JUSTICE - TRIBUNAUX - POLICE

Deux jumelles de 7 ans risquent d’être séparées définitivement de leur maman au profit d’un américain

C’est une drôle de mésaventure qui risque de pourrir la vie de Dieynaba Sarr, une mère sénégalaise de 34 ans . Ayant accouché il y a 7 ans, aux États Unis, de triplées, dont l’une ne va pas survivre, la dame sénégalaise risque d’être privée pour longtemps de ses deux jumelles en vie. Retournées en février 2019, au sol natal pour renouveler leurs passeports, tel que notifié par un agent du ministère des affaires étrangères du Sénégal, Joyce et Victoria Marie Diatta étaient à leur arrivée au pays de l’oncle Sam, placées sous la tutelle de leur tante, une soeur de Dieynaba et de son mari américain Adam Alves. Mais malencontreusement, des ennuis de couple ont précipité l’arrestation de leur tutrice et l’administration fédérale en charge de la protection des enfants a requis la mise sous tutelle des fillettes à Adam Alves, leur unique parent résident aux États-Unis.

Une Situation inédite qui inquiète au plus haut point la famille Diatta qui exige sur les colonnes du journal Les Échos, avoir demandé à l’epoux de la soeur de Dieynaba, de faire rentrer les enfants au Sénégal, ce que Adams Alves refuse catégoriquement, lui-même qui a entamé des démarches judiciaires pour avoir leur garde exclusive. Durant le procès du 13 novembre passé, le sieur Alves a expliqué au juge que les enfants sont des américaines et par conséquent devaient rester vivre aux Usa, sans aucun contact avec sa tante.

L’avocate de Dieynaba Sarr sera même rabrouée par Adam Alves durant ce même procès, avec des mots durs prononcés à son égard. « J’avais une grande complicité avec mes filles, mais depuis un an et 9 mois maintenant je ne les vois sourire. Je ne peux plus embrasser mes filles et leur faire des câlins », regrette Mme Diatta qui n’en pouvant plus, sollicite le soutien des autorités sénégalaises. Ce n’est que grâce à la levée de fonds organisée par l’association des sénégalais d’Amérique qu’elle a pu se payer cet avocat et maintenant elle vit entre le marteau et l’enclume et redoute les sautes d’humeur du mari de sa soeur qui répondant à la question du juge à savoir, s’il veut introduire une demande de garde au profit d’une autre personne a tergiversé, soutenant qu’il avait besoin de temps et d’avocat avant de répondre.

La prochaine audience du 18 décembre prochain permettra de savoir plus sur cette affaire fâcheuse.

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