SOCIETE / FAITS DIVERS

Rapport IDH 2020: le Sénégal passe de la 166e à la 168e place et s’enfonce dans la catégorie des pays à faible Développement Humain

Le Programme des Nations Unies pour le Développement a produit son 30e rapport sur le Développement Humain. Le Rapport sur le Développement Humain 2020 présente l’IDH 2019 (valeurs et classements) pour 189 pays et territoires reconnus par l’ONU.

Les valeurs et les classements de l’IDH dans le rapport de cette année ne sont pas comparables à ceux des rapports précédents en raison de certaines révisions des indicateurs des composantes. Pour permettre l’évaluation des progrès des IDH, le Rapport sur le développement humain 2020 comprend des IDH recalculés de 1990 à 2019 à l’aide de séries cohérentes de données.

La valeur de l’IDH du Sénégal pour 2019 est de 0,512, ce qui place le pays dans la catégorie de faible développement humain, classe le pays au 168ème rang sur 189 pays et territoires, lit-on dans le communiqué du PNUD parvenu à la rédaction de PressAfrik. Le Sénégal recule ainsi de deux places puisqu’il était classé 166e dans le Rapport IDH 2019.

L’organisation rattachée au Nations Unies indiquent, néanmoins qu’entre 1990 et 2019, « la valeur de l’IDH du Sénégal est passée de 0,376 à 0,512, soit une augmentation de 36,2% ; l’espérance de vie à la naissance au Sénégal a augmenté de 10,7 ans ; le nombre moyen d’années de scolarité a augmenté d’un an ; les années de scolarité attendues ont augmenté de 4,1 années ; le Revenu National Brut du Sénégal par habitant a augmenté d’environ 47,8% »

Pour assurer autant que possible la comparabilité entre les pays, l’IDH est basé principalement sur les données internationales de la Division de la population des Nations Unies (les données sur l’espérance de vie), de l’Institut des statistiques de l’UNSECO (les années moyennes de scolarité données sur les années de scolarité attendues) et la Banque mondiale (données sur le RNB par habitant).

Selon le rapport, les actions publiques peuvent remédier à ces inégalités, en ayant recours par exemple à une fiscalité de plus en plus progressive ou à des investissements et des systèmes d’assurance préventifs destinés aux communautés habitant le long des côtes, mesure qui peut protéger les vies des 840 millions de personnes exposées au risque d’inondations côtières à travers le monde. Mais il faut un effort concerté pour s’assurer que toutes ces actions n’opposent pas davantage les peuples et la planète.

« La prochaine étape critique du développement humain ne consiste pas à choisir entre les peuples ou les arbres ; il s’agit de reconnaître, aujourd’hui, que le progrès humain impulsé par une croissance inégale et à forte intensité de carbone touche à sa fin », a déclaré Pedro Conceicão. « En s’attaquant aux inégalités, en tirant parti des innovations et en travaillant avec la nature, le développement humain pourrait entamer un processus transformationnel destiné à soutenir les sociétés et la planète en même temps », a-t-il déclaré dans le communiqué

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