs bretelles, leur vendent massivement des armes, leur donnent, en sus, des ordres et des logistiques tout azimut, pour qu’ils agissent librement, et ce à dessein de les contenir à tout prix, et peu importent les dégâts collatéraux.
Double peine du coronavirus : traque et chasse des populations qui n’ont rien à manger, doivent absolument se confiner, pour se contenter de leur sort, sans qu’il y ait nécessairement des compensations financières exceptionnelles à l’appui. La punition demeure comme jamais l’unique option possible, pour conjurer et endiguer l’étrange mal pandémique, apocalyptique du siècle.
Face au virus mondial, chronique, d’un côté, déstabilisation, récessions massives des pays du sud, seront à genoux, et par terre, en particulier, l’Afrique subsaharienne, riche et pauvre, ce don de dieu, et dont les sous-sols regorgent de matières premières infinies, n’ont pas d’usines de transformation en produits, sont les plus exposés et demeurent principaux perdants, passent tout leur temps à emprunter auprès des bailleurs de fonds, y ajoutent Systématiquement des taux d’intérêts exorbitants.
Et Les populations astiquées lourdement et criblées d’impôts et de taxes de toutes sortes, payeront un lourd tribut, consécutivement aux plans structurels effrénés de la banque mondiale et du FMI, que sont ces deux institutions financières capitalistes, impérialistes, travaillent de façon commettante et en osmose totale, mettront sens dessous- dessus, enfonceront davantage les pays pauvres et bizarrement si riches, aggraveront leurs situations atteintes de plein fouet. Tandis que de l’autre côté, c’est-à-dire l’Europe et les Etats-Unis, ils ont des économies et capacités très solides interactives, hors-pair, à travers leurs réseaux bancaires, connectées, monopolisent à eux seuls, toutes les finances mondiales interplanétaires, s’en sortiront indemnes, quoi qu’il arrive, trouveront des solutions la tète haute, comme en témoigne l’histoire. Au lendemain de la première guerre mondiale, meurtrière, toute l’Europe réunie, y compris l’état israélien ont bénéficié massivement du fameux plan Marshall des Etats-Unis, sauf L’URSS et ses satellites. À l’époque, l’objectif était de sortir l’Europe de ce que l’administration appelait « la peste communiste ». Ce qui explique dans une certaine mesure, la puissance européenne .
À noter, que chaque année, le paludisme qui tue des milliers d’africains à l’échelle continentale, s’arrête à ses frontières, En revanche, le coronavirus pandémique, atteint miraculeusement toute l’Afrique. À défaut d’un vaccin contre le coronavirus, toute l’Afrique, y compris le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, s’agrippent raisonnablement à la chloroquine du professeur Didier Raoult, dont les essais cliniques sont encourageants. Pourquoi le professeur, est-il donc devenu étrangement l’homme à abattre scientifiquement ? La raison invoquée est que tous les médicaments comportent des effets secondaires, supposés. Les africains ont eu recours à ce médicament, n’a jamais fait autant de bruits assourdissants.
Pourquoi la chloroquine est-elle devenue subitement la source virale ? Pourquoi elle est la cible, privilégiée, désignée, au point qu’on la déclare comme un poison ? « Ku amul ndeye namp mam », car nous devons nous accrocher à la chloroquine.
Ceux qui tirent à boulets rouges sur le spécialiste de rang mondial, sont-ils donc au même niveau que l’éminent chercheur ? Le concerné a déjà répondu à ses détracteurs avec une démonstration magistrale avec des preuves matérielles à l’appui.
Y a eu-t-il donc une hiérarchisation des médicaments, comme ce fut jadis l’école qui a hiérarchisé, pour des raisons fondamentalement idéologiques, la notion de race, quand bien la biologie ne la reconnaît point ?