Mars 2016 \ « le Pieter Willem Botha Nédo Ko Bandoum « , aurait dû bénéficier d’une mise en accusation et d’un mandat de dépôt immédiats. Par Ahmadou Diop.
Tout comme son idole Pieter Willem Botha, le protecteur- » président Nédo Ko Bandoum « , suit à la lettre son admirateur blanc par le placement de son ethnie dans toutes les structures de l’état sénégalais vassalisé jusqu’à la lie, même s’il ne le dit pas tout haut, pour parachever son régime autoritaire et son programme racial d’état embrouillé, pour protéger exclusivement dans les actes et les libertés et les droits présumés « Nédo Ko Bandoum « .
Rappel : mi février 2016, l’avis du Conseil constitutionnel, l’accord ou non des cinq membres du Conseil pour réduire le mandat en cours du chef de l’Etat de sept à cinq ans a été déposé dans le secret des dieux. L’avis du Conseil constitutionnel devient force de loi.
Comment une promesse de campagne électorale, peut-elle être secrète ? De façon curieuse, on nous dit que le président de la république « est le seul à le connaître ».
Or, le candidat avait promis de réduire son mandat présidentiel de 7 à 5 ans. Selon l’article 27 de la constitution, la réduction du mandat présidentiel ne peut se faire que voie référendaire. Le référendum ne devrait porter que sur une seule question.
Oui ou non pour la réduction de 7 à 5 ans.
De plus, cerise sur le gâteau, sur le Référend’Deum on y a rajouté expressément un fourre-tout puisque le Conseil constitutionnel comprend sept membres dont un président, un vice -président et cinq, juges. Le soi-disant référendum ne concerne pas son mandat président en cours.
NB : le Président de la République nomme les membres du Conseil constitutionnel dont deux sur une liste de quatre personnalités Proposées par le Président de l’Assemblée Nationale. Le président du conseil constitutionnel est nommé par le Président de la République.
Il y a là une manigance et des combines du conseil constitutionnel et du président de l’assemblée nationale. Ce qui équivaut à une trahison du président de la république, qui a tout diligenté. Le président a donc opéré un coup de force, s’est renié. Manifestement, il s’agit tout simplement d’un Scandale d’état, déclaré la hors-la loi
Le traitre, qui est réfractaire en chair et en os à la démocratie, interdit tout, impose son fichier électoral, valide sans discussion possible, le parrainage pour les présidentielles — à des fins de combines politiques obligent —, croit pouvoir cacher ses pratiques totalitaires, et prendre les devants, appelle à traquer les tueurs d’enfants, s’érige le Cheval de Troie fictif, pour faire plaisir au communautarisme international, présumé faiseur de roi et d’opinion.
J’ouvre d’abord une parenthèse sur la RDC.
La Constitution de 2006, interdit expressément, dans son article, 10, la bi nationalité : « la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre ». On reproche à Moïse Katumbi d’avoir eu la nationalité italienne le 03 octobre 2000- qui a été confirmée par les services administratifs de San vito dei Normanni, lesquels sur la demande de l’intéressé, a bien perdu la nationalité italienne le 03 janvier 2017.
Sénégal : « Article 28. – Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. Malgré mon interpellation à maintes reprises aux acteurs politiques, concernés, je reste sur ma faim. Chez nous, la question reste un tabou du côté d’en haut ? C’est la même chose parmi les candidats des élections présidentielles. Bouche et motus cousue sur un scandale qui n’a que trop duré. Fermons la parenthèse !
Contrairement à ce qu’il a affirmé tout haut par médias interplanétaires, telle une girouette, le menteur professionnel –profanateur dans l’âme, s’est dégonflé piteusement, fait volte-face, organise son cirque référendaire Deum, lequel ne concerne pas son mandat présidentiel en cours avec la complicité directe simultanée de l’Assemblée Nationale godillot et du Conseil Anticonstitutionnel, sont devenues deux caisses de résonance et d’enregistrement sous les bottes de l’autocrate.
Le référend’deum d’un mensonge d’État cynique, grossier indigne d’une forfaiture aurait pu déclencher immédiatement une levée de bouclier généralisée des citoyens, de toute l’opposition réunie, de l’armée et de la société civile, est comparable à celle du pire despote Burkina Faso.
En ce moment là, un gouvernement de transition aurait pu avoir lieu, en attendant l’organisation des élections présidentielles, démocratiques, libres et transparentes au Sénégal.
Le chef de l’esbroufe a déloyalement et délibérément changé ses éléments de langage. Or, il n’en est rien. En politique, l’erreur se paie cash et immédiatement.
Malheureusement, comme toujours, elle est tombée dans le panier de crabes. L’opposition qui n’a rien vu venir, a donc raté le coche. Car si elle était courageuse, vigilante, avait l’esprit alerte et une bonne lecture politique pointue sur la question, aurait pu éviter son purgatoire et sa descente aux enfers et le cataclysmique législatif du 30 juillet 2017, si bien que le chef de l’exécutif qui nous enquiquine, aujourd’hui, aurait d’autres soucis à se faire. Il n’y aurait pas le sénat bis, qu’est le HCCT- l’acronyme abject, qui est dénommé emphatiquement le Haut conseil des collectivités territoriales – ou la bande des déchets toxiques, rabatteurs en tête desquels le mercenaire, Ousmane Tanor Dieng, fait vent debout contre tout le PS, agit sans foi, ni loi, par devers, imprime sa marque totalitaire, pour faire plaisir à celui qui est dénommé l’envoyé Spécial Colonial en Afrique, attitré et accrédité à Dakar.
Au Burkina Faso, le funeste projet de loi portant sur la modification de la Constitution, avait mis le feu aux poudres en 2014, a crée de facto les conditions obligatoires pour déposer et mettre fin au régime fantoche du règne scandaleux, autoritaire du tyran, Blaise Compaoré, qui avait pris par prendre la poudre d’escampette en cote d’ivoire, le repère des mercenaires colonialistes.
Depuis le regrettable soir historique du 25 mars 2012, s’instaure un état policier vindicatif, débridé, à la place publique made Nedo ko Bandoum d’un régime apocalyptique à la Macky Sall des coups de poing et d’apartheid intégralement ethnique ségrégationniste, négationniste, sans éthique, ni équité, s’érige comme système de gouvernance hitlérienne.
« Sur la réduction de son mandat présidentiel sur rfi, il déclare : « ce n’est pas moi qui fais la loi ». Le faussaire né, qui promettait de réduire son mandat présidentiel, recule, fulmine honteusement, annonce peu à peu la couleur, préparait les esprits, décryptait lamentablement son intention pour se défausser : « Macky Sall sur la réduction du mandat présidentiel: « Personne ne peut me tordre le bras… » Car nous avons déjà vécu et vu. Ceux qui croient que le voyou quittera le pouvoir par le suffrage universel, risqueront de déchanter encore une fois, en 2019, quand demain fera jour avec des gueules de bois.
À l’époque, face à l’affront, toute l’opposition sénégalaise, l’armée nationale, la police, la gendarmerie, les citoyens et la société civile, devraient s’unir, faire corps et cause commune, et suivre le pas et à la lettre, le pays des hommes intègres, pour rejeter unilatéralement et fermement le référendum du 20 mars 2016, qui autorise l’homme des galéjades à conserver son mandat présidentiel de 7 ans.
Alors qu’il [ Macky Sall] avait pourtant promis orbi et urbi, de le réduire à 5 ans, par le journal français, l’Express interposé, qui a été publié en date du 26/01/2016, et dont les propos furent recueillis textuellement , fidèlement par Vincent Hugeux.
À cet égard, l’opposition, s’est enfarinée lamentablement, a commis une faute politique, pour avoir accepté brutalement l’avis consultatif du conseil anticonstitutionnel. Malheureusement son étourderie est la résultante de qui s’est passé le 30 juillet 2017.
Le foutoir-fourre-tout, ou le label Référend’Deum, aurait dû être l’élément catalyseur, pour en finir définitivement avec le larbin renégat, le suppôt, le maître incontestable des reniements exceptionnels, eut le culot de changer son fusil d’épaule, s’était honteusement dédit et curieusement à la place publique, comme un malfrat, déclaré. La goutte d’eau devrait nécessairement faire déborder le vase plein.
C’est en ce moment précis que toute l’opposition réunie et la société civile et tout le peuple debout, devraient s’autosaisir sur le banditisme du nègre de service, à l’instar du Burkina Faso, pour faire une pierre deux et le déboulonner et le traîner dans la boue et le traduire devenant les tribunaux de la haute de justice pour son impunité et en toute légitimité.
Et La Chappe de plomb passe comme une lettre à la poste, comme si rien n’était. L’apostat ne compte pas clarifier le fichier électoral, rempilerait, continuera davantage de fouler la démocratie et les libertés fondamentales de conscience.
Sa seule stratégie consiste à faire ce qu’il veut, à dessein échapper à tout prix à la justice de demain, Il réitérera ce qu’il sait faire de plus régnant, en utilisant tous les moyens de l’État par sa lâcheté qui lui colle à la peau, digne de son rang, comme tout félon, incorrigible.
Si nous étions dans un véritable état démocratique, régalien avec des institutions qui tournent à plein régime, la justice sénégalaise libre, indépendante, souveraine, Mars 2016 \ « le Pieter Willem Botha Nédo Ko Bandoum « , aurait dû bénéficier d’une mise en accusation et d’un mandat de dépôt immédiats. en toute logique avec une procédure d’urgence avec les chefs d’accusation suivants contre lui :
- Pour bradage des nos ressources naturelles, à savoir le pétrole et gaz, financements occultes de son propre parti politique cliniquement clanique
- Confiscation de la démocratie, et des libertés fondamentales de conscience
- Violations des droits de l’homme, abus de pouvoir, accaparements de tous les leviers financiers, économiques
- Main basse de toute sa famille sur la gestion de l’État
- Fraudes électorales, trahisons multiples, favoritisme ethnique, terrorisme d’état, népotisme
- Manquements, dysfonctionnements, détournements des fonds publics et entraves à la justice, enrichissements personnels,
- Banditisme financier s des emprunts obligatoires
- Désinformations, manipulations, trafics d’influences, à répétitions, détournement du référendum-Adu kalpé- foxar ci et placement de toute sa famille avec des circonstances aggravées
- Non- respect de sa parole donnée de son mandat présidentiel, qu’il avait promis de réduire de 7 à 5 ans-
« Article 58. – La Constitution garantit aux partis politiques qui s’opposent à la politique du
Gouvernement le droit de s’opposer.
L’opposition qui manifestait, réclamait la destitution du ministre de l’intérieur Ali ngouille, est arrogée de grenade lacrymogène, arrêtée, pour trouble à l’ordre public. Qui trouble l’ordre public, si ce n’est « le Pieter Willem Botha Nédo Ko Bandoum « ?
« Article 89. – Le Conseil constitutionnel comprend sept (07) membres dont un président,
Un vice- président et cinq (05) juges. Tous sont nommés par décret présidentiel république-
Ce n’est pas une justice équitable, mais une monarchie et d’un déni de justice. Où est donc le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, dont on nous tympanise les oreilles à longueur de journée ?
« Article 25-1 – Les ressources naturelles appartiennent au peuple, quand on sait que le faussaire ne s’adresse qu’au PDG de la compagnie américaine. Mon œil !
En vérité, le président dirige tout par derrière ce n’est de la démocratie, mais de la tyrannie.
Article 100 : La Haute Cour de Justice est composée de membres élus par l’Assemblée nationale. Alors que la majorité des députés appartiennent au président de la république. Il s’agit tout simplement de l’absolutisme, car rien ne tient, puisque le chef de l’exécutif, qui est lui-même chef de parti politique, les tient tous en laisse par la corde.