LUXE DE LA VIOLENCE D’ÉTAT
Dans une République, aucun fonctionnaire ne doit agir « pour plaire ».
Guetter le « cette fois-ci on le tient » n’honore aucunement leur auteur.
Par une accusation tirée par les cheveux, notre concitoyen #GuyMariusSagna est en prison, avant qu’un juge lucide, soucieux du seul Droit, ne le disculpe la semaine à venir.
A défaut, on fera planer sur sa tête un long sursis pour le tenir. Ce sera vain !
D’ici là, des compatriotes qui l’ont inculpé (et tous les autres partageant leur logique) nourriront un plaisir immense d’avoir « éduqué un impoli » pour lui avoir fait passer des nuits dans nos prisons insalubres, loin de sa famille.
Que gagne notre pays avec la banalisation de la violence institutionnelle ?
Et si la maman de Guy portait plainte contre le militant YM, directeur d’un organe d’Etat, pour l’avoir traitée de « p…. » ? La même justice serait-elle aussi prompte à « éduquer un malpoli » ?
L’Etat doit arrêter de s’irriter des reproches de ceux qui s’opposent. Parce que ‘irriter d’un reproche, c’est reconnaître qu’on l’a mérité (Tacite).
LiberezGuyMariusSagna
PAR UMÀR SALI