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Présidentielle 2022 : l’opposition contrôlée ?

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Le 10 avril 2022 aura lieu l’élection présidentielle avec pour l’instant pas moins de 30 candidats. N’en jetez plus, la cour est pleine ! La course aux 500 parrainages est lancée. Qui va gagner ? (cf. le Nouvel Obs du 3 septembre 2021 et de Sortir à Paris du 19 septembre 2021)

Je ne vais pas vous énumérer toute la liste, assez fastidieuse d’ailleurs. Entre les indéboulonnables, les arrivistes, les opportunistes, et quelques souverainistes, rien de nouveau sous le soleil. C’est d’un ennui total.

Entre une extrême gauche inexistante depuis bien trop longtemps, en passant par les ténors de la LREM, du PS, de la LR, du Modem et des Verts, tout ce beau monde inutile veut conserver sa part de gâteau. Reste l’extrême droite plombée par le RN et les divers, regroupant royalistes, souverainistes, animalistes et indépendants.

Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour se douter qu’au deuxième tour, ce sera sans surprise, c’est-à-dire un sempiternel duel – qui n’en est pas un d’ailleurs – entre un candidat LREM et Marine Le Pen. Nous connaissons d’avance le résultat.

Notre pays comptait, aux dernières élections régionales et départementales de 2021, le chiffre exorbitant d’au moins 66 % d’abstentionnistes. C’est un énorme problème. Ajoutez à cela qu’au moins 10 % de « militants électeurs » voteront, quoiqu’il se passe, pour chaque grand partis tels que la LREM, le PS et la LR, que 5 à 6 % des électeurs voteront verdâtre et Modem, et que le reste des candidats se verront crédités entre 0,1 % et 5 % de voix suivant l’humeur Ô combien changeante du citoyen. Pourcentage évolutif, tout dépendra du matraquage de la grande presse et des ordres des « réseaux Attali ».

Eric Zemmour, qui ne s’est pas encore engagé officiellement, serait crédité pour l’instant à 10 %.

En fait, quelques candidats regroupés dans la section « extrême droite et divers » peuvent changer la donne. À condition de le vouloir. Vous noterez que je n’ai pas inclus les candidats d’extrême gauche, trop englués dans des idées surannées, et sans volonté réelle de sortir notre pays de l’emprise de la grande finance internationale.

Qu’est-ce qui empêche les souverainistes, royalistes et quelques autres de désigner un candidat commun, de se ranger derrière lui, et d’œuvrer pour que cette personnalité fasse le troisième larron à la prochaine élection présidentielle ? Bonne question. L’égo de chacun est un obstacle de taille. Mais, si chaque candidat faisait passer l’intérêt de la nation avant le sien, nous pourrions sortir enfin de l’hégémonie mondialiste de Bruxelles, retrouver notre souveraineté nationale et sortir enfin de ce bourbier. D’autant plus que l’union faisant la force, il y aurait une équipe pour gouverner derrière le candidat commun.

Si personne ne fait l’effort de considérer le bien de la nation avant le sien, alors on peut légitimement se demander si l’abondance de candidatures n’est qu’un leurre profitable à la LREM – diviser pour mieux régner – et que tout ce flonflon n’est en somme que de l’opposition contrôlée.
 

Ecrivain et polémiste, Claude Janvier est co-auteur avec Jean-Loup Izambert du livre « Le virus et le président », IS édit

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