Pouvoirs et Immunité du président- Monarque, sont Source d’Impunité, un Crime ? Par Ahmadou Diop
Immunité du Président-Monarque, source d’impunité, un scandale permanent contre la Conscience du Peuple Méprisée, qui n’en bénéficie point.
Cette écharde à la démocratie, symbolisée par la prétendue constitution étrangère, n’a jamais reçu ni de près, ni de loin la moindre approbation généralisée des sénégalais et des sénégalaises par voie référendaire populaire, si ce n’est que le défunt Senghor en avait décidé autrement.
Nous qui sommes libres et membres actifs de la Conscience Patriotique pour le Changement au Sénégal- «XAM SA REW – BËG SA REW – JARIÑ SA REW», nous la rejetons solennellement, et nous la déclarons nulle et avenue par son caractère insensé, tendancieux, cynique, antidémocratique, illégitime, illégal même sur le plan juridiquement et politique , parce qu’elle est non conforme à nos modes de pensée et nos réalités, tel un collier, elle s’ articule à la fois à la Francophonie et la Françafrique, tendant à parachever durablement le régime colonial, depuis 1963.
Les dessous du Statut de l’Immunité du président de la république.
La constitution moribonde qui accorde des prérogatives illimitées au Président – Monarque imprime totalitaire. S’il n’y avait pas de pouvoirs exorbitants. Il n’y aurait pas d’immunité du chef de l’état .Les mêmes causes reproduisent de facto les mêmes effets nocifs. C’est en toute connaissance de cause qu’elle a été sciemment élaborée pour protéger le monarque. L’un ne va pas sans l’autre.
L’immunité rime avec ses dérives : Parrainage : Macky campe sur sa position, impose 1% du corps électoral pour les présidentielles en 2019, en sus il met hors course ses concurrents ne peuvent pas s’inscrire comme candidats des présidentiels pendant une durée de 5 ans, qu’il a absous.
L’immunité telle est conçue, établie chez nous, exclut tout contrôle du chef de l’exécutif, qui dérape sans scrupules, piétine tout, s’autorise tout et prend unilatéralement des décisions impopulaires, sachant qu’il est couvert sur tout et à l’abri de toute menace, de toute procédure judiciaire, puisqu’aucune ligne Maginot n’est dressé contre lui, agit en toute impunité, n’en court aucun risque, minime soit il, est couvert par la loi autoritaire.
Le président-monarque, qui est présumé le gardien de la constitution, nomme par devers tous les emplois civils et militaires, détient et le pouvoir exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. Celui qui a succédé Abdoulaye Wade, qui s’autoproclamait le cheval de Troie de la démocratie, rabrouait les violations des droits de l’Homme de son devancier, s’érige à la place publique en menteur professionnel profanateur, le mécréant et le Caniche de l’Occident.
Le félon-voyou, délinquant, est un danger permanent à la démocratie et des libertés fondamentales de conscience, qu’il nous faut absolument extirper par A ou par B quoiqu’il puisse faire. L’heure est plus grave que jamais. Demain, c’est aujourd’hui qu’on le construira, et dés maintenant, avant qu’il ne soit trop tard !
Le ramassis de la constitution négationniste qu’on nous imposé par la seule volonté d’un homme, fût-il un politique, grammairien, poète de la négritude sorti de terre on ne sait à quelle école du formatage mondialiste, présumée universaliste.
L’étrange lâche constitution moribonde, obsolète, qui est caractériellement bancale, blasphématoire, qui nous parle en grande pompe d’un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, et qui autorise, cautionne, légalise, entérine par devers et contre nous tous, un amas de mensonges cataclysmiques, grossiers, sophistiqués, l’immunité du président-monarque, comme étant une doctrine partagée. Des charniers de mensonges d’une ossature sont totalement décousus de fond en comble. Rien ne tient absolument, tout est faux, mal ficelé. Entre les pouvoirs exorbitants du président de la république au Sénégal et l’immunité, la frontière est tenue.
En vérité, un tel monstre, pathogène, criminel, par sa particularité tendancieuse, perverse, est totalement biscornue, antinomique à la démocratie, contre laquelle je m’élève tout haut et publiquement, ne représente, ne reflète ni de près, ni de loin, une quelconque échelle de valeur par rapport à nos modes de pensée, ni à nos traditions et nos civilisations historiques. Tout mensonge, d’où qu’il puisse venir, devient par définition, un crime imprescriptible.
Pourquoi j’utilise » le terme de crime » ? Parce que le président de la république durant son mandant, pourrait prendre unilatéralement des dérives , décriées, qui seront synonymes de crimes de toutes de toutes sortes pour lesquelles il serait dédouané et blanchi, tant qu’il garde son pouvoir, sous prétexte qu’il bénéficie d’un paratonnerre que lui procure son immunité d’impunité.
Le bradage de notre pétrole et gaz et auxquels s’y ajoutent en sus le crime d’Etat, c’est à dire la boucherie contre les étudiants étaient criblés de balles réelles, en 2014 : l’Etat APR Macky Sall, tortionnaire aux libertés fondamentales, irresponsable, se défaussait, faisait porter indignement le chapeau aux partis politiques, qu’il accusait et pour avoir infiltré le mouvement estudiantin du 14 août. 2014, comme vous le savez, s’en était suivie la brutale répression violente particulière de la police de la Stasi lors de cette manifestation historique, gravée de marbre dans nos esprits.
Que nenni ! La même année, le faussaire organisait son cirque municipal, raflait à lui seul toute la mise sous la marque ADUKALPE – imposa par devers son beau-frère, Mansour Faye à St louis et son frangin, Aliou Sall, qui est catapulté à Guédiawaye, collectionne des postes, atterrit aujourd’hui à la caisse des dépôts et des consignations.
20 mars 2016, rebelote, le réfractaire à la démocratie, garde son mandat président présidentiel, qu’il avait pourtant promis de réduire de 7 à 5 ans, rempilera de nouveau, fait sa comédie Référendaire- Deum, estampillé le foutoir-fourre-tout, sans compter les fraudes massives compilées, lors des parodies législatives catastrophiques du 30 juillet 2017, sont passées comme une lettre à la poste. Car les citoyens et citoyennes sénégalaises, n’ont pu accomplir leur devoir civique, dans les 124 bureaux de vote à Touba Mbacké.
Pis encore, comme si rien n’était, mise au pas de sa justice instrumentalisée, dégondée, cliniquement clanique, dévouée et vouée aux gémonies du totalitarisme envahissant, se plie à la règle de la tyrannie du machiavel sénégalais en chair et en os
Le manque de dialogue sur le fichier électoral nébuleux, surtout le parrainage, qui exige 1% du corps électoral pour les candidats potentiels présidentiels du 24 février 2019.
Au-delà même de son caractère politiquement nébuleux, surréaliste, le statut d’immunité du chef de l’état met en exergue dans une certaine mesure la raison d’état, ou plus exactement le secret d’état -ce qui revient du pareil au même, visant à préserver légitiment dans le secret, les intérêts supérieurs de l’état qui priment sur tout, veuillent que le premier magistrat de la république, puisse agir librement et au nom de la république, envoie , sacrifie nos diambars comme des chairs à canon au Yémen, peut s’autoriser toutes les libertés, fussent elles répréhensibles au regard de la morale.
On l’oublie souvent, celui qui traque tous ses adversaires politiques sans état d’âme, qu’il réduit au silence et dans sa plus simple expression, détient un patrimoine aussi gigantesque, est estimé au rabais à plus 8 mrds de francs CFA, dirige en même temps plusieurs entreprises privées.
Pas d’état civilisé sans une justice libre, indépendante et souveraine. Rien que ces éléments, qui s’enchevêtrent les uns et autres, sont passibles d’un crime, l’homme, qui est au sommet de l’état sénégalais devrait être nécessairement envoyé dans les cordes, si on était réellement dans une république de droit, et qui tourne à plein régime. Dans un état transparent, régalien, normal, il lui faut absolument des garde-fous,- c’est à dire en refusant d’octroyer une immunité au président-monarque, pour parer à toute éventualité. On ne sait jamais. ce qui est le cas du nègre de service est plus humidifié Taxrip- que ceux qu’il emprisonne par l’entregent de ses auxiliaires de service qui sont copieusement et financièrement arrosés bien brossés avec l’argent du contribuable volé ,dans les caisses de l’état.
La confiance n’exclut pas le contrôle. Car gouverner, c’est l’art de prévoir et de prendre toutes les mesures idoines.
Sous prétexte d’éviter l’instabilité politique, qui ne tient pas la route, nous copions servilement l’immunité monarchique qu’on a empruntée machinalement et pour l’appliquer textuellement chez nous, quand bien même, demain, et à la fin de son mandat présidentiel, toutefois, il aura toute la latitude et tous les moyens financiers, pour constituer un pôle d’avocats et pour se faire sortir d’affaire.
Alors, l’immunité du président-monarque, ce n’est pas la démocratie, mais de la tyrannie. Point barre ! Les citoyens sont des justifiables, qui les élisent, ne bénéficient de la moindre protection, peu ou prou. C’est un contre sens, un comble de la tyrannie et qui résulte d’une contradiction flagrante.
Ce n’est pas logique et juste, antidémocratique même dans son essence. Dans une démocratie normale, les citoyens naissent libres et égaux devant la loi en devoir comme en droit.
Pourquoi nécessairement donc deux poids et deux mesures dans un corpus ? L’impunité est une l’immunité ne doit être pas conditionnée par la posture des uns et des autres que l’on détermine dans le temps et l’espace.
C’est une dichotomie antinomique, n’a pas sa place dans un monde prétendument égalitaire, civilisé, où l’on prêche à qui veut l’entendre, la justice et la démocratie pour tous. Il n’y a rien qui puisse le justifier. On ne peut pas vouloir quelque chose et chose.
Qui a écrit cette imposture, pour qu’elle soit présumée universaliste ? Le droit international, est pensé, élaboré et pour le compte de ceux qui se croient supérieurs et au dessus de tout le monde. C’est un déni de justice. C’est pourquoi, je dénonce inlassablement et martèle le droit international qui ne repose sur aucun postulat tangible, véridique, en termes de progrès.
À quoi bon que nous le copions servilement chez-nous hystériquement et hypocritement pour l’adopter mécaniquement et machinalement dans nos institutions qui sont pensées par les mêmes ?
Alors que l’honorable tigre réel de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a été kidnappé, au moment de son arrestation scandaleuse, arbitraire, avant sa déportation dans les geôles suprémacistes blanches politiques de la Haye, bénéficiait indiscutablement d’une immunité, en tant que président réel en exerce, a été brutalisé, victime de la soldatesque waffen SS au service du fasciste en place, est venu au pouvoir par les fourgonnettes étrangères.
Autrement dit, l’immunité dépend étroitement de la posture des uns et des autres, selon la tète des gens au bon et mauvais endroit.
De mon point chez nous, un président de la république, est justiciable, ne doit être au dessus de tout le monde ? C’est une incongruité, une dérive même inacceptable. Ce n’est pas juste et pour cause. Une parodie inexcusable de la référence labellisée du droit international ne se justifie pas, quelles que soient qui sont mises en avant.
Chez nous, au Sénégal, nous devons repenser notre arsenal judiciaire bancal, pour mettre fin à la tyrannie de l’immunité d’un seul homme si paresseux, lequel vit étrangement aux crochets de la république, qui imprime sa marque totalitaire, fait sa loi arbitraire, nomme tous les emplois civils et militaires, monopolise et le pouvoir exécutif, législatif, judiciaire et le pouvoir médiatique, a droit de vie et de mort sur l’ensemble des citoyens, qu’il insulte, écrase en permanence, méprise et écrabouille à tout vent par devers et contre tous, punit qui il veut, quand il veut, comme il veut par son arrogance et sa suffisance et à sa propre convenance personnelle, mal placées. .
Voilà la tâche nous devons atteler, si nous revenir à aux fondamentaux régaliens ! Ce n’est à ce prisme là, à lui seul, que nous serons dans un véritable état de droit transparent démocratique, qui tourne à plein régime. Tout le reste n’est que mystification et hypocrisie dégoulinantes.
À défaut, le mal ira en pis, quoique nous fassions. Un tel statut insolent, nihiliste, négationniste, ostensiblement attentatoire du chef de l’état- monarque, porte son caractère blasphématoire, toxique même, n’est qu’un asservissement prolongé soft porte atteinte au substrat du pouvoir absolu contre lequel il se dresse, qu’il faille le bannir, le réformer brutalement immédiatement et tout de suite sans délais dans nos lois scélérates, contreproductives, importées indignement, et qui restent par définition inféodées bridées à celles venues d’ailleurs, par notre manque de vision, ne souffre d’aucune ambigüité possible, .une monstruosité que l’on ne saurait passer sous silence.
Ce n’est étonnant que nous soyons tous exclus de la mémoire mondiale, que nous perdions peu à peu nos propres valeurs traditionnels, intrinsèques spécifiques et nos civilisations, qui faisaient jadis le ciment de notre fierté, au point que nous nous laissons endoctriner, emberlificoter, et nous dominer par la pensée mécanique des autres, qui se croient investis d’une mission divine prétendument universaliste, sur fond d’une idéologie hégémonique .
Mais faut-il nous ayons des élites, patriotes à la place qu’il faut et à l’endroit, pour reconstruire de fond en comble l’épine dorsale, symbolisée par la monstrueuse immunité déviante, n’a pas sa raison d’être.
14 août 2014 : Bassirou Faye a été victime et atteint d’une balle réelle à la tête, a causé une hémorragie cérébrale, ayant entrainé sa mort dans des conditions scandaleuses et condamnables. Et ses camarades, tous sont brutalisés lâchement, dont les uns ont perdu l’usage de leurs bras, leurs yeux, ou leurs jambes. Une sauvagerie digne de la barbarie de police de la Stasi inouïe, inexcusable.
C’est un crime d’état imprescriptible comme tant d’autres n’ont été jamais élucidés jusqu’ici, restent gravés de marbre comme du plomb dans nos gorges et dans nos mémoires. On a étouffé une fois de plus dans l’œuf le crime qui n’en était pas un au nom de la raison d’état non avouée, et qui aurait pu faire sauter le gangstérisme d’un état qui légitime sa violence, laissant apparaître comme étant une pédagogique, à chaque magistrature et ses victimes incommensurables, torrentielles qui se comptent à l’infini et à la pelle, semblent porter un talisman. Il n’y a que des victimes mais jamais de responsables, désignés.
Et ce n’est pas tout. Lors du soulèvement des encellulés du 19 septembre 2016- au Camp pénal – à la mac des détenus, qui observaient une grève de la faim, en dénonçant les difficiles conditions de leur séjour carcéral et les longues détentions sans jugement, étaient passés au tabac a, dont plusieurs blessés graves.
S’en suit , comme d’habitude l’intervention brutale des forces de la répression, qui faisaient usage de leurs armes, avaient la gâchette facile, comme témoignaient, d’ailleurs, à l’époque des faits, plusieurs victimes, mais étrangement le régime vindicatif, dictatorial, indéboulonnable, reste encore requinqué, continue sa marche irréversible, interdit tout et n’importe tout envers et contre tout, s’en sort toujours miraculeusement, aisément, car son chef bénéficie d’une immunité d’impunité.
Voilà pourquoi je dénonce tout haut le statut du chef de l’état, tel qu’il est conçu chez nous, ici au Sénégal et en Afrique des seigneurs de guerre, dont leur lâcheté, rime avec la tyrannie.