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Cité dans « une sulfureuse connexion Russe », Pierre Goudiaby Atepa répond aux Pandoras Papers : « Vous ferez mieux d’aller fouiner ailleurs… L’origine de mon argent est bien traçable! »

Ils sont plus d’une centaine de Chefs d’État, d’hommes d’affaires, de politiques qui ont été cités dans les Pandora Papers, une nouvelle enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Ils ont été épinglés pour avoir eu recours à des paradis fiscaux pour dissimuler leurs avoirs.  

L’architecte Pierre Goudiaby Atepa est cité également par   la Cellule Norbert Zongo œuvrant dans le Journalisme d’Investigation en Afrique de l’Ouest dans « une sulfureuse connexion Russe », notamment dans le secteur minier. D’ailleurs, précisaient toujours les Pandora Papers, dans ce même dossier où l’architecte est cité, des entreprises liées à des propriétaires basés en Russie, étaient  également épinglées par les « Pandora Papers ».  

D’après les Pandora Papers, « la société Atepa Group Russia a été créée en 2007, en même temps que les deux précurseurs de la Grande Ourse (Sergey Matveev, Dmitry Bakaev) créaient la société offshore Semmous Lion Mining Ltd. par « l’intermédiaire » de la banque russe Gazprom Bank, déjà sanctionnée pour son implication dans le blanchiment de milliards de dollars d’argent russe ». Selon toujours les journalistes d’investigation, Pierre Goudiaby Atepa serait devenu copropriétaire de Semmous Lion Mining Ltd à laquelle il a transféré 5 permis par l’intermédiaire de sa société Atepa Group. Russie » 
L’architectecte sénégalais a finalement livré sa réponse sur ces différentes résultats donnés par les Pandora Papers qui ont appris par ailleurs,  « que la société d’Atepa, « grâce à ses relations avec certaines personnalités du régime de l’ancien président Tanja », avait obtenu cinq permis d’exploration dans le secteur minier au Niger ».  

Toujours dans cette même veine où est soulevée l’affaire de connexion de l’architecte avec les Russes, il était rapporté qu’un lien existait entre le Nigérien Habib Paul Ibra Kabo, copropriétaire de Semmous Lion Mining Ltd, et l’architecte sénégalais.  
Selon l’Unité Norbert Zongo, le premier cité aurait des liens avec Atepa et serait même son gendre et que la société été bien créée contrairement à ce qu’il avait déclaré. 

Tant d’éléments que l’architecte sénégalais a nié à travers une réaction écrite et qui est parvenu à la rédaction de Dakaractu :  

« Je ne peux pas comprendre qu’on puisse citer le nom d’un africain qui décide d’investir dans un autre pays africain de l’argent gagné honnêtement et dont l’origine est traçable à tout moment » a, dans un premier temps soutenu Pierre Goudiaby Atepa estimant, par ailleurs qu’aucun élément constitutif de l’évasion fiscale n’est ici présent. Aussi, aucun élément constitutif de la dissimulation n’est également présent, l’utilisation par exemple de sociétés écrans. 
Considérant que les Pandora Papers » « révèlent » qu’il a fait l’acquisition de blocs miniers au Niger à travers son entreprise Atepa Group Russia, l’architecte interpelle les Pandora Papers : le Niger est-il un paradis fiscal ?  
Allant plus loin dans ces clarifications, Pierre Goudiaby Atepa considère être à l’aise de faire savoir que s’il y avait une intention quelconque de dissimulation, la société ne porterait pas dans sa dénomination le nom « ATEPA ». Pourquoi un russe peut créer une société en Afrique et un africain ne le pourrait pas en Russie ? Que la firme française AREVA puisse avoir un périmètre d’exploitation au Niger ne dérange personne mais pourquoi des blocs achetés à côté par un entrepreneur sénégalais devraient-il être l’objet de scandale ? se désole le fondateur de ATEPA GROUP. 

 En précision, il signale par ailleurs qu’il n’y a pas qu’au Niger qui a réalisé des investissements, au vu et au su de tout le monde. « J’ai créé une société ESPACE ATEPA qui a pignon sur rue sur les Champs Elysées en France. J’ai une société en Chine, plus précisément au CDB de Pékin, Atepa-China Africa Links, à Singapour, Petro Gaz Africa, etc. » ajoute l’architecte rappelant avoir fait tout cela pour inspirer tant soit peu les africains à ne pas accepter d’être, « en s’excusant de l’expression », « les rois des cons ». « Ce que les « blancs là font », nous pouvons faire plus et mieux » précise t-il.  

Tout en soulignant qu’il ne faut pas confondre les gens qui volent notre argent pour aller le planquer dans des paradis fiscaux et ceux qui partent avec leur argent à l’étranger, créent des sociétés qui leur permettent d’optimiser leurs profits pour ensuite les rapatrier et réinvestir en Afrique, Pierre Goudiaby Atepa rappelle aux donneurs de leçons qu’il y’a urgence de fouiner du coté  du système des « Trust » si prisé par les anglo-saxons et qui est un des meilleurs moyens de dissimuler sa fortune et d’échapper au fisc en toute légalité est encore plus pernicieux que le secret bancaire et la création de sociétés écran. 

Y a-t-il véritablement une volonté d’assainir l’espace financier international ou s’agit-il d’une guerre d’hégémonie financière ? se questionne l’architecte pour clore son propos.

Cité dans "une sulfureuse connexion Russe", Pierre Goudiaby Atepa répond aux Pandoras Papers : « Vous ferez mieux d'aller fouiner ailleurs... L'origine de mon argent est bien traçable! »

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