Présidentielles 2019 : devrions-nous Réélire le Gouverneur- procureur et ses Mensonges Politiques ? Par Ahmadou Diop.
Si d’aventure, je ne le souhaite pas, nous commettrions la même étourderie massive généralisée, en réélisant le gouverneur-procureur, en ce moment là, ce sera une malédiction totale, imprescriptible, impardonnable, voire même la plus lourde faute politique, grotesque de toute l’histoire que nous ayons connue.
Nous serons tous responsables devant l’histoire. Que personne ne pourra dire qu’il ne savait pas, alors que nous savons. Nous avons vu et vécu ? En ce moment là, nous sortirons totalement de l’histoire pour n’y être jamais entrés de nouveau. Soyons donc vigilants et dans nos gardes ! La répétition est par définition, pédagogique.
Présidentielles 2019 : pourrions-nous réélire le Gouverneur de la Françafrique et de la Francophonie ?
Voter APR- Macky Sall 2019 : c’est maintenir les choix Nébuleux du dictateur- Procureur – qui s’est converti en Gouverneur Ethnique.
Voter APR- Macky Sall 2019 : c’est rétrocéder un blanc seing imaginaire au parti ETAT-APR négationniste, intégralement ségrégationniste d’apartheid ?
Macky Sall : “je suis pressé de descendre dans l’arène politique où il y a beaucoup d’agitations”. Pourquoi refuse-il alors le débat politique avec ses adversaires en direct et par médias interposés, libres et indépendants ?
Selon l’obscurantiste politique, la corruption massive tout azimut, bref toutes les pratiques ignobles, servent de levier, et pour croire garder le pouvoir.
Un tel homme, devient le maître des reniements et dont l’égoïsme atavique est sans égal par son mental pathologique, se disqualifie politiquement lui-même, juridiquement, à la place publique, ne peut en aucun bénéficier d’un deuxième mandat présidentiel, quoiqu’il fasse des pieds et des mains.
N’eût été l’étourderie manifeste de son mentor, qui ne se doutait de rien, le pion- caniche, décomplexé, de l’occident, qui est devenu le référent du colonialisme outrancier, du haut de son ignorance patente, ne serait jamais à la tête de l’état sénégalais.
Il le sait lui-même dans son for intérieur, même s’il ne l’avoue pas publiquement, en est convaincu. Il n’a ni aucune fibre d’honneur, ni aucune parcelle de moralité, ni aucune étoffe d’élite, ne l’habite, encore moins la moindre qualité d’un président normal. Il n’inspire que dégoût et misérabilisme par son manque de patriotisme et de civisme.
Chaque jour que dieu fait, le monstre confond baromètre et thermomètre, l’hypocrisie, le courage et les trahisons multiples, qui s’autoproclame abjectement le Lion, qui dort, qu’il n’est jamais, ne sera jamais, n’a aucune humilité, peu ou prou, démontre honteusement son véritable visage hideux par sa lâcheté et l’utilisation abusive de la force publique, représentée par la terreur de ses auxiliaires de service, dévergondés ,interposés, lesquels ne sont pas des serviteurs de la nation, mais des arrivistes, opportunistes, teigneux de la servitude nauséabonde, n’agissent que sur commande d’en haut, s’exécutent piteusement de leur rang,, tous sont aux attaches du chef de l’exécutif, ubiquitaire- lui-même se complaît dangereusement comme juge et partie. Car les mêmes ouailles obéissent au doigt et à l’œil du même tyran, menteur politique, professionnel dans l’âme, en échange des galons et des salaires indus, qu’on leur attribue étrangement.
À chaque campagne électorale, rien n’y rien fait, d’autant plus que les multiples meetings flamboyants, abracadabrantesques sont très couteux, représentent incontestablement un gouffre financier, une escroquerie gigantesque, ne reflètent jamais d’aucune lueur de transparence, ni de démocratie, ni de vertu, mais relèvent de la déliquescence financière et de l’immoralité affligeante de leurs organisateurs.
Alors, dans le cas d’espèce permanent, il y a la, la responsabilité du conseil anticonstitutionnel en la matière, qui fait preuve de manquements et de dysfonctionnements en continu par sa carence, est la son manque d’indépendance et de courage.
Plus les mensonges cataclysmiques se compilent de plus en plus, mieux ça passe. À contrario, les véritables sentinelles, qui trinquent et trépassent, sont laissées sur le quai, sont traitées comme des aigries, pour leur patriotisme et leur civisme.
La majorité candide, des sénégalais qui sont bien travaillés et embrigadés par la machine toxique, clientéliste, sont apparemment sous la coupole des hâbleurs, blaireaux, approuvent et applaudissent leur descente aux enfers.
Dire que l’argent est faiseur de roi et d’opinion, est un euphémisme dans notre pays, est complice de sa tragédie, s’enferme tout seul lui-même dans son propre piège.
Dieu sait que les agitateurs les plus bruyants qui retiennent l’attention et focalisent les esprits à tambour par médias corrompus, interposés, ne sont point les meilleurs serviteurs de la nation sénégalaise. Malheureusement, la majorité des sénégalais en farinés, tombent dans le panier de crabes, y adhèrent complaisamment. Le vote est un spectacle surréaliste et par suivisme.
L’éternel rituel, virtuel passe au premier plan, tandis que le fond passe comme une lettre à la poste. C’est ce qui explique le déficit chronique politique, généralisé des sénégalais votent par procuration et sur commande, crachent contre leurs propres intérêts, par méconnaissance sur les enjeux politiques.
L’antagonisme du visible contre l’invisible, la marque de fabrique des voleurs de la sarabande –farandole, le socle des usurpateurs, obscurantistes, confisquent la démocratie et les libertés fondamentales de conscience.
Le foutoir est par définition, reste la plus structurée, demeure plus que jamais, imprime sa fathwa tyrannique.
L’issue des scrutins des parodies, porte le symbole de l’expression de l’argent volé dans la poche du contribuable sénégalais, grugé, dévalisé, reste l’éternelle vache à lait des combinards politicards, ont des consciences abimées.
Au Sénégal et en Afrique, chez les minables tricheurs, faquins, arrivistes, traitres médiocres, la notoriété et la respectabilité des politicards fonctionnaires Tan Sa Bula Nex, se résument et conçoivent exclusivement à l’aune du vol organisé et la dilapidation des deniers de l’état par la corruption massive, le transvasement , la transhumance et la lâcheté de la force publique.
L’homme des scandales fuit le débat politique. Ce gouvernement pâteux, nous l’avions déjà démasqué, conjuré, dénoncé, martelé à maintes reprises, et continuons dance sens, fait solo et croit pourvoir corrompre tout le monde et tout le temps, pour arriver, à ses fins.
Une preuve supplémentaire qui en dit long sur son incapacité et son inaptitude, face à ses adversaires politiques, redoutables, qu’il traite comme des moins que rien ; qu’il compte réduire au silence et dans sa plus simple expression. Voilà la lâcheté d’une sarabande de mercenaires, et dont l’incongruité, témoigne de son manque de vision !
Nous sommes dans une république des invectives, où tout est presque anormal ; car les anomalies et les dysfonctionnements vont de pis, s’accumulent, s’enchevêtrent les uns sur les autres, tant sur la gestion des affaires de la cité que par de la justice instrumentalisée, dont le caractère bancal tendancieux, blasphématoire, ostentatoire et attentatoire, hérétique, porte des orientations éminemment politiques, économiques, financiers, au point qu’on ne sait plus à quel saint se vouer. Crèvent les yeux.
Et la patate chaude ? L’affaire karim et Cie reviennent en surface, cristallisent les esprits, sèment la zizanie, la pagaille, empêchent le pouvoir tortionnaire de dormir.
S’agit-il alors de l’arroseur arrosé ? L’exécutif, aphone par son silence coupable, est désavoué, affolé, publiquement, tient mordicus contrevents et marées, à arrondir les angles, et pour croire cintrer les coins, brille habituellement dans l’art de la Com’ des charniers de mensonges coutumiers, espère se titrer d’affaire par son habileté de piètre qualité.
Le politiquement incapable, qui est assis sur des braises, tremble, se fait rattraper par ce scandale qui n’en est pas un.
Et pour cause. Depuis 5 ans d’une gouvernance familiale, ethnique, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, notamment la chasse sélective, qui obéit immanquablement à des entournures bassement politiques, sur fond de rancunes en bandoulière.
Alors, la cavalcade de la traque des biens mal acquis à géométrie variable, livre par saccades ses secrets, continue de faire couler beaucoup d’encre, suscite des interrogations légitimes, défraie quotidiennement la chronique, apporte son lot de fadaises et ses surprises énormes, fait la Une des journaux internationaux par ses scandales exceptionnels, ubuesques, avec ses zones d’ombre, malgré le tapage médiatico-politique de basse facture et à grand renfort de mensonges, cousus de fil blanc, diligentés par le chef de l’exécutif, dirige tout par derrière, et s’arroge piteusement, lamentablement le seul procureur –gouverneur de la République des délinquants et des fripouilles pouilleuses, ethniques, coalisées, toutes teigneuses et en bande organisée.
La supposée « traque des biens mal acquis » a-t-elle eu vraiment ses effets escomptés ? Nous ne le croyons pas ? C’est une coquille vide, quoique l’on puisse dire.
Aminata Touré, ex garde des sceaux, Ministronne de la justice, ou la Cireuse des bottes du tyran encombrant, au nom de la médiation Fen– parlait de 30 mrds de francs CFA, il ya de 3 ans.
Fin décembre, contre toute entente, l’inimitable, récidiviste, dénommée l’Envoyée Spéciale auprès du Gouverneur en place, fait des sorties fracassantes, en y mettant des couches épaisses, rallonge démesurément le chiffre à hauteur de 250 milliards de francs CFA, sans qu’elle puisse apporter des preuves matérielles à l’appui, n’agit que sous l’aval et le diktat de son mentor provisoire, dit l’Envoyé Spécial Colonial en Afrique, Attitré et Accrédité à Dakar.
« Mimi » Touré signe et persiste, assure que « la reddition des comptes a même rapporté plus de 200 milliards à l’État du Sénégal ».
Aussi extraordinaire cela puisse paraître, personne ne trouve nulle part les traces et les recouvrements sur la traque des biens mal acquis. Mais la Ministronne fulmine et déclare hystériquement : « Le total effectif est très exactement de 254,55 milliards de francs CFA », précise-t-elle à Jeune Afrique.
Dans un état de droit supposé, deux justices parallèles agissent en totale contradiction avec l’affaire Aïda Niongue.
Aminata Touré, évoque 47 mrds F CAFA concernant de l’affaire Aïda Ndiongue. Alors que la réalité est autre, puisque la justice, instrumentalisée, n’a saisi que 9 à 10 milliards de francs CFA, portant sur des bijoux et des comptes bancaires d’Aïda Ndiongue, selon avocat.
La première justice rend son verdict par le procureur mercenaire, Serigne Bassirou Guèye, interposé, fait appel, tandis que l’autre, la CREI n’a jamais tranché, ni condamné l’ancienne sénatrice, Aïda Ndiongue.
L’affaire karim wade et ses zones d’ombre.
Selon le rapport rédigé en 2013 par un consultant de la Banque mondiale, dont le Journal Walf Quotidien, est renseigné, a eu la teneur, exclut tout lien d’affaires entre Karim Wade et les frères Aboukhalil.
Ledit rapport balaie d’un revers de main la thèse farfelue et invalide le verdict de la Commission de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui a condamné en 2015, le fils de l’ancien président et ses complices.
Karim Wade a-t-il été condamné à tort pour enrichissement illicite ?
L’ex-magistrat français, nous dit-on , qui a rédigé son rapport de plus 300 pages, avait plaidé, semble-t-il, en faveur d’un non-lieu ou d’une liberté provisoire au bénéfice des inculpés, dans l’attente du procès.
Or, la Crei, foule du pied la pièce maîtresse, n’a pas daigné verser ledit rapport à la procédure. En fin de compte, en mars 2015, Karim Wade, a été donc condamné donc à six ans de prison, avec en prime, a l’obligation de payer la somme de 138 MRDS de F CFA.
Macky Sall himself et sa femme, Marième Faye, n’ont-ils pas bénéficié plus d’une fois de la caisse d’avance ? Je le crois à mon intime conviction, eu égard aux dépensières, dont ils sont comptables et coupables devant l’histoire.
Et la fondation servir le Sénégal, pour asservir le Sénégal ? D’où viennent ces mrds de F CFA, sortis de terre, on ne sait où et comment ? Et pourquoi donc le procureur, Serigne Bassirou, qui fait des excès de zèle sur les autres, ne s’autosaisit pas sur le scandale permanent de la démocratie Familiale, comme système de gouvernance Ethnique ?
Où sont donc passés les 150 millions de dollars (environ 75 milliards FCFA) que la société Arcelor Mittal versés à l’état sénégalais ? Est donc la raison qui explique la nomination d’Aliou Sall, qui a été catapulté en catimini et dans des conditions scandaleuses, à la direction de la caisse des dépôts et des consignations ?
Qu’on ne s’y trompe pas. Le premier d’entre eux, traîne plus de casseroles si bruyantes, que les autres, masque ses multiples forfaitures immenses, infinies, oriente le débat et détourne sciemment les consciences par sa presse servile, qui occulte ses parjures cataclysmiques, en se focalisant par des pirouettes peu convaincantes , tendant à croire par la ruse, pour nous tromper durablement, aussi longtemps qu’il le souhaitera .
Un tel gouvernement de garnements, pourris de la tête aux pieds, ne mérite plus de circonstances atténuantes, ni notre confiance, n’a plus sa place, n’est pas jamais à la hauteur, n’a jamais répondu d’un iota, à nos attentes pressantes, n’est pas ce qu’il prétend être, doit rendre le tablier, sans conditions, au nom du peuple par le peuple et pour le peuple.
Mais faut-il qu’il soit responsable ? Pas si sûr. Le capharnaüm continue son éternelle fuite en avant, comme si rien n’était.