Les perturbations annoncées dans le moyen secondaire par les syndicalistes et les grèves récurrentes dans le secteur de l’Enseignement supérieur commencent à irriter le président, Macky Sall.
Présidant, hier, le Conseil présidentiel sur le projet de la loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures, il a rappelé que beaucoup de ressources sont injectées dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de l’Education. Et pourtant regrette le chef de l’Etat ce sont les secteurs les plus instables dans ce pays. A un certain moment assure-t-il, il faut qu’on «s’arrête et qu’on fasse une évaluation».
Parce que, selon lui, «le pays ne peut pas se serrer les reins mettre presque toutes les ressources dans ces secteurs qui sont dans une instabilité chronique qui ne forment pas un produit qui est souhaitable pour avoir des Sénégalais de demain».
«Il y a des grèves des étudiants, des enseignants en permanence etc. Et on veut rajouter encore des ressources dans ces secteurs. Nous ne refusons pas de poursuivre les efforts mais il est temps qu’on s’arrête et qu’on s’interroge sur la stabilité de ces secteurs pour que ces investissements servent à quelque chose», martèle le chef de l’Etat.
Ce dernier soutient que c’est une grande problématique sur laquelle le gouvernement doit travailler afin que l’augmentation des ressources dans ces secteurs sociaux soit profitable au pays et aux populations. Toutefois le président Sall se dit engager à accompagner ces secteurs et celui de la santé. Mais «nous allons être exigeant sur la nécessité de stabiliser ces secteurs.