Plus de 136 000 personnes accompagnées par le 3FPT en 2022 (directrice)
(APS) – Au total cent trente six mille sept cent quarante sept personnes ont bénéficié de l’accompagnement du Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT) au courant de l’année 2022, a révélé mardi sa directrice Sophie Diallo.
‘’En 2022, nous comptabilisons 136 747 personnes à travers notre premier guichet,’’, a informé Sophie Diallo, mardi à Dakar à l’ouverture de l’atelier de renforcement des compétences du personnel du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (AFRO).
Cet appui a pu se faire grâce à la Contribution forfaitaire à la charge de l’employeur (CFCI) prélevée chez les entreprises à hauteur de 3% et reversée au 3FPT, a t -elle expliqué.
Au Sénégal, a t-elle précisé, »c’est 100% de cette taxe qui est dédiée à la formation professionnelle’’.
Il s’agit »d’une manne financière (…) et nous nous assurons à travers la formation de leur personnel que ces entreprises et en ce sens-là soient durables, viables, compétitives et productives qu’elles ne ferment pas et qu’elles ne soient pas en faillite’’.
Pour la rentrée 2023-2024, le 3FPT a lancé l’enrôlement pour des bons de formation sur sa plateforme avec 9 000 demandes enregistrées sur une offre de 2000 bons.
Cela prouve, selon Sophie Diallo, »l’interêt que les jeunes ont pour la formation professionnelle, en se réveillant très tôt pour aller au niveau des pôles emploi pour accéder à la formation’’.
Selon la directrice du 3FPT, le digital est entré aujourd’hui dans nos foyers et l’ensemble des régions sont couvertes. ‘’On a la domotique maintenant, on parle même de digital énergie, ce qui signifie qu’il y a des dimensions à prendre en compte’’, a-t-elle souligné.
A travers cette approche par les compétences, le 3FPT par la voix de sa directrice générale dit avoir ‘’des métiers majeurs essentiels’’ nécessitant la poursuite »d’une démarche standardisée et harmonisée’’.
‘’C’est dans cette même veine qu’il nous faut veiller à avoir une standardisation des coûts’’, a énoncé Sophie Diallo. Parce que, soutient-elle, la formation professionnelle est aujourd’hui un’’ levier incontournable’’ de développement.