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Réhabilitation de la route Sandiara-Ndiaganiao- Khombole : « Un an après, rien n’a été fait…Les ouvriers ne sont même plus sur le chantier « (Léon Gningue)

C’est une jeunesse très remontée contre les autorités qui a fait face à l’équipe de Dakaractu Mbour. Le mouvement Ndiaganiao se dit très déçu de l’attitude de ces dernières par rapport aux promesses faites quant à la construction du tronçon reliant Sandiara, Ndiaganiao à Khombole. Pour le coordinateur du mouvement Ndiaganiao, lesdites promesses n’étaient qu’une opération de saupoudrage pour briguer des suffrages lors des locales passées.
La sagesse africaine dit : « On ne construit pas de cases en or quand on n’a pas d’oiseau ». De la même manière, on ne promet pas ce qu’on n’est pas sûr de pouvoir réaliser. Voici une année entière, que la jeunesse de Ndiaganiao outrée par l’état désastreux et chaotique de l’axe Sandiara-Ndiaganiao- Khombole, s’était mobilisée vaille que vaille pour gommer les nids de poule par des actions volontaristes et citoyennes.
« Des responsables de l’APR obsédés par la Mairie tentaient de rassurer vainement que cette route allait être réhabilitée entièrement en Janvier 2022. Hélas, cela fait 12 mois déjà après cette malencontreuse déclaration. Véritable mascarade », a déploré Léon Gningue. Avant d’ajouter : « Un an après, rien n’a été fait à part quelques ponts pour calmer les ardeurs. Les ouvriers ne sont plus présents sur le chantier laissant des engins qui donnent l’impression d’être en panne. L’histoire naturellement a donné raison à la jeunesse de Ndiaganiao qui n’a jamais cru aux promesses de ce régime. »

« C’est cela Ndiaganiao. Rien n’a changé, les problèmes sont toujours entiers. Cette route stratégique aux enjeux multiples se transforme en mouroir d’hommes et de femmes enceintes en évacuation. Elle continue à faire des dégâts. Elle continue de tuer, et a tué récemment. Un Ndiaganiao toujours oublié, une localité toujours méprisée, si l’on se réfère à toutes ces promesses non tenues qui ont été faites lors des échéances électorales. Il est temps que les populations locales prennent en main leur destin », peste Léon Gningue, le coordinateur du mouvement Ndiaganiao.