Membre de la «Force spéciale» : Pape Seck s’évade du Pavillon spécial
Agent de la «Force spéciale», qui devait semer le chaos dans la capitale, selon l’enquête de la Su, Pape M. Seck s’est évadé hier du Pavillon spécial confirmant les soupçons sur ses aptitudes subversives.
Membre de la «Force spéciale», qui devrait saboter plusieurs installations vitales du pays en marge d’une manifestation de Yaw, Pape Mamad
ou Seck s’est évadé dans la nuit du 9 au 10 juillet du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec où il était interné. Depuis les enquêtes préliminaires, il était suivi par le corps médical. Selon la Direction de l’administration pénitentiaire (Dap), il fait évidemment «l’objet d’un avis de recherche et d’arrestation suite à son évasion».
A travers cet acte, Pape M. Seck, placé sous mandat de dépôt le 29 juin dernier, vient d’aggraver les accusations qui pèsent sur lui. Il avait été écroué par le juge d’instruction du deuxième cabinet, en même temps que 9 autres présumés complices, pour les délits de complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions, dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’arme à feu.
D’après les éléments de l’enquête de la Sûreté urbaine, le 17 juin dernier, lors de la manifestation interdite de Yewwi askan wi contre l’invalidation de la liste nationale titulaire aux Législatives de cette coalition, ils voulaient en profiter pour mener des actions contre l’Etat. L’objectif était de saboter des centrales électriques, le Train express régional (Ter), d’assassiner des personnalités politiques, de la Société civile, de s’en prendre aux intérêts français, selon toujours les investigations de la police.
Et le poste électrique de la Société nationale d’électricité, situé à la sortie 10 de l’Autoroute à péage, a été visé par commando de la «Force spéciale» dont plusieurs éléments ont été interpellés en prélude à la manifestation interdite de Yaw en mi-juin. L’objectif était de «créer une panne électrique dans le secteur», après avoir jeté un cocktail molotov à l’intérieur du poste. Mais, l’explosion n’a pas eu l’effet escompté du fait d’une faible détonation.
le quotidien