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Réglementation du secteur du transport : L’Etat écrasé par les routiers

Il y a l’émotion, l’indignation… Quoi d’autre ? L’accident de Sikilo, le plus meurtrier dans l’histoire du pays, est une tragédie sans nom. Un drame qui doit pousser un pays à se poser les bonnes questions, à mettre fin à l’anarchie qui règne dans un secteur aussi vital que le transport.

Mais, l’Etat semble être écrasé par la roue des routiers : jusqu’ici, il est incapable de faire régner l’ordre sur les routes qui sont des mouroirs. Depuis des années, il est annoncé l’application du permis à points, l’interdiction du transport interurbain de nuit, des véhicules hippomobiles, la fermeture des gares à partir de 22h, l’aménagement de la circulation des gros porteurs dans la capitale…

Avec l’apparition des «Waar Gaïndé», des bus retapés avec une plus grande capacité, des «Jakarta», des tricycles et la persistance des «clandos», le démantèlement des points de contrôle routier, il est difficile de rester en vie sur nos routes. Mais, il y a une solution pour freiner l’hémorragie : l’application du nouveau Code de la route, adopté le 7 avril 2022. Toutefois, la signature du décret d’application par le Président Sall, qui s’est montré affecté par le drame et a annoncé des mesures fortes, retarde sa mise en application.

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