Saint-Louis : le dynamisme du secteur éducatif à l’origine de la persistance des abris provisoires (IA)

Saint-Louis, 27 avr (APS) – La persistance des abris provisoires résulte du « dynamisme du secteur de l’éducation » confrontée à « une forte demande », a déclaré mercredi l’inspectrice d’académie de Saint-Louis, Adja Sy Diagne.
Le nombre de lycées « a considérablement augmenté » dans la région qui, jadis, accueillait de nombreux lycéens du pays, a-t-elle confié à la presse, à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) axé sur le rapport annuel de performances 2021 du secteur de l’éducation.
« Maintenant, dans la région de Saint-Louis, on compte 43 lycées », relève-elle, signalant que quasiment toutes les communes de ladite région en sont dotées actuellement.
Adja Sy Diagne n’en reconnaît pas moins que ce phénomène va encore perdurer, du fait de la forte demande enregistrée dans les villages les plus reculés.
« Je préfère accueillir un élève dans un abri provisoire que de le laisser dans la rue ou à la maison sans instruction », a-t-elle dit, ajoutant que « l’existence des abris provisoires est fortement liée au dynamisme du secteur de l’éducation qui reçoit une forte demande ».
Adja Sy Diagne a salué, à cet effet, le recrutement spécial cette année de 5.000 enseignants, un effort qui n’a pas cependant réglé entièrement le problème en la matière, dit-elle.
« Ce recrutement a soulagé le secteur, mais le besoin est toujours présent », soutient-elle, plaidant pour la réhabilitation des écoles de Saint-Louis frappées par la vétusté, à l’image de Ndiawar-Sarr, son ancien établissement scolaire qu’elle souhaite voir réhabilité avant sa retraite.
Elle a salué la forte participation des maires à cette rencontre, leur demandant de collaborer davantage avec les autorités administratives pour de meilleurs résultats.