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«On n’est pas des dictateurs, on n’est pas au Mali pour imposer une voie, on ne peut négocier le départ d’IBK »

Le président de la République a tenu à rassurer les membres du Mouvement du 05 juin –Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), tout en leur tenant un langage de vérité. Membre de la délégation des chefs d’État de la CEDEAO en mission de médiation à Bamako, il leur a expliqué que lui et ses homologues de la Cedeao ne sont pas au Mali pour imposer quoi que ce soit.

«On n’est pas au Mali pour imposer une voie. Nous ne sommes pas des dictateurs», a dit le chef de l’Etat lors de leur rencontre avec le M5-RFP. Il était avec ses homologues du Niger, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Nigeria à l’hôtel Sheraton de Bamako pour trouver une solution à la crise malienne.

Aux manifestants qui ont exigé le départ du président Ibrahima Boubacar Keïta (Ibk), Macky Sall et ses homologues se sont voulus clairs. « On n’est pas venu négocier la démission de IBK. On ne peut pas négocier sa démission», écarte Macky Sall.

Le président Issoufou du Niger, président en exercice de la Cedeao, a, toutefois rassuré le groupe des contestataires que les revendications du Mouvement du 05 juin seront exposées au sommet extraordinaire sur la situation malienne de la CEDEAO prévue la semaine prochaine. Et des solutions de sortie de crise pourraient être trouvées.

En attentant, les chefs d’Etat demandent que toutes les parties oeuvrent pour que la paix revienne au Mali.

Les présidents Mahamadou Issoufou (Niger), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana) sont arrivés à Bamako ce jeudi tenter de trouver une issue à la crise socio-politique que traverse le Mali, après plusieurs semaines de contestation du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta.

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