Menaces De Trouble À L’ordre Public : La Police En État D’alerte À Pikine
Les menaces de guérilla urbaine, brandies par les militants du Pastef en cas de levée de l’immunité parlementaire de leur leader, cité dans une sombre histoire de viol, sont très prises au sérieux par les autorités.
Selon nos sources, les autorités préfectorales de Pikine ont envoyé une missive à tous les Commissariats d’arrondissements et de Brigade de Gendarmerie afin de prendre des mesures sécuritaires pour parer à toute éventualité dont des troubles à l’ordre public.
D’après certaines sources, des militants du Pastef sont en train de se réunir pour concocter un plan de riposte. Des intentions prises très au sérieux par les autorités préfectorales de Pikine. Ces dernières, dans une correspondance écrite adressée aux forces de l’ordre, par le biais des chefs de Police ou de Brigade de Gendarmerie, précisent : «Les patriotes du parti Pastef vont essayer de se ravitailler en carburant pour préparer une nouvelle attaque contre les forces de l’ordre. Ils ont arrêté les réunions sur Whats’app et se dirigent vers Télégramme où ils vont utiliser des motos jakartas, thiak thiak pour mener la guérilla dans plusieurs localités dont Keur Massar, Pikine et les Cités Hamo 04 ,05 et 06.»
Et pour montrer la détermination des forces de l’ordre, une conférence des militants d’Ousmane Sonko du département de Pikine a été interrompue par la Police de Pikine qui a, par la suite, procédé à l’interpellation de leur coordonnateur départemental, Cheikh Aliou Bèye, avant de le libérer. Mieux encore, nos sources font état que les renseignements généraux de la Police ou de la Gendarmerie en civil ont investi la banlieue puis infiltré les moindres recoins dont les arrêts de bus ou garages de cars rapides très fréquentés pour faire face aux éventuels fauteurs de troubles. Les permanences du Pastef sont aussi surveillées. Il en est de même des vendeurs de pneus qui sont surveillés comme du lait sur le feu.