Mamadou Lamine Diallo : “Plainte vs Franck Timis et Aliou Sall, Macky et Aly N. Ndiaye piégés”
On en sait un peu plus sur la redistribution des revenus du gaz et du pétrole. Le Président Macky Sall en a fait une ébauche précisant, entre autres, qu’ils ne vont pas servir à augmenter des salaires. Mais prenant la balle au bond, Mamadou Lamine Diallo, dans Questekki 282 du mardi 21 décembre 2021, retourne à la case départ, et s’interroge sur le par où commencer pour l’exploitation de nos ressources avec des règles transparentes. Occasion pour le Président du mouvement Tekki d’épingler à la fois dans son tableau de bord, Franck Timis et Aliou Sall, Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye dans ses investigations…
L’élite politique, les compradores 2.0 l’apprendront à leurs dépens. Le parlement de Guinée Bissau a rejeté un accord de partage avec le Sénégal. J’espère que cela va s’arrêter là et qu’une crise de confiance avec le Sénégal ne va pas s’installer.
J’avais averti le régime BBY. À partir du moment où vous acceptez un partage 50 -50 avec la Mauritanie sur le bloc de St-Louis, alors que les réserves prouvées sont pour plus de 85% au Sénégal, les voisins demanderont la même chose. C’est la Guinée Bissau aujourd’hui, demain ce sera la Gambie et même la Guinée sur des gisements onshore à venir. En toute chose, il faut des règles transparentes connues de tous. C’est un résultat de macroéconomie sur la cohérence dans le temps.
Prési piégé
Évidemment, Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye ont été « piégés » par Franck Timis et Kosmos. Ce qui les a obligés à commencer la production de gaz naturel à St Louis au lieu de Cayar, ce qui est l’intérêt évident pour notre pays.
Commencer par Cayar évite des accords difficiles avec la Mauritanie. C’est pourquoi la justice doit examiner notre plainte contre Franck Timis, Aliou Sall et les sociétés impliquées dans ce dossier et casser le deal de 6000 milliards révélés par la BBC. Il est heureux que Transparency International se mêle de cette affaire.
Le Sénégal peut s’industrialiser avec ce gaz, la famille FayeSall ne doit pas nous bloquer. En attendant, nous devons reprendre les discussions avec la Guinée Bissau et revoir la gouvernance de l’Agence de coopération entre les deux pays.