CULTURE / ART

SÉNÉGAL – IBRAHIMA BA : “Diam Welly” est une création informe, certains diront protéiforme ou polygénérique

Ibrahima Ba ©Ze-Africanews

Ibrahima Ba est un natif de Tambacounda, région située au Sud-est du Sénégal. Après ses études en droit public et science politique jusqu’en master II à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il continue ses études en France avec le rêve d’intégrer Sciences Pô et de faire la communication politique. Aujourd’hui, gestionnaire de prestations à la Direction de la solidarité du Conseil départemental de la Moselle, il est diplômé en sciences politiques parcours communication publique et institutionnelle à l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg et en Management et gestion de projets à l’IAE de Metz. 

Ibrahima Ba est un passionné de l’art oratoire. Ayant participé et remporté plusieurs concours d’éloquence et de prise de parole en public, il aime le théâtre, la musique et taquine régulièrement l’écriture sous tous ses angles. « Diam Welly » est son premier roman. Et son deuxième livre, un essai éminemment politique, paraîtra dans les jours à venir. 

Pour Ibrahima BA, l’écriture est avant tout une passion. Aventurier écrivain comme il se définit, il considère l’écriture comme une calebasse dans laquelle il déverse sa bile contre une société injuste, inhumaine, mais aussi et surtout une société emberlificotée par des politiciens professionnels déconnectés des réalités du peuple. Que ce soit en prose, en vers ou à travers la dramaturgie qu’il taquine, il cherche à travers sa plume à promouvoir l’amour, l’espérance, mais surtout l’humanité. De ce fait, il écrit pour se réconcilier avec lui-même. 

Son premier roman comme son nom l’indique “Diam Welly” signifie littéralement « La paix est agréable » dans le sens de “Havre de paix”.  Dans ce livre, il peint un village africain avec ses bons et mauvais aspects. Une Afrique qui n’a pas conscience de son passé glorieux pour espérer un avenir radieux. Et c’est pourquoi elle s’incline face aux tares de ce qu’il appelle dans le livre le “Nouveau Monde”. D’une façon plus explicite, Diam Welly est un village où régnaient la paix et l’harmonie. La communauté des Peuls vivait avec celle des Mandingues sans distinction. La joie de vivre y avait élu domicile ; les hommes et femmes étant en communion. Karamokho, un homme de valeur et bien respecté au village, y vivait avec son épouse Coumba, une femme vertueuse que tous les hommes auraient aimé avoir dans leur concession. La tradition avait réussi à construire une société juste, faite de solidarité, d’amour et d’entraide. 

Ibrahima Ba ©Ze-Africanews

Cependant, la modernité ou le Nouveau Monde ne laissera pas Diam Welly indemne puisqu’elle le fera résolument s’engager dans une nouvelle ère de mutations affectant les mœurs, la moralité, les codes et conduites favorisant, ipso facto, l’émergence d’individus comme Sellou faisant la cour à l’épouse de Karamokho alors absent gouvernés par la satisfaction de leur plaisir et intérêts personnels.

L’histoire racontée dans cet ouvrage n’est qu’un prétexte pour évoquer des questions actuelles liées à la politique et au politique, la justice, l’éducation, la formation, l’immigration. L’œuvre illustre certains aspects de la vie qu’on a tendance à oublier à savoir la simplicité, l’authenticité et l’éternité. 

Pour Ibrahima BA, la vie ne nous offre pas toujours ce que l’on veut. Elle peut paraître injuste. Mais sa justice se trouve dans cette injustice. C’est pourquoi il faut avoir la foi, suivre sa voie et savoir faire des choix.

Ibrahima Ba ©Ze-Africanews
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