ECONOMIE

« Notre marque de fabrique, continuer de se remettre en question pour innover davantage »

Monsieur le Directeur Général, le Groupe SUP DE CO se positionne comme un acteur majeur de la formation adaptée au contexte de la mondialisation et aux attentes du monde de l’entreprise. Quels sont les chiffres clés du GROUPE ? 
 
Aujourd’hui Supdeco c’est une grande et global business schools africaine de plus de 3000 étudiants, 350 professeurs dont 50 permanents, et plus de 40 partenaires universitaires à travers le monde. J’ajoute que nous avons des étudiants de 30 nationalités   venus des 4 coins de l’Afrique et un réseau dense de plus de 25 alumnis .
 
Après 30 années de présence dans l’écosystème, quel bilan pouvez-vous en tirer ? Comment se présente les perspectives à moyen terme et terme ? 
 
Nous dressons un bilan satisfaisant tout en restant dans l’introspection permanente. En effet nous ne cessons de nous remettre en question pour innover davantage et c’est là notre marque de fabrique. Ce qui nous conforte dans notre satisfaction du travail abattu, ce sont les classements internationaux où nous sommes régulièrement en haut du tableau des meilleures business school en Afrique francophone. Le dernier classement d’edurank, (classement indépendant) nous place d’ailleurs comme première école de commerce en Afrique. Au-delà des classements il y a la confiance des entreprises à travers la très bonne insertion de nos étudiants et la qualité des partenariats que nous signons. Mais encore, l’attractivité dont nous jouissons pour attirer les bons profils d’étudiants et de professeurs.  

Cela dit rassurez-vous, loin de nous l’idée de nous endormir sur nos lauriers.   Comme vous l’imaginez, ce monde en crise perpétuelle nous invite à faire face aux nouveaux défis qui traversent la planète et qui dès fois peuvent constituer des opportunités.
 
C’est la raison pour laquelle, nous devons être à l’affut, anticiper ces bouleversements qui transforment nos sociétés et créent de nouveaux paradigmes. Et c’est cela la vocation d’une grande école, apporter des réponses aux questionnements de notre temps pour ainsi faire prospérer nos organisations.
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Première Business School du Sénégal, le Groupe Supdeco Dakar a formé de nombreux managers de haut niveau dans tous les métiers du management et des TIC depuis 1993. Y a-t-il un suivi et des statistiques sur le taux d’insertion professionnelle de vos diplômés ? 
 
Absolument c’est d’ailleurs un point essentiel des normes qualités auxquelles nous souscrivons : Anaqsup ,CAMES ou AFNOR,  puisque nous formons pour l’Entreprise et par conséquent nous  mesurons le taux d’insertion pour juger de l’efficacité de notre formation .
A vrai dire nous n’avons pas à rougir puisque  90% de nos diplômés  trouvent un emploi dans les six mois après leur diplomation.  
Et cela c’est grâce à la qualité de la formation, c’est vrai, mais aussi au service career center qui accompagne nos étudiants dans la préparation et la recherche d’embauche. 
Je parlais tantôt des défis qui nous attendent. Le 1er défi c’est l’innovation de nos méthodes d’enseignement. Vous savez, nous cherchons en permanence à créer de nouvelles façons d’enseigner ou d’apprendre en tenant compte bien sûr du contexte de notre africanité et de nos réalités. 
 
Le deuxième défi est de développer la recherche appliquée, pour contribuer intellectuellement aux débats d’idées et proposer des solutions aux problématiques rencontrées par nos organisations.  
 
Nous avons un défi d’infrastructures modernes pour mettre nos apprenants dans les meilleures conditions. 
 
Je n’oublie pas   le défi du bilinguisme. En effet nous insistons à travers notre institut des langues à la pratique courante de l’anglais, avec tout un dispositif de suivi pour que l’étudiant puisse s’adapter facilement à l’international et devenir un « global student » . Et bien sur beaucoup d’autres défis comme l’internationalisation de notre groupe ou encore les accréditations aacsb.  
 
Dans nos pays, l’entrepreneuriat reste une grande priorité face aux problèmes de la poussée démographique et d’insertion professionnelle des jeunes diplômés.  Quelles sont les initiatives du Groupe pour stimuler l’esprit entrepreneurial chez les étudiants ? Comment assurer une bonne articulation entre votre offre de formation et les besoins réels de l’entreprise ?  
 
Nous l’avons bien compris puisque dans le dispositif pédagogique nous insistons énormément sur le leadership. L’accent est d’abord mis sur l’humain et la personne de l’apprenant. Comment développer son assurance, comment travailler ses points faibles, son expression écrite, orale. Au final, l’étudiant est acteur de sa propre formation.
 
Deuxièmement nous avons un incubateur d’entreprise dédié, pour sélectionner les meilleurs projets chaque année. Ainsi les porteurs de projets sont biberonnés, chaperonnés par des coaches qui les aident à structurer et prototyper leur projet.
 
Ainsi, d’une idée on passe à un projet concret, chiffré qui devient ensuite une entreprise avec son carnet de commande. A travers l’incubateur nous tenons régulièrement des Round de levée de fond pour nos incubés. Nos partenaires comme la fédération wallonie bruxelloise ou la DER permettent aux jeunes entrepreneurs quelques fois toujours étudiants de disposer de fonds d’amorçage. 
D’ailleurs un de nos incubés vient de   remporter cette année le trophée de l’AUF « mon idée mon entreprise ».
 
Lejecos Magazine
 

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