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Retrouvailles : À quoi joue donc « le Seckisme » suranné, qui a bien vendu son âme au socle du diable tribal ? PAR AHMADOU DIOP CPC.

 Que nenni,  rebelote. Rien n’y fait.  Retrouvailles : pds –apr. À quoi joue  donc  «  le Seckisme » enflammant et perdant jusqu’à l’abime ?  Un tel   éternel  arriviste  agit toujours de la sorte. C’est connu.    Le ridicule ne tue plus au Sénégal. Décidément, on a tout  vécu et tout vu.

Depuis  le triste regrettable soir historique du 25 mars 2012 à nos jours,  et à cause de notre étourderie  massive, généralisée et à l’échelle nationale,  la république  des  procès  politiques cataclysmiques   sévit à sens unique contre  un seul camp présagé coupable.  L’apr, est par définition, la décharge à ciel ouvert et  la mare aux diables.   Tous les déchets toxiques  et tous les voleurs  s’y retrouvent.  Il n’y en a pas un  seul qui échappe  à la règle. Tous  sont du même moule, se valent, s’assemblent et se ressemblent.  C’est l’arbre qui cache la forêt.

 Comme tout  régime  fantoche et   en fin de règne et par  ses coups bas,  s’accroche, telle une teigne, fait  fi de toute morale,  occulte par devers  ses scandales ubuesques,  et ses crimes à répétitions,  inverse les rôles,  lave à grande eau ses mensonges, en  balayant d’un revers de main et à bras raccourcis  ses forfaitures abyssales, il est le seul comptable devant l’histoire.

 Les morts (15)  survenus lors de la tempête tropicale  de mars 2021, parmi tant d’autres,  et dont sa police et ses nervis à la république des tontons macoutes sont coupables et responsables,  ne l’intéressent point.   Il n’y a que des victimes qui se perlent à la pelle, mais il n’y a eu  aucune enquête  diligentée contre les  auteurs des crimes, ni des coupables désignés, pour les traduire et les traîner devant les tribunaux, et les mettre hors d’état de nuire.

 L’inquisition et les emprisonnements torrentiels, permanents servent de contradictions.  Tempête dans le temple de l’apr : diversions, manipulations, et manœuvres  dilatoires sur les scandales surréalistes dans la république des trafiquants de faux passeports et des faux billets de banque, bref des faussaires unifiés en vase clos et en bande organisée.   On organise la propagande et  les mensonges, en désorganisant sciemment  la vérité éternelle  Qui  peut donc les nier  au risque d’être loufoque, ridicule  ou naïf ?

La  mémoire massive des morts sont relégués au second plan. Il n’en a cure.  Ils ne sont pas dans son champ d’action.

 Depuis lors et sans discontinuer,  la justice injuste, instrumentale et  matériellement  martiale,  arrimée à la trajectoire de la gestapo, n’y va  plus avec le dos de la cuillère, outrepasse, chaque jour, ses prérogatives,  agit en toute impunité et  à  géométrie variable, selon la tète des clients au bon et mauvais endroit,  traque  à ciel ouvert  et  sans merci tout  récalcitrant indocile,  réel  ou supposé, qui  conteste peu  ou prou, et qui  remet en cause l’état  de droit,  la démocratie et les libertés fondamentales des consciences.

Toute capacité de résistance est depuis  tuée  dans l’œuf, sous le fallacieux  prétexte de  trouble  à l’ordre public, interdit tout,  trouble lui-même l’ordre public devant le nez et sous la barbe  de ses auxiliaires de justiciers brossés et corrompus.  Entre l’opposition et le camp totalitaire, depuis 9 ans, je le rappelle au passage, vous le savez,   il n’y a que  des  passes- d’armes et des invectives réciproques par presse interposée  à couper le souffle ont rythmé le paysage politique singulier  sénégalais, et défrayé quotidiennement hystériquement  la chronique.

Le  retentissant  procès politico-judiciaire de Karim wade, l’ancien super ministre d’état des infrastructures du Ciel  et de la Terre,  dont la candidature à la course présidentielle de 2019  n’a pas  été validée. Car le concerné a été  condamné  à une peine  d’emprisonnement ferme de 5ans pour enrichissement illicite de 138 mrds de FCFA, puis  gracié et déporté arbitrairement, illégalement  au Qatar, manu militari, dans des conditions scandaleuses et pour excès de zèle, et dont le moins que l’on puisse dire, ne se discute pas.

 Même  chose à Khalifa Sall, qui a payé un lourd tribut, et laissé des plumes, et  perdu, depuis lors,  et son mandat de maire de la Capitale sénégalaise  et sa qualité de député, selon la volonté d’un tyran, chef de clan.   L’épée de Damoclès pèse sur la tète de Barthélémy  Diaz pour crime contre Ndiaga Diouf.   Et Ousmane Sonko, est toujours  sous contrôle judiciaire,  reste plus que jamais sous le rouleau compresseur, pour viol présumé, bénéficie avant l’heure d’une présomption de culpabilité et d’un lynchage médiatico-politique.
 Pour rafraîchir les mémoires, le 12 septembre  2013, il y eut une rupture fracassante entre le patron de  Rewmi  à couteaux tirés  avec Macky Sall et Bennoo Bokk yakaar, ou cette esquille mafieuse, demeure sous  la remorque de l’apr.  Que valent  donc  les  sorties du patron.
En 2019, pour monter les surenchères, Idrissa Seck,  l’ex premier ministre des Wade, dit «  Ndamal Cadior », patron de  Rewmi,  est lui aussi  sorti de  l’école du wadisme, s’arrogea mordicus  l’ennemi politique et le rival de Macky Sall.  Patatras,  subitement et étrangement au lendemain de sa défaite cuisante à la présidentielle, Ndamal Cadior », qui s’autoproclamait l’adversaire  à cor et à cri du tribal, a manifestement capitulé et  changé  radicalement son fusil d’épaule, à la suite d’un dialogue de forfaiture, tombe sous les bras de Morphée, a été catapulté  à  la tète du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 20 novembre 2020.
Le 16 octobre 2019, je titrais  dans un article intitulé, « LES DESSOUS DES RETROUVAILLES WADE-MACKY : OU LES incohérences ET LES CONTRADICTIONS D’UN DILETTANTISME D’ÉTAT AUX ABOIS. PAR AHMADOU DIOP CPC.

 Dans ledit  article, j’écrivais, en autres, ceci : « Le pedigree, sachant qu’il n’est pas éternel,  contrairement  à ce qu’il laisse croire à ses affidés tondus, verse de l’eau dans son bissap,  tente de sauver les meubles, pour éviter demain, le retour du bâton ». Après les locales du 23 janvier 2022 et à la suite de la sortie De Doudou Wade, le Pape du Sopi l’a formellement démenti  et remis les pendules à l’heure.

«  Reconstruction de la famille libérale : Rewmi favorable aux retrouvailles ». Que valent donc  les litanies de Rewmi en termes de vertu, d’exemplarité, de  droiture, de  crédibilité et de visibilité sur la scène politique sénégalaise ?   En vérité, qu’on le veuille ou non,   sans Abdoulaye Wade, Idrissa Seck et Macky Sall n’existeraient pas en politique.  Les sorties du patron de Rewmi  valent-elles la chandelle ?  Et l’inverse n’est pas autorisé.

 Au moment où toute  l’opposition capitalise les locales, qui risquent de prolonger factuellement  dans les législatives  en date  du 31 juillet  2022  et ce dans une dynamique salutaire ? Est-ce donc un hasard que  le disqualifié, Idrissa seck, qui a été  lamentablement battu dans son propre bureau de vote,  qui agit sur commande de son commanditaire direct, en l’occurrence,  Macky Sall,  tente  de rapprocher l’apr et le pds et  à la seule fin de colmater les brèches, pour déstabiliser les autres partis politiques ?

 Manifestement, quand on est petit, on  agit petit, selon  ses propres intérêts illégitimes. Ce régime  des biceps, qui est en fin de règne, est  facteur de divisions, des scandales, des crimes tous genres  et de la misère sociale chronique.

Dans un état de droit  régalien, qui se réclame comme tel, la vraie  justice impartiale,  qui se veut équidistante  libre et indépendante, doit rendre sans bruits, le verdict  à son intime conviction et au nom du pouvoir du  peuple  par le peuple et pour le peuple et sans pression d’aucune sorte, d’où qu’elle puisse venir.  À défaut, elle dévie et  devient une justice politique, soumise, instrumentalisée   et  aux ordres   s’écarte  dangereusement  de son chemin,  n’est  que  le jouet  et aux  attaches d’un tyran et  sa bande de malfaiteurs  en bande organisée, perd peu à peu  la confiance des citoyens et sa substance et son existence.

Le concept d’État de droit  est régi  par des  lois et par des institutions libres et indépendantes : autrement dit,  la conception d’État de droit s’oppose à la notion de pouvoir arbitraire. LE  totalitarisme à la Gestapo  n’a plus de limite.

 Les procès présumés judiciaires des surenchères  interminables  cataclysmiques  surréalistes à sens unique  n’obéissent qu’à des  entourloupes  et des soubassements bassement  politiques non assumés.

C’est bien le cas d’espèce  au Sénégal d’un régime politique dans lequel le pouvoir  absolu est  en réalité détenu par une personne l’exerce sans contrôle de façon  autoritaire : c’est-à-dire la dictature.  Ce  régime corrompu,  qui est juge et partie, impulsif, et dicte sa propre loi arbitraire au nom de la tyrannie pour faire taire toute voix discordante des opinions libres.

MAcky SALL, est plus dangereux qu’une enzyme, plus que le crocodile, reste  le premier violeur-casseur du siècle au Sénégal tient mordicus et le cape, n’a jamais dévié d’un pouce de sa trajectoire totalitaire,  décrète sa fatwa mortifère,  remet le couvercle et fixe et  son tempo et  son calendrier illégal s’érige le seul justicier, trie au volet les présumés coupables désignés, mais  épargne, blanchit à grande eau et protège son camp immédiat coupable de toute poursuite judiciaire peu ou prou, met sous coude tous les dossiers lourds du coud.

 Comme par hasard à 5 mois des législatives, Procès en appel de Barthélémy Diaz  s’est finalement déroulé ce 2 mars  2022 devant la 3e chambre du tribunal correctionnel de Dakar, le couperet tombe, un coup de massue, passe à son tour à la potence  : Sénégal : 5 ans de prison requis contre Barthélémy Diaz, membre de la coalition Yéwi ASKAN WI,  le maire de Dakar, après une audience express pour une affaire remontant à décembre 2011 : tire à balles réelles sur Ndiaga Diouf  est décédé  pour coups mortels.

Alors,  Ousmane  Sonko , sous contrôle judiciaire, est donc la cible du rouleau compresseur, pour avoir violé sa prétendue victime présumée-affaire d’état/ Adji SARR et  ce sur de  simples suppositions, des conjectures  et des non-  dits : une peine de mort politique.

En vérité, Macky Sall et sa justice injuste  aux ordres   font fi de toute morale, s’écartent de la déontologie professionnelle et glissent dans des dérives inacceptables. L’état Macky sall,  délinquant, fantoche, par sa brutalité et par  sa médiocrité affligeante,  trouble l’ordre public, inverse les rôles, confisque et la démocratie et  foule du pied la  liberté d’expression,  viole impunément les droits de l’homme au Sénégal, chaque jour que dieu fait,  doit être mis au banc de la communauté internationale.

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