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Protection de l’environnement : l’Etat met un budget conséquent dans la lutte contre les feux de brousse

Une grande partie du budget du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, pour l’année 2024, sera injectée dans la lutte contre les feux de brousse. Présent à l’Assemblée Nationale hier, lundi 20 novembre, pour le vote en plénière de ce budget, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a annoncé que 63% du budget sont destinés à ce problème.  

«63% du budget du ministère de l’Environnement, pour l’exercice 2024, est consacré à la lutte contre les feux de brousse et la dégradation des terres», a annoncé le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, qui était à l’Assemblée nationale hier, lundi 20 novembre, pour le vote du budget de son ministère.

Selon toujours Alioune Ndoye, soixante-six (66) cas de feux de brousse ont été répertoriés, en moins de deux (02) mois, sur toute l’étendue du territoire national. Il a rappelé qu’en 2021, au total 712 cas de feux de brousse avaient été recensés, contre 509 pour l’année 2022, et 66 cas pour cette année, exactement entre le mois d’octobre et le 12 novembre 2023.

Par ailleurs, le ministre  Alioune Ndoye trouve que l’Etat a renforcé plusieurs services départementaux des Eaux et Forêts, avec des équipements de transport, des drones, des camions-citernes et des équipements de défense contre le braconnage. Il a annoncé que d’autres camions citernes seront réceptionnés prochainement dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse.

Alioune Ndoye salue, en outre, l’équipement progressif des services et équipes des Eaux et Forêts en moyens et en ressources ainsi que la hausse du budget de son ministère.

Interpellé sur la pollution environnementale notamment les résidus chimiques, le ministre soutient que, «tous les grands projets de l’Etat font l’objet d’études d’impact environnemental. D’ailleurs, le mode de financement de ces projets en fait une exigence», dit-il.

Revenant sur le transport de produits dangereux, Alioune Ndoye décèle un vide juridique. «Pour organiser ce secteur, il va falloir un meilleur encadrement. Et le ministère a élaboré un processus d’élaboration d’un décret portant réglementation des matières dangereuses ; mais, à ce jour, la DEEC (Direction de l’environnement et des établissements classés, nldr) surveille de façon strict l’importation des produits chimiques dangereux», dit-il.

S’agissant du parc de Hann, Alioune Ndoye a soutenu que des travaux initiés par le ministère ont empêché les inondations.  Sur l’état des animaux, le ministre trouve qu’il n y a pas de soucis à ce faire, d’autant plus qu’ils sont bien nourris.

Pour l’exercice 2024, le budget du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique s’élève à 48.699.848  FCFA.

Fatou NDIAYE

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