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Massacre de migrants : Melilla, plus qu’un drame !

Des subsahariens désireux de rejoindre l’Espagne ont trouvé la mort à Melilla, à la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Ils sont  morts « dans des bousculades et en chutant de la clôture de fer ».  Alors que Macky Sall, président du l’Union Africaine (UA),  exprime son choc, « la mort tragique de plusieurs migrants africains à Melilla », ces morts restent une tragédie de plus. Pour sa part,  le chef de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mohammad, a lui aussi appelé à une enquête immédiate dénonçant, « le traitement violent et dégradant de migrants africains ». Morts en mer, dans le désert du Sahara ou à la traversée d’une frontière européenne, les jeunes ressortissants de pays d’Afrique au Sud du Sahara, continuent de payer cher à leur souhait de rejoindre l’Europe.  Les Etats et leurs partenaires ne sont parvenus à mettre en place une politique dissuasive. En exemple à Kafountine en Casamance,  une pirogue en partance pour l’Europe a chaviré dans la nuit du dimanche 26 juin. Il avait à son bord 140 passagers. Un corps sans vie non identifié a été repêché, et 82 personnes retrouvées. Parmi eux, 5 ont été brûlés grièvement. Ils sont originaires de diverses nationalités. L’immigration irrégulière ne manque pas en tout temps d’étaler ses malheurs.  Le souvenir est encore récent. En décembre 2021 la chaine américaine CNN documentait le trafic de migrants en Libye.

Les candidats malheureux à l’immigration vendus à 340 euros.  L’indignation fut grande après la diffusion de ces images mais, elle n’a pas suffi. Traite des personnes,  sévices corporels sont un quotidien en Libye. Le parcours des migrants irréguliers n’est fait que de drames. En fréquence, des organisations humanitaires rapportent des morts ou de situation d’extrême détresse dans les pays traversés.  Les Etats de l’Afrique de l’ouest, zone de départ très importante, souvent leurs politiques migratoires ne permettent pas d’adresser le besoin de ces jeunes qui veulent rejoindre l’Europe au prix de leur vie.  L’Organisation internationale pour les migrations (Oim) avait invité les Etats à prendre des mesures. Au premier semestre de l’année 2021,  elle avait décomptait  au moins 1 146 morts en mer.

Fatou NDIAYE

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