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Macky Sall sur l’utilisation des fonds de l’Ida : « les ressources de l’Ida doivent être réorientées sur les infrastructures »

Le président de la République Macky Sall a déploré l’utilisation non optimale du financement de l’Ida. Sur ce, il a invité ses collègues et partenaires de l’Association internationale de développement (Ida) à ne pas considérer l’utilisation de ces ressources concessionnelles comme de la dette mais plutôt comme des ‘’niches’’ pour financer l’agriculture, l’éducation, la santé. A l’en suivre, leur utilisation va sensiblement améliorer le niveau du déficit budgétaire.

Le président de la République Mazcky Sall, s’adressant hier à ses collègues à l’ouverture de la réunion de haut niveau avec des dirigeants africains afin de mobiliser les pays d’Afrique pour la mise en œuvre du programme de l’Association internationale de développement (IDA-20), les a invités à un changement de paradigme relativement à l’utilisation des ressources de l’Ida. « Nous voulons souligner par-là, l’urgence d’un changement profond dans la manière dont nous utilisons les ressources Ida 20 », a d’emblée relevé le président Sall. Poursuivant son propos, il dira : « Nous souhaitons que Ida-20 contribue à soutenir la transformation structurelle de nos économies. Et ceci, par l’exécution de projets et programmes en soutien à une relance durable et inclusive. C’est pourquoi, il faut qu’Ida revienne sur l’infrastructure ». Là aussi, en Afrique, ajoute le président « nous avons très peu de partenaires dans le financement du hardware (un procédé consistant à mettre sur marché un produit hardware à un prix raisonnable, une profitabilité équitable et une distribution sobre), pense le président. Ce qui n’est pas du tout évident. Certes à un moment donné, « nous avions laissé le Hardware pour nous concentrer dans les politiques et réformes, mais force est de constater que l’Afrique a besoin de routes pour construire son développement, d’assainissement, de centrales électriques, de chemins de fer pour ne citer que ceux-là ». Pour le chef de l’Etat Sénégalais : « Si nous ne réglons pas ces questions, nous n’irons pas loin. Pas question même de rêver », se  veut catégorique le président Sall. Pour s’en convaincre, il met en exergue les entraves de l’opérationnalité de la Zone de libre-échange économique de l’Afrique (Zlecaf) à savoir les routes, les chemins de fer régionaux. « Demandez les délégations ici présentes combien de temps elles ont mis pour être présentes, alors que les distances entre les pays sont à moins de 3H d’avion. Voilà, les vrais challenges auxquels nous devons apporter rapidement des réponses », a déploré le chef de l’Etat.

JP MALOU

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