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MBOUMA, TAGDIAM,DIAGLE toujours dans les ténèbres et sans ambulance : le ras le bol des populations

Les populations des mythiques et historiques villages de la zone A de la commune de Mbellacadiao dans l’arrondissement de Ndiob en l’occurrence Mbouma et ses hameaux : Mbouma Ndeb, Maronème, Mbin Hamad, Mbandaab, Mbin Diaga et Mboulo Mbouma ; Diaglé et son hameau Ndiobème , Tagdiam et ses hameaux : Yaari 1 ,Yari 2 ,  Dieckna) et les hameaux du village de Ndoffane-Latyr tels que Latyr, Keur Semou , Mbin Mbaar ont manifesté leur calvaire ce weekend à travers une marche pacifique sous un soleil de plomb.

 

D’emblée François Faye informe « nous sommes mobilisés aujourd’hui pour, désormais, prendre notre propre destin en main. Nous sommes réunies aujourd’hui pour dire à haute et intelligible voix que le petit citadin qui vit au cœur de la Médina ou aux Almadies à Dakar, n’est pas plus méritant que le petit campagnard qui vit au cœur du Sine. Ils ont les mêmes droits. Ces villages comptant plus de 4.600 âmes et plus de 230 ménages, sont debout aujourd’hui comme un seul homme, pour dire non à l’injustice qu’ils subissent depuis très longtemps ».

 

Il ajoute « Ces trois villages disposent de 6 écoles, d’un collège d’enseignement moyen, de 2 forages, d’un seul poste de santé sans ambulance médicalisée logé dans le village de Mbouma, de 2 cases de santé et des édifices religieux. Et toutes ces infrastructures ne peuvent fonctionner correctement pour absence d’électricité ».

 

Il raconte le calvaire de l’école « Les chefs d’établissement de ces écoles éprouvent d’énormes difficultés pour assurer les tirages des devoirs de leurs apprenants. Ils sont souvent obligés de perdre énormément de temps et d’argent car se déplaçant parfois même sur de longues distances pour trouver un prix abordable. Les pannes des forages de cette zone sont aussi récurrentes et les comités de gestion éprouvent d’énormes difficultés pour le dépannage ou l’achat de moteurs. Et l’électrification se trouve être le moyen le plus efficace pour amoindrir les pannes et faire baisser le cout des dépenses ».

 

La santé aussi est malade « les structures de santé, pour conserver leurs médicaments, sont souvent obligés d’utiliser des moyens couteux et pas trop sécurisants. Il y’a également l’absence d’ambulance pour référer les patients vers Diakhao ou Fatick. Le Comité De Santé a dépensé énormément d’argent pour l’entretien et l’achat de moteurs. Finalement, vu le cout exorbitant, et les faibles moyens financiers, il a décidé de garer cette vieille guimbarde FIAT qui ne peut plus tenir ».

 

Dans les doléances François Faye relate « Parmi les difficultés rencontrées dans cette localité, figure également la cherté du prix du mètre cube d’eau pour les ménages vivant dans une zone rurale et qui peinent à joindre les deux bouts. Certains hameaux comme Mbandaab et Mbouma, Mbin Hamad dans le village de Mbouma, Mbin Tidiakh Kama dans le village de Tagdiam n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Trouver le liquide précieux reste un véritable casse-tête pour les habitants de ces localités ».

La zone A de Mbellacadiao interpelle les autorités « Alors pour une solution urgente à tous ces maux, nous lançons un appel aux autorités compétentes, aux deux ministres nouvellement promus dans le département de Fatick, en l’occurrence Madame Thérèse Faye Diouf et Monsieur Birame Faye. Chers ministres nous vous souhaitons plein succès dans votre nouvelle mission et vous invitons à penser aux quelques 4.600 âmes qui sont des vôtres et qui sont dans le besoin ».

François Faye au président Macky Sall « Nous lançons un appel particulier au président de la république son excellence Monsieur Macky Sall. Très cher président, les populations de cette zone ont été toujours très fidèles à votre régime et ont toujours eu à vous plébisciter aux différentes élections qui ont été organisées depuis 2012. Alors, elles méritent respect et considération. L’électrification de Mbouma, Diaglé et Tagdiam et tous leurs hameaux est une nécessité, une urgence, une exigence. Nous ne voulons plus de promesse. Basta, doyna, a doya, nous sommes fatigués d’attendre. Nous voulons sortir des ténèbres. Nous voulons une ambulance ».

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